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9 commentaires
12.884 juifs sont arrêtés, dont 4.051 enfants et 5.802 femmes. La très grande majorité reste au Vel d'Hiv alors que d'autres sont directement emmenés en autobus vers le camp de Drancy.
Le Vel d'hiv sert alors de prison provisoire. Pendant cinq jours, 7.000 personnes vont tenter de survivre sans nourriture et avec un seul point d'eau. Ceux qui tentent de s'enfuir sont immédiatement abattus. Une centaine de prisonniers se suicidra.

La rafle du Vel d'hiv représente à elle seule plus du quart des 42.000 Français juifs envoyés à Auschwitz en 1942.

Seules 811 personnes en reviendront.

Envoyé par Jacqueline_013 - le Dimanche 26 Avril 2009 à 09:58
La rafle du 11 septembre 1942 se faisait-elle pressentir ?
>> Il faut replacer la région dans le contexte historique. On l'oublie, mais après l'invasion allemande, le Nord - Pas-de-Calais est rattaché à Bruxelles et pour fuir il faut donc passer deux lignes de démarcation.
Plus qu'une zone occupée, c'est une zone interdite, c'est-à-dire sous haute surveillance, et le littoral, proche de l'Angleterre, constitue même une zone rouge à l'intérieur de cette zone interdite. À la mi-décembre 1940, l'Allemagne ordonne d'ailleurs l'évacuation de toutes les personnes représentant à ses yeux un danger pour le Reich, c'est-à-dire les juifs. Et les toutes premières rafles ont lieu à Dunkerque, Calais, Boulogne et jusqu'à Béthune.
La finalité de ces rafles n'est pas encore la déportation. Les juifs sont envoyés dans des camps en France. Mais quelques mois plus tard ils feront de toute façon partie des convois vers l'Allemagne. L'année 41 marque le début des interdits pour les juifs, qui vivent de plus en plus difficilement.
En juin 42, ils sont recensés et doivent porter l'étoile jaune. En juillet, c'est la rafle du Vel' d'Hiv et le 11 septembre, le jour de Roch Hachanna, le nouvel an juif, une autre grande rafle est organisée dans notre région et en Belgique. On le sait moins, mais elle est équivalente au Vel' d'Hiv.
Envoyé par Jacqueline_013 - le Dimanche 26 Avril 2009 à 10:02
Izieu est un petit village perché au dessus d’un bras du Rhône à la frontière de trois départements français : l’Ain, l’Isère et la Savoie. La célébrité de ce village découle de la tragédie qui y survint le 6 avril 1944.


Ce jour là quarante quatre enfants juifs et leurs sept éducateurs sont arrêtés par les agents de la Gestapo de Lyon, ayant à leur tête Klaus Barbie, accompagnés d’un bataillon de la Wehrmacht.

Seule une éducatrice survivra à la rafle et à la déportation. Lea Feldblum témoignera en 1987 au procès de Barbie à Lyon. Barbie sera condamné pour le crime d’Izieu.

Sur la petite route qui mène au village, quelques centaines de mètres avant l’église légèrement en retrait, le hameau de Lélinaz abrite la maison qui servit de colonie pour les enfants juifs réfugiés.

Cette maison est proposée à Sabine Zlatin par le sous-préfet de Belley (Ain), Pierre-Marcel Wiltzer, pour créer une colonie d’enfants au printemps 1943.
Sans toutefois les nommer, le sous préfet sait qu’il s’agit d’enfants juifs provenant de Lodève dans l’Hérault, qu’il faut soustraire au danger. Il propose la maison du hameau de Lélinaz à l’entrée d’Izieu en retrait de la route de Belley, à l’abri.
Sabine Zlatin accepte et entame avec son mari, Miron les démarches pour amener les enfants et recruter les éducateurs qui en prendront soin.

Certains des enfants sortent des camps du sud de la France, ainsi Mina et Claudine Halaunbrenner étaient internées à Rivesaltes avec l'ensemble de la famille.



