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VidéoLa vérité sur Kemi SebaKemi Seba, le chef des néo-nazis français.
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Les contre-manifestants --un mélange hétéroclite de représentants des Eglises, de partis politiques, de syndicalistes et de citoyens de la ville-- chiffraient leur participation à 11.
000 personnes.
Plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées, a indiqué la police qui a mobilisé des milliers d'agents pour l'occasion. Des incidents ont eu lieu, selon la même source, plusieurs policiers ayant été blessés par des jets de pierres et de bouteilles. Deux fourgons de police ont également été renversés.
La manifestation annuelle du 14 février à Dresde est l'une de celles où se déplacent le plus grand nombre de néonazis allemands pour leur traditionnelle «marche funèbre» en hommage aux quelque 25.000 victimes civiles des bombardements alliés sur la ville, les 13 et 14 février 1945. La Saxe, l'Etat régional de Dresde, est celui d'Allemagne où le parti néonazi NPD est le mieux représenté avec huit députés au Parlement régional.
Mais chaque année aussi, ce mot d'ordre donne lieu à une série de contre-manifestations qui draine davantage de manifestants.
Dresde se refuse de «souiller la mémoire de ses victimes», a déclaré le maire de la ville Helma Orosz, en dévoilant une plaque commémorative.
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