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Israël : infos Société

« Ne serait-ce que pour un jour sacré »

« Ne serait-ce que pour un jour sacré » - © Juif.org

Le chef d'état-major de Tsahal Herzi Halevi dit : « Le Jour du Souvenir nous oblige à nous rassembler et à nous concentrer sur les choses qui nous relient. »

« Parmi les nombreux soldats tombés au combat dont nous honorons la mémoire cette semaine, la figure de feu Yonatan Boyden vient à l'esprit. En tant que jeune homme, Yonatan et ses parents ont immigré en Israël depuis le Royaume-Uni. Je l'ai rencontré pour la première fois lorsque je l'ai interviewé pour la Compagnie "Orev" de la Brigade des Parachutistes. Quand il a parlé de son désir d'être un soldat de combat et de protéger le pays dans lequel il a immigré, j'ai vu une étincelle dans ses yeux. Je l'ai accueilli dans la compagnie et je savais qu'il serait un excellent soldat et un vrai frère d'armes.

Yonatan a subi de graves blessures au combat à Jabal Sejoud au nord de la zone de sécurité au Liban et est mort de ces blessures quelques jours plus tard. Il aimait la vie et était prêt à risquer la sienne pour le bien de l'État d'Israël.

C'est là que notre indépendance prend forme - le lieu où le choix de la vie rencontre la volonté de la sacrifier pour défendre l'État d'Israël. Chaque année, je constate une fois de plus à quel point la mort de Yonatan fait mal à sa famille. Tout comme elles, de nombreuses familles en Israël souffrent, car le chagrin ne fait pas de discrimination. Il pourrait frapper à la porte de n'importe quelle famille dont les fils et les filles servent dans l'armée.

Le Jour du Souvenir établit un lien profond entre chaque individu et la nation. Cette année, précisément à l'ombre des tensions, nous devons nous concentrer sur nos propres souvenirs personnels et nous envelopper de leur force humaine. Le Jour du Souvenir nous oblige à nous rassembler et à nous concentrer sur les choses qui nous relient. Nous devons respecter les cimetières et veiller à ce qu'ils ne se transforment pas en lieux de dispute.

Il y a un pouvoir assourdissant dans la retenue et le silence. S'unir à nos proches décédés ne sera pas possible dans l'agitation de la dispute.

Trente ans se sont écoulés depuis que Yonatan est mort pour sa terre bien-aimée. Le prix que lui et beaucoup d'autres ont payé de leur vie, et le prix que leurs familles ont payé dans leur mort, nous obligent à être dignes de leur sacrifice.

Au moment de l'unité, chacun de nous porte avec lui quelqu'un qui est tombé. Lors des cérémonies, il faut se réduire à la seule douleur de sa perte et s'y accrocher comme un bouclier contre tout autre bruit. À ce moment-là, nous devons seulement nous souvenir, pleurer et rendre hommage,

Ne serait-ce que pour un instant,

Ne serait-ce que pour un jour sacré. »

Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 52 minutes