Israël : infos Société

Un an après. L’effroi est toujours palpable. La plaie bien ouverte n’est d’ailleurs pas prête de se refermer. En tout cas certainement pas pour ceux qu’on a baptisés la “génération Bataclan” au lendemain des attentats qui ont frappé Paris, faisant 130 morts et plus de 400 blessés.

Ils sont jeunes, entre 25 et 35 ans, habitent la capitale et ses environs. Ils auraient eux aussi pu être visés par les terroristes de l’Etat islamique le 13 novembre dernier, au Bataclan, au Petit Cambodge, au Carillon, à la Bonne Bière, au Comptoir Voltaire, à la Belle équipe ou encore au Stade de France. Ils y pensent d’ailleurs quotidiennement et ont appris, pour certains, à vivre “autrement”.

"Quand je suis dans une salle close ou dans un lieu public, comme au cinéma ou au théâtre, je suis angoissée et je recherche immédiatement les sorties de secours", confie Sophie, 26 ans, avocate.