Fiche de Mina Halaunbrenner à Rivesaltes .
Photographie Dorot source AD 66
















Peu à peu la maison se remplit, le nombre d’enfants ne cesse de croitre jusqu’au mois de septembre 1943, ils sont alors soixante quatre à se répartir dans les dortoirs du premier étage et le bâtiment annexe où dorment les plus grands.

En septembre 1943, Izieu à la suite de l’invasion de la zone italienne par la Wehrmacht est à nouveau en danger, certains parents réussissent à chercher leurs enfant et à fuir, d’autres sont déportés où cachés et les enfants obligés de rester à la colonie.

A la rentrée scolaire d’octobre une jeune institutrice est nommée par Vichy et les enfants sont scolarisés dans une salle de la maison, les aînés sont envoyés au collège de Belley.
Gabrielle Perrier restera en poste jusqu’aux vacances de Pâques 1944. Le 6 avril 1944 correspond au jeudi saint, premier jour des vacances scolaires.

Sabine Zlatin tente de liquider, sur les instructions de l’OSE et du réseau Garel, la maison d’Izieu mais n’y parvient pas. Il est difficile de trouver un refuge pour les enfants.
Le danger se rapproche, le 7 janvier 1944 vers 16 h le docteur Albert Bendrihem, médecin juif à Brégnier–Cordon, exerçant malgré les lois antisémites de Vichy est arrêté à Glandieu un hameau situé à quelques kilomètres d'Izieu.

Agé de 37 ans le docteur Bendrihem né à Oran, est bien connu des habitants de la région. Il a résidé avec sa famille à Izieu, puis à Brégnier et enfin à Glandieu. transféré à Lyon puis à Drancy il est déporté par le convoi 67.





En février, la Gestapo arrête le personnel de l’OSE à Chambéry.


La colonie n’est toujours pas démantelée et la rafle survient le jeudi 6 avril 1944, alors que tous viennent d’être appelés pour le petit déjeuner.
Léon Reifmann qui arrive de Belley avec deux adolescents, est le seul à pouvoir s’échapper par une fenêtre de l’escalier il saute et rejoint le bois derrière la maison. Sa sœur Sara, son neveu Claude et ses parents sont arrêtés.

Sabine Zlatin absente a moment de la rafle, revient à la colonie quand les gendarmes français cessent la surveillance de la maison.

Les quarante quatre enfants et les sept éducateurs sont acheminés par camion à Lyon au fort Montluc, puis à Drancy.

Quarante deux enfant et six éducateurs sont déportés à Auschwitz où ils sont gazés à l'arrivée. Lea Feldblum survit et témoigne au procès de Klaus Barbie en 1987.


Miron Zlatin, directeur de la colonie,Théo Reis et Arnold Hirsch sont déportés par le convoi 73 au départ de Drancy et sont assassinés au camp de Reval ( Talinn, Estonie).



Envoyé par Jacqueline_013 - le Dimanche 26 Avril 2009 à 10:06
suite enfants de la colonie..
rafle d’Izieu.




La colonie


Izieu est un petit village perché au dessus d’un bras du Rhône à la frontière de trois départements français : l’Ain, l’Isère et la Savoie. La célébrité de ce village découle de la tragédie qui y survint le 6 avril 1944.


Ce jour là quarante quatre enfants juifs et leurs sept éducateurs sont arrêtés par les agents de la Gestapo de Lyon, ayant à leur tête Klaus Barbie, accompagnés d’un bataillon de la Wehrmacht.

Seule une éducatrice survivra à la rafle et à la déportation. Lea Feldblum témoignera en 1987 au procès de Barbie à Lyon. Barbie sera condamné pour le crime d’Izieu.

Sur la petite route qui mène au village, quelques centaines de mètres avant l’église légèrement en retrait, le hameau de Lélinaz abrite la maison qui servit de colonie pour les enfants juifs réfugiés.

Cette maison est proposée à Sabine Zlatin par le sous-préfet de Belley (Ain), Pierre-Marcel Wiltzer, pour créer une colonie d’enfants au printemps 1943.
Sans toutefois les nommer, le sous préfet sait qu’il s’agit d’enfants juifs provenant de Lodève dans l’Hérault, qu’il faut soustraire au danger. Il propose la maison du hameau de Lélinaz à l’entrée d’Izieu en retrait de la route de Belley, à l’abri.
Sabine Zlatin accepte et entame avec son mari, Miron les démarches pour amener les enfants et recruter les éducateurs qui en prendront soin.

