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Israël : infos SociétéVivre en Israël et étudier en anglais à IDC-HerzliyaIls ont quitté la France, leurs parents et leurs amis juste après le bac, ou plus tard, pour aller étudier en Israël, à IDC-Herzliya (qui va fêter ses vingt ans cette année) ; plus exactement, à la Raphaël Recanati International School (RRIS), créée il y a plus de dix ans pour permettre aux étudiants de tous pays de suivre, en anglais, les programmes universitaires d’ IDC (communication, sciences politiques, commerce, psychologie et, dès la rentrée prochaine, droit et commerce ainsi que sciences de la technologie). Grâce à une politique d’excellence, la RRIS a acquis une renommée internationale et ses diplômes sont reconnus et appréciés dans le monde entier. Aujourd’hui, Haya, Pamela, Sara, Frédéric et Raphaël ont fini leurs études depuis quelques mois ou depuis quelques années. Haya et Frédéric vivent à Tel-Aviv, Pamela, Sara et Raphaël à Paris. Pourquoi ont-ils choisi d’étudier à IDC ? Comment ont-ils vécu ces années d’étude loin de leur famille ? Que leur a apporté IDC ? Et enfin, que sont-ils devenus aujourd’hui ? Un vrai melting-pot ! Même s’il ne se rappelle plus qui, le premier, lui a parlé d’IDC, Raphaël sait très bien pourquoi il a souhaité y partir après l’armée : « pour ses valeurs et sa culture, pour son réseau, parce qu’on y étudie en anglais dans un environnement international et que ses diplômes sont reconnus dans le monde entier, mais aussi pour l’ambiance qui règne sur le campus » explique-t-il. Autant d’atouts qui expliquent que, pour la quatrième année consécutive, IDC arrive en tête de 66 universités israéliennes dans un sondage de satisfaction auprès des étudiants. Haya, elle, se souvient très bien de celui qui lui a parlé d’IDC pour la première fois : « c’était un touriste israélien rencontré… en Australie » ! Pour Pamela, qui a toujours été passionnée par le conflit israélo-palestinien et par tout ce qui concerne le terrorisme, IDC s’est imposé comme une évidence. Sa très réputée « Herzliya Conférence »qui attire chaque année des dirigeants et des experts du domaine de la sécurité en provenance de plus de soixante pays , n’y est probablement pas pour rien. Quand on leur demande ce qu’IDC leur a apporté, les réponses fusent : « une ouverture d’esprit, la flexibilité, les armes pour me distinguer des autres et affronter le monde du travail, des expériences et des rencontres incroyables » explique Sara. « Des rencontres avec des gens exceptionnels venant du monde entier, des professeurs de renommée nationale ou internationale sur un campus façon américaine », note Frédéric (qui a également rencontré la femme de sa vie grâce à IDC !). « Des professeurs venant de partout, très disponibles, qui m’ont fait comprendre que la lutte anti-terroriste était accessible, se rappelle Pamela ; parmi ces professeurs, il y avait d’anciens chefs militaires qui savaient de quoi ils parlaient quand on abordait le thème de la lutte anti-terroriste, pour l’avoir pratiquée eux-mêmes ». « Un peu de houtspa (culot) à l’israélienne », ajoute Raphaël. Quant à Haya, , elle a apprécié le côté chaleureux d’IDC : « nous avons tous le même profil, nos parents sont loin, nous formons une grande famille et les relations qui se créent avec les amis sont très fortes ». Ah, les amis que l’on se fait à IDC ! Tous ont apprécié les rencontres avec des étudiants venant d’un peu partout dans le monde, les cultures différentes, les langues différentes ; un vrai melting-pot : quatre-vingts sept nationalités sont représentées à IDC, dont quelques pays « exotiques » comme le Burundi, la Thaïlande, la Mongolie, le Népal, le Togo, etc. Quant aux francophones, ils sont 250 sur un total de 1600 étudiants à la RRIS (IDC compte environ 6000 étudiants au total). « La première année est particulièrement enrichissante », note Frédéric ; « on découvre d’autres façons de travailler, de faire la fête… ». Eh oui ! Il n’y a pas que les études dans la vie d’un jeune étudiant ! Les chabats, les sorties, les activités sportives, culturelles et sociales, les fêtes juives et… les autres (on vient de tout Israël pour la grande