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"La mort de mon mari aurait pu être évitée, mais malheureusement, rien n'a été fait," a déclaré Maayan Cohen, la veuve du sergent Shlomi Cohen, qui a été lâchement assassiné dimanche soir près de Rosh Hanikra, par un soldat de l'armée libanaise.

"Je n'ai plus de questions au sujet de ce qui s'est passé. J'ai déjà tout demandé," a-t-elle dit.

Maayan et Shlomi se sont mariés il y a trois ans, et elle va maintenant devoir élever leur petite fille de 11 mois toute seule.

Shlomi Cohen, 31 ans, sergent maître dans la marine du nord de Afoula, a été abattu alors qu'il conduisait un véhicule de Tsahal près d'un poste militaire à Rosh Hanikra.

Une enquête de Tsahal a indiqué qu'il conduisait une voiture non blindée, et était exposé au côté libanais de la frontière.

Maayan, la jeune veuve, a déclaré qu'elle et son mari s'étaient rencontrés dans l'armée. "Il était mon commandant et j'étais son soldat. Au début, nous étions de bons amis, et sommes ensuite devenu un couple et nous sommes mariés."

"Je suis laissée seule avec un enfant que je dois maintenant élever moi-même. Dimanche, des officiers sont venus et m'ont dit que Shlomi est mort."

Le ministre de la défense Moshé Yaalon a déclaré lors d'une visite dans la vallée du Jourdain que, selon les conclusions de l'enquête libanaise transmises à Israël, le tirer était un soldat récalcitrant qui a quitté son poste, s'est posté à quelques dizaines de mètres de la frontière, et a ouvert le feu en direction du véhicule de Cohen.

Le soldat libanais a été arrêté, interrogé, et, selon l'armée libanaise, sera puni en conséquence.

Suite à l'incident, les parents de Cohen ont critiqué Tsahal : "si nous entendons que l'incident a eu lieu près de la barrière du périmètre, alors qu'il était seul, sans un gilet pare-balles et aucun support, c'est très mauvais. Nous sommes frappés par la douleur et demanderons une enquête."

Mardi soir, le conseil de sécurité de l'ONU a fermement condamné la fusillade qui a tué Cohen.

La condamnation de l'événement par le conseil de sécurité déclaré que l'affaire porte sur une violation des accords le long de la frontière nord.

Lundi, le secrétaire générale de l'ONU, Ban Ki-moon, a sérieusement critiqué l'incident.

L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Ron Prosor, a exhorté les Nations Unies à imposer la responsabilité de l'incident sur l'armée libanaise.