Certains des enfants sortent des camps du sud de la France, ainsi Mina et Claudine Halaunbrenner étaient internées à Rivesaltes avec l'ensemble de la famille.



Fiche de Mina Halaunbrenner à Rivesaltes .
Photographie Dorot source AD 66
















Peu à peu la maison se remplit, le nombre d’enfants ne cesse de croitre jusqu’au mois de septembre 1943, ils sont alors soixante quatre à se répartir dans les dortoirs du premier étage et le bâtiment annexe où dorment les plus grands.

En septembre 1943, Izieu à la suite de l’invasion de la zone italienne par la Wehrmacht est à nouveau en danger, certains parents réussissent à chercher leurs enfant et à fuir, d’autres sont déportés où cachés et les enfants obligés de rester à la colonie.

A la rentrée scolaire d’octobre une jeune institutrice est nommée par Vichy et les enfants sont scolarisés dans une salle de la maison, les aînés sont envoyés au collège de Belley.
Gabrielle Perrier restera en poste jusqu’aux vacances de Pâques 1944. Le 6 avril 1944 correspond au jeudi saint, premier jour des vacances scolaires.

Sabine Zlatin tente de liquider, sur les instructions de l’OSE et du réseau Garel, la maison d’Izieu mais n’y parvient pas. Il est difficile de trouver un refuge pour les enfants.
Le danger se rapproche, le 7 janvier 1944 vers 16 h le docteur Albert Bendrihem, médecin juif à Brégnier–Cordon, exerçant malgré les lois antisémites de Vichy est arrêté à Glandieu un hameau situé à quelques kilomètres d'Izieu.

Agé de 37 ans le docteur Bendrihem né à Oran, est bien connu des habitants de la région. Il a résidé avec sa famille à Izieu, puis à Brégnier et enfin à Glandieu. transféré à Lyon puis à Drancy il est déporté par le convoi 67.





En février, la Gestapo arrête le personnel de l’OSE à Chambéry.


La colonie n’est toujours pas démantelée et la rafle survient le jeudi 6 avril 1944, alors que tous viennent d’être appelés pour le petit déjeuner.
Léon Reifmann qui arrive de Belley avec deux adolescents, est le seul à pouvoir s’échapper par une fenêtre de l’escalier il saute et rejoint le bois derrière la maison. Sa sœur Sara, son neveu Claude et ses parents sont arrêtés.

Sabine Zlatin absente a moment de la rafle, revient à la colonie quand les gendarmes français cessent la surveillance de la maison.

Les quarante quatre enfants et les sept éducateurs sont acheminés par camion à Lyon au fort Montluc, puis à Drancy.

Quarante deux enfant et six éducateurs sont déportés à Auschwitz où ils sont gazés à l'arrivée. Lea Feldblum survit et témoigne au procès de Klaus Barbie en 1987.


Miron Zlatin, directeur de la colonie,Théo Reis et Arnold Hirsch sont déportés par le convoi 73 au départ de Drancy et sont assassinés au camp de Reval ( Talinn, Estonie).





Les enfants
Sami Adelsheimer, 5 ans.
Il est né à Mannheim en octobre 1938, interné avec sa mère Laura au camp de Rivesaltes, il est libéré pour rejoindre la colonie de l'OSE à Palavas dans l'Hérault avant d'être envoyé à Izieu. Laura est arrêtéeà Perpignan en novembre 1943 et déportée de Drancy par le convoi 62.


Hans Ament, 10 ans
Il est né à Vienne, Autriche le 15 février 1934. Son père Max est arrêté à Anvers et déporté au camp de St Cyprien puis à Gurs. Max Ament est interné à nouveau à Rivesaltes le 30/10/1942 puis transféré à Gurs le 23 novembre 1942, il est déporté par le convoi 50.


