Israël : infos Société

Avant un vote sur le budget de l'état, un récent sondage a révélé que les israéliens soutiennent généralement la réduction du budget de la défense en faveur des services sociaux, mais constate que l'armée israélienne est l'institution gouvernementale la plus fiable pour la population, et de loin.

L'Institut de la Démocratie en Israël (IDI) a publié ce mercredi sont enquête de juillet "Indice de Paix", menée avec l'Université de Tel Aviv. Le sondage comprenait 600 répondants, qui ont été contactés dans des interviews téléphoniques.

Lorsqu'on leur a demandé de choisir l'institution nationale la plus digne de confiance, 51% ont choisi l'armée israélienne, 22,7% la cour suprême et seulement 3,1% la Knesset. Parmi les répondants juifs, l'armée israélienne obtient un score de 61%.

Pas moins de 80% ont déclaré que l'armée israélienne peut encore être classée comme "armée du peuple", et un pourcentage similaire dit être fier de Tsahal.

Il a été question de mettre fin au service militaire obligatoire et de faire de Tsahal un armée de métier. Interrogés sur la question, 73,6% ont dit vouloir que continue le service obligatoire, tandis que 21% veulent qu'on passe à une armée de métier.

Cependant, malgré le soutien à Tsahal, 57% des répondants disent vouloir que des fonds soient transfères du budget de la défense à des programmes sociaux, contre 37% qui s'y opposent.

Le budget de la défense est trop élevé pour 41% de la population, contre 26% qui soutiennent le niveau actuel, et 20% qui disent que le budget est trop faible.

Alors que 39% des juifs ont déclare que les hauts responsables de la défense exagèrent les menaces sécuritaires pour accroître le budget, pas moins de 51% sont en désaccord avec cette déclaration.

Le sondage a également posé des questions sur le processus "de paix" avec l'autorité palestinienne, et a constaté que plus de 57% des juifs sont modérément ou fortement en faveur du processus.

Fait révélateur, plus de 74% des personnes interrogées ont déclaré que les pourparlers ne mèneront pas à la paix de sitôt, avec 38,9% disant ne pas croire du tout que les négociations puissent un jour aboutir à la paix.