Israël : infos Société

Israël pourrait être bien placé pour obtenir une immunité collective à la suite de la vague actuelle d'Omicron, a déclaré lundi un ancien haut responsable de la santé.

Le professeur Hezy Levy, ancien directeur général du ministère israélien de la Santé, a déclaré à Reshet Bet lundi matin qu'à la fin de la vague actuelle d'épidémies, la plupart des Israéliens auront été soit vaccinés contre le COVID, soit auront une immunité naturelle contre le virus.

« À la fin de cette vague, la plupart des Israéliens seront guéris ou auront été vaccinés. Nous voyons qu'en Afrique du Sud, les infections ont atteint un pic, mais maintenant elles ont commencé à baisser. »

Les taux de vaccination en Afrique du Sud restent bien inférieurs à ceux de l'Occident, avec un peu plus d'un quart des Sud-Africains entièrement vaccinés contre le SRAS-CoV-2.

Pourtant, le nombre de nouveaux cas signalés en Afrique du Sud a considérablement diminué après avoir culminé le 12 décembre, lorsque le pays a signalé un record historique de 37 875 nouveaux cas diagnostiqués en une seule journée. Dimanche, le nombre de nouveaux cas est tombé à seulement 4 357.

Malgré l'intensité de la vague, l'Afrique du Sud n'a pas enregistré d'augmentation substantielle des décès liés au COVID, la dernière indication que la variante Omicron - qui est devenue la souche dominante en Afrique du Sud début décembre - est beaucoup moins virulente que les variantes précédentes.

En ce qui concerne la campagne de vaccination récemment lancée par Israël offrant une quatrième dose du vaccin aux personnes âgées et aux travailleurs de la santé, Levy, a déclaré que le vaccin « réduit les infections graves et les hospitalisations par rapport à la variante Delta ».

« Il y a une certaine augmentation du nombre, mais le nombre de personnes gravement malades est plus faible et se situe principalement parmi les non vaccinés. »