fête annuelle d’IDC) ; tout cela compte pour beaucoup dans la vie de tous les jours. Une vie pas toujours simple quand on quitte pour la première fois le foyer familial, qui plus est pour l’étranger (même s’il s’agit d’Israël). Mais heureusement, toute l’équipe d’IDC est là pour accompagner les étudiants au quotidien et faciliter leurs démarches. « Wendy Keter, l’ancienne directrice de l’école, était comme une deuxième mère pour nous », se souvient Haya. De quoi rassurer les parents ! Sans oublier la politique d’IDC en matière de bourse et d’aide : « ça fait partie de la culture de l’école », précise Raphaël. De futurs leaders à l’échelon international Après IDC, Raphaël, Sara, Pamela, Haya et Frédéric sont revenus en France ; depuis, Haya et Frédéric sont retournés en Israël où ils vivent actuellement. Avec un BA (licence) en communication en poche, Haya a poursuivi sur sa lancée en suivant un master en communication politique à Paris, tout en travaillant pendant six mois à l’ambassade d’Israël en France ; elle est ensuite revenue en Israël pour travailler… à l’ambassade de France ! Embauchée au service « Presse et communication », elle y est chargée de la veille des médias israéliens. « Je m’occupe également de communication digitale et du suivi de la politique intérieure et régionale d’Israël. Une façon de m’insérer en douceur dans la vie professionnelle israélienne », note-t-elle. Raphaël, qui a quitté IDC avec un BA en administration des affaires (spécialité finance), a été admis à Sciences-Po Paris pour suivre un master « Finance et stratégie »; il a ensuite créé sa propre start up (« un échec ! », précise-t-il) puis a été chef de projet pour Rocket Internet ; il est aujourd’hui « business developper » dans une « superbe start up appelée AntVoice. C’est ce que je voulais faire et ça me plaît ». Frédéric, sorti lui aussi d’IDC avec un BA en administration des affaires (spécialité finance), a d’abord effectué un stage chez Calyon, puis a opté pour le master finance à l’ESC Grenoble. Il est ensuite retourné en Israël où il travaille actuellement comme gestionnaire d’actifs dans un fonds d’investissement suisse à Tel-Aviv. Son rêve ? « Les fusions-acquisitions ; mais les places y sont très chères en Israël », regrette-t-il. Après avoir obtenu un double BA (sciences politiques et administration des affaires) à IDC, Sara a ensuite intégré un master (affaires internationales) à Paris Dauphine ; elle exerce maintenant le métier d’analyste chez Accenture. « Même si ce n’est pas exactement le métier dont je rêvais, il m’offre des occasions de voyager : j’ai passé cinq mois chez Accenture à Sydney (Australie) l’an dernier et j’y retourne prochainement » explique-t-elle. Et puis, Sara, qui a été fortement marquée par la visite des locaux de la cellule antiterroriste de la NYPD (effectuée lors de son échange universitaire dans l’Etat de New-York), a tout en mains, avec son BA en sciences politiques, pour changer de domaine d’activité ! Pamela, arrivée à IDC avec une double licence française déjà en poche (droit italien et droit français), en est sortie avec un master en sciences politiques (spécialité contre terrorisme et sécurité) qu’elle a effectué en parallèle avec un stage à Guysen TV. Elle est actuellement chercheuse bénévole à l’ambassade d’Israël en France, au département relations publiques, où elle est chargée de déceler les financements publics accordés aux associations hostiles à Israël. « Au début de mes études à IDC, je voulais travailler à l’ONU, mais grâce aux cours que j’ai suivis et aux conseils de mes professeurs, j’ai compris que pour défendre efficacement Israël, c’est au sein même du gouvernement qu’il faut agir. Mon objectif, c’est le ministère israélien des affaires étrangères». Rien de moins ! Mais Pamela, comme Haya, Sara, Frédéric, Raphaël et tous les étudiants qui sortent d’IDC, savent qu’ils peuvent nourrir de grandes ambitions et devenir, demain, des leaders au sein d’Israël et à l’échelon international. Ambassadeurs d’Israël à l’étranger, ils œuvreront ainsi pour le bien du peuple juif. Rosine Klatzmann-Wasserman | Membre Juif.org
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