Israël : infos Société

Le nombre de policiers qui démissionnent est en augmentation, en raison des bas salaires et du travail difficile, a rapporté le Yediot Aharonot.

Selon les données consultées par Yediot Aharonot, depuis que le ministère des Finances a signé un accord sur les salaires des policiers, 101 ont démissionné - toutes en mai 2022.

Le nombre représente un record et la situation ne devrait qu'empirer : 71 % de ceux qui ont démissionné l'ont fait en raison de bas salaires, et le commissaire de police Yaakov Shabtai se bat avec le ministère des Finances pour augmenter les salaires des officiers et améliorer leurs conditions de travail. .

"La démission de plus de 100 policiers en un mois équivaut à la fermeture d'un commissariat entier", a déclaré un haut responsable de la police.

De janvier à mai de cette année, le District Sud a vu la démission de 90 policiers et le recrutement de 78 ; dans le district côtier, 85 officiers ont démissionné et 50 ont été recrutés.

Dans le district central, la situation est encore pire : 116 agents ont démissionné et seulement 61 ont rejoint les forces de police. Dans le nord d'Israël, qui lutte constamment contre la criminalité dans le secteur arabe, 78 officiers ont démissionné et 47 ont été recrutés. Dans le district de Tel-Aviv, 108 officiers ont démissionné et 58 ont été recrutés. Au service de la circulation, 40 agents ont démissionné et seulement 17 autres les ont remplacés.

Yediot Aharonot a également pu accéder à trois fiches de paie de patrouilleurs récemment entrés dans la police par sentiment de mission. Chacun d'eux gagne 6 700 NIS nets par mois.

"Je me suis enrôlé par sentiment de grande mission, mais avec un tel salaire, je ne pourrai pas tenir très longtemps", a déclaré l'un d'eux. "Je suis marié et j'ai des enfants dont je dois subvenir aux besoins, et il est très difficile de remplir nos obligations financières, sans parler du travail épuisant d'être policier."