Israël : infos Société

Les sanctions américaines, ainsi que l’épidémie de coronavirus, ont fait basculer l’économie iranienne, a rapporté Israël Hayom.

Selon les informations du Fonds Monétaire International (FMI), les bénéfices de l’Iran pour cette année seront de 2 milliards de dollars – trente fois moins que pendant la période précédant la mise en œuvre des sanctions américaines.

Actuellement, l’Iran vend moins de 200 000 barils de pétrole brut par jour, et peut-être moins de 100 000, contre près de 4 millions par jour en 2017.

Au moins 40% du budget de l’Iran est basé sur les ventes de pétrole brut du pays, et une partie supplémentaire et importante de ses bénéfices dépend du pétrole.

Israël Hayom a cité le ministre iranien des finances, Farhad Dejpasand, qui a admis que « nous ne tirons aucun profit du pétrole brut ». Même si les sanctions sont levées, a-t-il dit, le pays « ne pourra pas couvrir ses pertes. Nous devons trouver de nouvelles sources de revenus. »

Les principaux clients pétroliers de l’Iran étaient la Chine et l’Inde, qui se sont tous deux tournées vers la Russie, l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis pour leurs besoins pétroliers.

Selon Dejpasand, l’économie iranienne devrait diminuer de 15% cette année, perdant près de 70 milliards de dollars. Cependant, le FMI s’attend à une baisse moins drastique, autour des 6%.

Avant l’épidémie de coronavirus, le déficit de l’Iran atteignait 70% de son budget.

Dimanche, l’Iran a signalé que 125 personnes étaient décédées du virus. Pendant ce temps, la devise iranienne, le rial, chutait après que sa banque centrale ait annoncé une inflation de 41,3%. L’Iran compte actuellement 10 millions de chômeurs, pour un taux de chômage de près de 20%.