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Le prince Hamzah bin Hussein de Jordanie, qui a été démis de ses fonctions il y a 16 ans, a publié hier une vidéo affirmant qu’il s’agissait peut-être de sa « dernière communication » avec le monde extérieur, dans laquelle il accuse les autorités locales de « rupture de la gouvernance, corruption et incompétence ». Hamzah a déclaré qu’il avait été assigné à résidence et « on lui avait dit de rester chez lui et de ne contacter personne. »

Selon un rapport publié par The Guardian, à la suite de la tentative de coup d’état de samedi contre le roi Abdallah II, les routes menant au palais de Hamzah ont été bloquées par les services de sécurité qui patrouillaient à l’entrée de la capitale, Amman.

Le chef de l’armée jordanienne, Yusef Ahmed al-Hunait, a déclaré qu’il avait été « invité à arrêter les mouvements et les activités qui étaient utilisés pour cibler la sécurité et la stabilité du royaume. »

Selon le site d’information jordanien Petra, parmi les personnes arrêtées lors d’une rafle à la suite des évènements de samedi, il y avait Hassan ben Zaid, qui a servi d’envoyé du royaume en Arabie Saoudite et est le frère d’un haut responsable des renseignements jordaniens assassiné par Al-Qaida lors d’une attaque en 2009 qui a également coûté la vie à cinq membres de la CIA ainsi qu’à Basem Ibrahim Awadallah, un proche collaborateur du roi Abdallah I. Une déclaration des autorités jordaniennes mentionnant le complot présumé parle d’un « plan avancé avec des liens régionaux. »