Nina Aronowicz, 12 ans
Elle est née le 28 novembre 1932 à Bruxelles. Son père Szye Leib ( Léon) et sa mère Michla ( Malka) sont internés à Rivesaltes. Léon est déporté par le convoi 64, Malka par le convoi 31


Max-Marcel Balsam, 12 ans
Jean-Paul Balsam, 10 ans
Esther Benassayag, 12 ans
Elie Benassayag, 10 ans
Jacob Benassayag, 8 ans


Jacques Benguigui, 12 ans

Richard Benguigui, 7 ans

Jean-Claude Benguigui, 5 ans


Jacques Benguigui est né le 13 avril 1934 à Oran. Frère de Richard né le 29 mars 1937 et de Jean-Claude Benguigui né le 26 décembre 1938. Leur mère Fortunée Benguigui est arrêtée à Marseille et déportée par le convoi 58.
Jacques est déporté le 13 avril 1944, le jour de son 13 e anniversaire.
Fortunée Benguigui est revenue d'Auschwitz, elle est avec Ita Haunbrenner une des deux "mères d'Izieu"dont les actions courageuses aux côtés de Beate Klarsfeld ont conduit à l'arrestation de Klaus Barbie







Barouk-Raoul Bentitou, 12 ans


Majer Bulka, 13 ans
Il est né à Kalisz, Pologne en septembre 1930. Ses parents se réfugient en Belgique ou Albert son frère est né en 1939.
Moszek-Chaim et Reizel ses parents sont internés à Rivesaltes. Le père est déporté par le convoi 50 et Reizel par le convoi 31.
Albert Bulka, 4 ans
Il est né à Ougrée, Belgique en juin 1939. Frère de Majer Bulka.



Lucienne Friedler, 5 ans
Elle est née à Anvers le 18 février 1939, déportée avec sa maman Mina éducatrice à Izieu



Egon Gamiel, 9 ans.
Il est né à Argenschwang, Allemagne le 19 mai 1934. La famille se réfugie au Luxembourg. Ernst, le père est arrêté et déporté à St Cyprien puis transféré à Gurs. Gertrude est à Palavas lorsque elle est arrêtée et rejoint son mari au camp des Milles en avril 1941. Ils sont déportés par le convoi 20.



Maurice Gerenstein, 13 ans
Liliane Gerenstein, 11 ans
Maurice et Liliane sont nés le 3 janvier 1931 à Paris et le 13 janvier 1933 à Nice. Ils étaient les enfants de Chapse et de Chendla. Réfugiés à Evian, leurs parents furent déportés le 20 novembre 1943 par le convoi n°62. Le père, qui était pianiste avant guerre et qui fut trompette dans l’orchestre du camp d’Auschwitz, survécut et émigra aux Etats-Unis où il devint compositeur de musique de film.


Henri-Chaïm Goldberg, 13 ans
Joseph Goldberg, 12 ans


Mina Halaunbrenner, 8 ans
Claudine Halaunbrenner, 5 ans

Mina et Claudine sont nées à Paris. Filles de Jacob et Ita Haunbrenner.
La famille Halaunbrenner avait été internée au camp de Rivesaltes du 4 au 23 novembre 1942 puis transférée au camp de Gurs.
L’aîné des quatre enfants, Léon né le 21 avril 1929 a été arrêté en même temps que son père, au foyer familial 14, rue Pierre Loti à Villeurbanne, par la Gestapo de Lyon, le 24 octobre 1943.

Jacob suite à son arrestation a été interné au fort Montluc à Lyon avant d’être exécuté par la Gestapo un mois plus tard le 24 novembre 1943 au siège de la Gestapo, à l’école de Santé militaire de Lyon. C’est le second fils, Alexandre né en 1935 qui le découvrit à la morgue percé de dix-sept balles de mitraillette. Quant au fils aîné, Léon, il fut transféré à Drancy et déporté le 17 décembre 1943 par le convoi n°63 vers Auschwitz où il fut assassiné.


