Israël : infos Société

Un total de 1 705 migrants africain a décidé de quitter Israël volontairement en février, a déclaré jeudi le ministre de l'intérieur Gidéon Saar.

Ce nombre est le plus important en un mois, suivant 765 départ en janvier, 325 en décembre et 63 en novembre.

Saar crédite ce chiffre au nouvel amendement anti-infiltration, à l'ouverture du centre de détention de Holot pour les migrants africains, une plus grande sévérité contre les israéliens qui embauchent des migrants clandestins, l'octroi d'une prime qui est passé de 1500$ à 3500$, et un climat général qui selon lui n'est pas gratifiant pour ceux qui émigrent en Israël illégalement.

Il a également contesté l'hypothèse largement soutenue que ce nombre est principalement composé de personnes qui ont été détenues à Holot et qui sont tombées d'accord de quitter le pays afin de ne pas rester en prison. Selon Saar, sur les 1 705, seulement 64, soit 3,7%, venaient de Holot ou de la prison de Saharonim, le reste vivait dans des villes israéliennes.

L'exode massif des villes israéliennes est une nouvelle preuve que ce sont principalement des travailleurs migrants qui ont débarqué ici pour le travail. Une fois qu'ils commencent à comprendre que leurs chances de vie et de travail de longue durée dans les villes israéliennes diminuent, ils préfèrent quitter le pays volontairement.

Les migrants qui quittent le pays ont soit décidé de retourner dans leur propre pays, dans le cas du Soudan et de l'Erythrée ce retour pourrait signifier faire face à des persécutions, ou dans des pays tiers comme l'Ouganda qui ont accepté de les absorber.