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Le procureur général iranien, Mohammad Jaafar Montazeri, a annoncé la dissolution de la police de la moralité à la suite du passage à tabac de Mahsa Amini, 22 ans, et des mois de protestations généralisées qui ont suivi.

Samedi, les autorités iraniennes ont déclaré qu'elles révisaient une loi vieille de plusieurs décennies qui oblige les femmes à se couvrir la tête en public, a rapporté l'AFP.

"Le parlement et le pouvoir judiciaire travaillent (sur la question)" pour savoir si la loi doit être modifiée, a déclaré à l'époque le procureur général iranien Mohammad Jafar Montazeri, ajoutant que "l'équipe d'examen s'est réunie mercredi avec la commission culturelle du parlement "et verra les résultats dans une semaine ou deux."

Montazeri n'a pas précisé ce qui pourrait être modifié dans la loi par les deux corps, qui sont en grande partie aux mains des conservateurs.

L'annonce intervient alors que les manifestations en Iran se poursuivent après la mort de Mahsa Amini, 22 ans, le 16 septembre, après son arrestation pour violation présumée du code vestimentaire strict du pays pour les femmes, basé sur la charia.

Des centaines de manifestants ont été tués en plus de deux mois de troubles à l'échelle nationale, dont des dizaines de mineurs. En outre, au moins six personnes ont jusqu'à présent été condamnées à mort.

Le président Ebrahim Raisi a déclaré samedi que les fondements républicains et islamiques de l'Iran étaient constitutionnellement enracinés.

"Mais il existe des méthodes de mise en œuvre de la constitution qui peuvent être flexibles", a-t-il ajouté dans des commentaires télévisés.