Israël : infos Société

2 105 349 enfants commencent la nouvelle année scolaire aujourd'hui, dans les maternelles et écoles à travers le pays.

149 705 d'entre eux sont des étudiants qui entrent dans leur première année d'école, selon le ministère de l'éducation, comparativement à 112 750 qui entrent dans leur 12e et dernière année d'études.

Par ailleurs, 164 999 membres du corps enseignant commencent leur nouvelle année.

Selon le ministère de l'éducation, la nouvelle année scolaire a été lancée dans tout le pays avec seulement quelques accrocs.

Une exception se trouve dans la ville arabe de Taybeh, où les écoles restent fermées en signe de protestation à l'assassinat de Yousef Hadj Yahya, le principal de l'école Amal qui a été abattu la semaine dernière par un agresseur inconnu.

Plusieurs écoles à Ashkelon, Netanya et Pardes Hana resteront également fermées, alors que les parents protestent contre des mesures de sécurité insuffisantes et la surpopulation.

La police israélienne a dit avoir mobilisé 5 000 membres de son personnel et bénévoles dans la préparation de la nouvelle année scolaire, à la fois pour assurer la sécurité et la circulation aux alentours des écoles.

Le président Réouven Rivlin a ouvert la nouvelle année avec une visite d'état aux écoles appartenant à l'organisation Zichron Ménachem, qui aide les enfants atteints du cancer.

Rivlin a félicité les élèves pour leur résistance face à l'adversité et leur a souhaité un prompt et complet rétablissement. Il a demandé aux élèves de lui écrire personnellement pour lui faire savoir quand ils auront récupéré et seront retournés dans des écoles ordinaires.

Dans l'ensemble, c'est un bon début pour la nouvelle année scolaire et un soulagement pour de nombreux parents, qui, jusqu'à il y a quelques jours étaient confinés dans des abris avec leurs enfants pendant l'été et l'opération antiterroriste Bordure Protectrice à Gaza.

Le ministère de l'éducation avait dit que malgré les hostilités avec les terroristes de Gaza l'année scolaire commencerait comme d'habitude, mais les écoles du sud du pays, où les populations ont été le plus durement touchées par les tirs aveugles de roquettes et d'obus de mortier, avaient dit qu'elles ignoreraient ces directives et qu'il n'y aura pas de reprise des cours tant que les combats se poursuivaient.