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Les sites du patrimoine juif de Judée-Samarie sont systématiquement vandalisés et détruits par les arabes locaux, selon un groupe de surveillance qui surveille les sites archéologiques de la région.

Adi Shragai, organisateur des opérations de l’organisation Shomrim Al HaNetzach, a déclaré dans une interview à Arutz Sheva que le phénomène des vandales arabes ciblant des sites archéologiques en Judée-Samarie s’est aggravé ces dernières années.

« Malheureusement, ces dernières années, nous avons reçu de plus en plus de rapports de randonneurs et de personnes sur le terrain concernant la destruction d’antiquités en Judée-Samarie, sans application de la loi. Nous avons tout de suite compris que quelque chose d’important – et de terrible – se passait ici. »

La destruction ciblée des sites archéologiques en Judée Samarie, a déclaré Shragai, est effectuée en partie par des voleurs d’antiquités arabes, mais aussi dans le cadre d’accaparements de terres arabes illégales, avec des constructions non autorisées ciblant des sites historiques. Les agriculteurs arabes ciblent également souvent les sites archéologiques à détruire, préparant la terre pour les travaux agricoles.

Contrairement aux sites archéologiques situés à l’intérieur de la Ligne verte d’avant 1967, qui relèvent de la protection directe de l’autorité des antiquités d’Israël, les sites de Judée-Samarie sont sous l’autorité de l’officier d’état-major de l’archéologie, un bureau de l’administration civile du ministère de la défense pour la Judée et la Samarie.

En raison des ressources limitées du bureau, a déclaré Shragai, l’application des lois protégeant les sites archéologiques de Judée-Samarie a été laxiste.

« L’administration civile n’applique par les lois, notre objectif a donc été la création d’une division de Judée-Samarie de l’autorité des antiquités d’Israël. »

De grands sites, tels que Sebastia en Samarie, ont été la cible de vandales, a poursuivi Shragai, les principaux sites étant détruits ou endommagés, certains vandalisés par des graffitis. Dans certains cas, le drapeau de l’OLP a été hissé sur les sites.

Lors d’une récente tournée avec le ministre des communications Yoaz Hendel du site de Tel Arumeh dans la région de Sh’hem (Naplouse) en Samarie, par exemple, il a été découvert qu’une mosquée de quatre étages dédiées aux terroristes, surnommée la mosquée des « martyrs », avait été construite.

« Au milieu de la tournée avec le ministre, nous avons vu comment les vandales avaient rasé le haut du site, détruisant des antiquités. »

Le site, qui abrite les ruines d’une forteresse hasmonéenne, est également mentionné dans la Bible comme la maison de Gédéon.

Malheureusement, selon Shragai, les dommages sont plus la règle que l’exception. Une enquête récente sur 365 sites archéologiques majeurs en Judée-Samarie a révélé qu’environ 80% avaient subi des dommages modérés ou graves aux mains de vandales.

« C’est une catastrophe pour notre patrimoine national. Cela rappelle ce que fait ISIS. Trois mille ans d’histoire juive ont été effacés en peu de temps. Vous ne pouvez pas restaurer les sites archéologiques détruits. »