Madame Halaunbrenner dut se résoudre à se séparer de Mina et de Claudine que l’OSE envoya à Izieu par le circuit Garrel.
Elle garda avec elle sa petite Monique, née le 5 décembre 1941 à Paris et son fils Alexandre. Mina et Claudine furent déportées deux mois et demi après la plupart de leurs camarades d’Izieu. Elles partirent pour Auschwitz par le convoi n°76 du 30 juin 1944. Ita Halaunbrenner fut avec Fortunée Benguigui une des deux "mères d'Izieu"dont les actions courageuses aux côtés de Beate Klarsfeld ont conduit à l'arrestation de Klaus Barbie



Georges Halpern, 8 ans
Il est né à Vienne, Autriche le 30 octobre 1935. Ses parents sont internés à Rivesaltes avec lui, Séraphine est atteinte de tuberculose elle est hospitalisée et envoyée en sanatorium dans l'Ain à Hauteville, Julius est affecté dans un G.T.E. .Georges est confié à l'OSE. Les parents survivent.



Arnold Hirsch, 17 ans
Il est né à Argenschwang le 23 mars 1927. Sa mère Ida est la soeur de Gertrude Gamiel. Max le père est interné au camp des Milles, Ida est à Palavas elleest aussi arrêtée. Le couple est déporté par le convoi 20. Arnold est à Izieu avec son cousin Egon Gamiel, déporté par le convoi 73 et assassiné à Kovno.


Isidore Kargeman, 10 ans


Renate Krochmal, 8 ans
Liane Krochmal, 6 ans
Les deux soeurs sont nées à Vienne, Autriche le 3 septembre 1935 et le 25 juillet 1937. la famille se réfugie en Belgique où Jacob le père est arrêté le 10 mai 1940 à Anvers. Il est interné au camp de Saint Cyprien puis transféré à Gurs. Amalia et les filles sont arrêtées et internées à Rivesaltes. Les parents sont déportés par le convoi 33. Siegfried le frère ainé aurait été tué lors d'une tentative de passage de la frontière Suisse.


Max Leiner, 8 ans
Il est né le 26 février 1936 à Mannheim; déporté à Gurs en octobre 1940 avec sa grand-mère Johanna Schiffmann il est interné à Rivesaltes puis confié à l'OSE.

Claude Levan-Reifman, 10 ans



Fritz Loebmann, 15 ans
Il est né à Mannheim le 12 mars 1929. Il est arrêté en octobre 1940 à Mannheim avec ses parents Julius et Mathilde et déporté à Gurs. La famille est transférée au camp des Milles en avril 1941, Julius se serait évadé du G.T.E. où il était affecté, Mathilde est déportée par le convoi 20.


Alice-Jacqueline Luzgart, 10 ans
Paula Mermelstein, 10 ans
Marcel Mermelstein, 7 ans



Theodor Reis, 16 ans
Il est né le 19 mars 1928 à Egelsbach. Arrêté avec sa mère Erna et sa grand mère Johanna Reiss, le 22 octobre 1940, la famille est déportée à Gurs.Erna, Johanna et Théo sont transférés à Rivesaltes, Théo est confié à l'OSE en septembre 1941. Erna et Johanna sont déportées par le convoi 19.

Gilles Sadowski, 8 ans



Martha Spiegel, 10 ans
Senta Spiegel, 9 ans
Martha née le 27 septembre 1933 et Senta née le 30 mars 1935, toutes deux à Vienne (Autriche),filles d'Aron et Rachel. la famille se réfugie en France, Aron et Rachel sont arrêtés en septembre 1942 et déportés par le convoi 37.



Sigmund Springer, 8 ans
Il est né le 25 mars 1936 à Vienne.

Sarah Szulklaper, 11 ans



Max Tetelbaum, 12 ans
Herman Tetelbaum, 10 ans
Ils sont nés tous deux à Anvers, Belgique; Max le 14 août 1931 et Herman le 1er novembre 1933. Fils cadets de Jankiel et Sefa. Jankel est interné à Rivesaltes en 1941. la mère et les deux enfants ainés, Gabrielle et maurice sont arrêtés à Montmélian en en avril 1944 et déportés par le convoi 72. Jankiel survit.



