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Des preuves écrites et vivantes de l'histoire de la vieille ville de Jérusalem fournissent la preuve qu'un bâtiment controversé situé près de la porte de Jaffa et connu sous le nom d'hôtel Petra appartenait à des Juifs jusqu'en 1931.

L'association juive Ateret Cohanim est récemment entrée dans l'établissement après l'avoir acheté au Patriarcat grec orthodoxe il y a 20 ans. Bien que l'acquisition ait reçu toutes les autorisations légales nécessaires, des éléments arabes et ecclésiastiques mènent maintenant une campagne de pression internationale pour empêcher toute présence juive sur le site.

Les recherches historiques montrent cependant que l'hôtel appartenait à deux familles juives tout au long du XIXe et du début du XXe siècle.

Pendant le mandat britannique, l'hôtel était un pôle d'attraction pour les dirigeants juifs et britanniques. En 1918, la première pierre de l'Université hébraïque de Jérusalem y fut posée. Des mariages ont également eu lieu et l'hôtel a été fréquemment visité par des dignitaires qui arrivaient dans la ville, dont le haut-commissaire de Palestine Herbert Samuel, le premier grand rabbin ashkénaze d'Israël Abraham Isaac Kook et d'autres.

Les émeutes de 1929 ont finalement conduit le propriétaire de l'hôtel à l'époque, Yerachmiel Amdursky, à abandonner l'établissement. La petite-fille d'Amdursky, Zippora Ansbacher, a confirmé que c'était le cas lors d'une conversation avec Israel Hayom.

Ansbacher, dont le mari Mordechai a été témoin au procès du responsable nazi Adolf Eichmann et a été le premier président du musée de l'Holocauste de Yad Vashem, possède un certain nombre d'objets, tels que des plaques portant le logo de l'hôtel et une annonce de journal pour l'hôtel, que sa famille avait gardé, qu'on appelait alors l'hôtel Amdursky.