Israël : infos Société

Les mères des trois adolescents israéliens kidnappés et assassinés par des terroristes arabes en 2014 participeront à la cérémonie d’allumage des torches cette année, marquant le Jour de l’Indépendance d’Israël.

Le site israélien Aroutz 7 a parlé de cet honneur à Racheli Fraenkel, la mère de Naftali Fraenkel.

« C’était un honneur très inattendu », a déclaré Racheli. « Personnellement, j’ai le sentiment que ce n’est pas pour nous. C’est pour cette nation incroyable qui s’est unie dans les moments difficiles et qui, avec la volonté de D.ieu, saura comment rester unie à l’avenir. »

Elle a dit que leur participation à la cérémonie d’allumage représente « un esprit que nous pouvons trouver partout en Israël. Il y a tellement de personnes qui ont subi des pertes et qui ont choisi de faire de bonnes choses avec leur vie à partir de ce moment-là. »

« Notre devise était l’unité, et elle l’est toujours. Elle a grandi parmi les gens. Elle a grandi grâce à l’engagement mutuel de tous et nous pensons sincèrement qu’il y a des choses qui pourraient être faites pour que cette unité soit ressentie au quotidien et pas seulement dans des circonstances tragiques. »

Iris Yifrah, la mère d’Eyal Yifrah, a déclaré que dans ces moments-là la douleur de leur perte refait surface, mais que le sentiment que le peuple d’Israël embrasse et renforce les trois familles en résulte également.

« Nous apprenons à vivre une nouvelle vie. Il n’y a pas de compréhension, mais de l’adaptation. Nous essayons de toutes nos forces, même quand c’est très difficile, de comprendre que nous continuons dans la voie de nos fils, de nous réjouir même quand c’est difficile et de pleurer quand nous sentons que nous en avons besoin. »

Bat Galim Sha’ar, la mère de Gilad Sha’ar, a décrit l’activité sociale et publique des trois mères et leur désir de canaliser l’unité du peuple Juif, exprimée en temps de douleur, afin de faire de cette unité une expression du bien.

« Nous ne sommes pas naïves, mais au bout du compte, même après tous les désaccords majeurs, il y a au fond quelque chose de réel que nous avons expérimenté, et nous ne pouvons pas le nier », a déclaré Fraenkel.