Charles Weltner, 9 ans



Otto Wertheimer, 12 ans
Il est né à Mannheim le le 5 février 1932, il est le fils de Wilhelm et d'Hedwige. Le 22 octobre 1940, la famille est déportée à Gurs. Le père est interné au camp des Milles, Otto et Hedwige au camp de Bompard à Marseille en 1941. Les parents sont déportés par le convoi 20, Otto est confié à l'UGIF.




Emile Zuckerberg, 5 ans
Il est né le 15 mai 1938 à Anvers, fils de Zygmund et de Serla. La famille est internée à Rivesaltes. Les parents sont déportés par le convoi 33.




Les éducateurs
Lucie Feiger, 49 ans
Mina Friedler, 32 ans
Sarah Levan-Reifman, 36 ans
Eva Reifman, 61 ans
Moïse Reifman, 63 ans
Miron Zlatin, 39 ans décédé

et Lea Feldblum, 27 ans,
seule survivante

Sources: témoignage de Sabine Zlatin et Léon Reifman au procès de Klaus Barbie, convoi73.org, archives départementales, de l'Ain, Archives départementales des Pyrénées Atlantiques, Archives départementales des Pyrénées Orientales, Archives départementales du Rhône, Archives départementales de l'Hérault, CDJC-Mémorial de la Shoah, Yivo,


Envoyé par Jacqueline_013 - le Dimanche 26 Avril 2009 à 10:09
La rafle oubliée

Septembre 1943. La petite communauté juive qui vit cachée à Ozoir-la-Ferrière est anéantie lors d’une rafle de la Feldgendarmerie. Quinze enfants et une trentaine d’adultes sont arrêtés puis déportés vers Auschwitz. Aucun n’en reviendra. Cinquante-huit ans plus tard, la mémoire collective a complètement occulté cet événement. Un rescapé, Jacques Klajnberg commémore la mémoire oubliée de ses anciens copains de classe.

La République
Publié le: 21 mai 2001

Durant la dernière guerre, Ozoir-la-Ferrière n’est encore qu’une bourgade de 600 habitants où une petite communauté de réfugiés juifs a trouvé une cachette éphémère. On s’entasse à plusieurs dans de modestes maisons de week-end le temps que les choses se calment un peu à Paris. C’est en tout cas ce que l’on espère. Jacques Klajnberg qui n’est encore qu’un gamin, se souvient de ses escapades à Ozoir dans la minuscule maison de l’avenue de Sully que son père à construite de ses mains avant guerre. Toute la famille est arrivée de Lodz en Pologne dans les années trente et s’est installée impasse des Couronnes près de Belleville. Hersz, le père de Jacques est pâtissier, sa maman, Szewa, reste à la maison et son petit frère, souffrant d’une maladie grave, est hospitalisé.

Déportée à Auschwitz

Juillet 1942. La rumeur d’une grande rafle imminente se propage dans la communauté juive de Paris. Jacques et son père décident de partir à Ozoir, comme toujours, «le temps que ça se calme». Sa mère préfère rester à Paris pour être plus proche de son fils malade. On est le 15 juillet. Le lendemain 13.000 juifs parisiens sont pris dans la nasse et internés au Vélodrome d’Hiver avant d’être déportés. Jacques n’entendra plus jamais parler de sa mère. Déportée à Auschwitz, elle avait 43 ans.

Les semaines passent. Les Klainberg ont été rejoints par des amis. Dans la minuscule maison d’Ozoir, on vit à dix-sept dans seize mètres carrés dormant à tour de rôle. Et puis un jour, n’y tenant plus les amis décident de rentrer à Paris par petits groupes. Il seront tous arrêtés.

«Tu veux te faire arrêter?»

