Israël : infos Société

Le professeur Roni Gamzu, en charge de l’effort national contre le coronavirus, a recommandé jeudi au cabinet coronavirus que les écoles et les centres commerciaux soient fermés à partir de la semaine prochaine pendant tout le mois hébreu de Tishrei qui commence à Rosh Hashana vendredi soir prochain.

Après les fêtes, le professeur Gamzu recommande que les écoles ne reprennent que jusqu’à la quatrième année et que les restaurants ne soient autorisés à ouvrir que jusqu’à 17 heures.

Il a été rapporté hier soir que le cabinet coronavirus déciderait aujourd’hui entre un verrouillage à grande échelle tel que recommandé par le ministre de la santé Yuli Edelstein ou une mise en œuvre plus limitée des restrictions pendant les fêtes. En fin de compte, le cabinet a décidé de ne soulever que la recommandation de Gamzu pour examen aujourd’hui.

Gamzu a expliqué aux ministres que le problème est qu’Israël connait déjà des taux de morbidité élevés alors qu’il entre dans une période de risques encore plus grands pendant les fêtes et ensuite la saison de l’hiver.

Après quatre semaines de verrouillage presque total, Gamzu propose d’examiner les données de cette période et de passer à un aperçu des « restrictions limitées » pendant au moins deux semaines supplémentaires.

Gamzu a noté que l’épidémie de coronavirus parmi les minorités arabes et ‘haredi continue d’être sévère, mais les niveaux de morbidité ont également augmenté au sein de la population générale. « Le taux élevé de tests positifs (15% dans la société ‘haredi, 11% dans la société arabe et 6-7% dans la population générale) montre une morbidité latente persistante qui intensifie la propagation de la maladie ».

Gamzu a en outre noté que la proportion de patients âgées de 60 ans et plus augmente progressivement et pourrait bientôt atteindre un point de rupture. Il a ajouté que « les rassemblements des fêtes (repas, coutumes, prières, tourisme, évènements) sont une recette sure pour augmenter la morbidité ».

Gamzu a noté que le niveau de soins prodigués aujourd’hui dans les hôpitaux est bon. Cependant, il peut y avoir une forte baisse de la qualité en raison de l’augmentation du nombre de patients. « Le personnel médical est à la hauteur du défi, mais il est frustré par l’augmentation continue de la morbidité, le manque de mesures significatives pour la réduire et ce qui semble être l’indifférence du public », a écrit Gamzu.