Quelque temps plus tard, un matin, Jacques voit un soldat allemand circulant à bicyclette s’arrêter devant la maisonnette aux volets clos. Juchée en travers de la barre, en amazone, la fille du garde-barrière. Elle indique du doigt la maison. En fin d’après midi, les Allemands reviennent à trois. Jacques réussit à se cacher mais son père, lui, n’en a pas le temps. Les soldats l’emmènent. Jacques seul, au monde, leur emboîtent le pas. Il marche une cinquantaine de mètres derrière son père en sanglotant. Les gens sortent sur le pas de leur porte. Il règne un étrange silence. Face au château des Agneaux qui sert à l’époque de Kommandantur, une main le saisit à l’épaule. C’est le coiffeur, un alsacien: «Tu veux te faire arrêter aussi?». Le gosse le suit et se cache chez lui. Quelques jours plus tard, à la suite d’une mutation à la Kommandantur, le père de Jacques est relâché. Le commandant allemand a été remplacé par un officier autrichien qui visiblement ne s’intéresse guère aux juifs. Un vrai miracle. Ce n’était pas son heure. Le père et le fils se retrouvent dans leur petite maison, résignés. Jacques se souvient qu’en quelques jours, son père a vieilli de dix ans. Aujourd’hui il lance: «Ce jour-là, j’ai appris que l’on ne peut jamais dire «tous pareils»».
Envoyé par Jacqueline_013 - le Dimanche 26 Avril 2009 à 10:22
Merçi chère Jacqueline de nous rappeler ces faits précis et tellement douloureux, mais qu'il ne faudra jamais oublier!!!
Envoyé par Claude_006 - le Dimanche 26 Avril 2009 à 11:12
MERCI JACQUELINE IL FAUT FAIRE UN MAXIMUM POUR INFORMER ! NE PAS PERMETTRE A LE PEN ET AUTRES DE CONTINUER A NIER ET A DIRE : " CE N'EST QU'UN DETAIL DE L'HISTOIRE " !!!
LA SHOA EST PROGRAMME SCOLAIRE DANS LES ECOLES ? A NOUS D'INFORMER LES PARENTS !!!

voici une video : documentaire de
partie 1-
http://209.85.229.132/search?q=cache:kBP7x_IDn-QJ:fr.truveo.com/LA-RAFLE-DU-VEL-D-HIV-PARTIE-1/id/1938270959+la+rafle+du+vel+d%27hiv+VIDEOS&cd=4&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

partie 2-
http://fr.truveo.com/LA-RAFLE-DU-VEL-D-HIV-PARTIE-2/id/4115986788

duquesne aurait mieux fait de s'abstenir de commenter ce documentaire...
paris etait DESERT !!! quelle mauvaise foi ! la population n'etait pas au courant ! tu parles ! et les auditeurs du concert des allemands c'etaient quoi ? la famille de l'orchestre ? et les denonciations... et si le peuple etait si peu informe comment se fait-il que le commissaire charge de la raffle de nancy ait organise avec certains de ses hommes l'information des yehudim afin qu'ils
partent de chez eux la veille de la raffle !!! il fait partie des justes a
yad vashem !

http://209.85.229.132/search?q=cache:7W7JUpuigQIJ:www.ac-nancy-metz.fr/cinemav/desobeissance/presse.htm+commissaire+de+police+francais+qui+alerte+les+juifs+de+la+rafle&cd=8&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

Edouard Vigneron, Pierre Marie,
les policiers sauveurs des juifs de Nancy
par Lucien Lazare

Extrait du Livre des Justes pp.69-72, Editions JCLattès 1995,
avec l'aimable autorisation de l'auteur et des éditeurs
Envoyé par jocelyne d'ganya - le Lundi 27 Avril 2009 à 05:13
j'habite juste a coté de lens é g toujours eté au courant de cette rafle,le probléme aujourd'hui c ke absolument personne n'est au courant,tout le monde ignore kil y avé des juifs a lens kil ont été dépoté car il n'yen a plus a croire kils se cachent puiske meme pour yom kippour il n'y a rien il faut aller a lille ou valenciennes c honteux ke aujourd'hui personne ne soit au courant de cela aucun travail de mémoire n'a été fé
Envoyé par Loic_001 - le Lundi 27 Avril 2009 à 08:24
excuser moi Loïc vous est-il possible d' écrire vos mots en entiers , car pour moi c 'est de la phonétique ..
vous rappelez-vous ce que vous ont enseignés vos intitutrices de primaire ...
Envoyé par Jacqueline_013 - le Lundi 27 Avril 2009 à 13:53
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 49 minutes