English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Vidéo

L'horreur des camps de concentrations

Clip de photos sur la Shoah.
17 commentaires
La langue allemande est une des plus belles que je connaisse. HITLER LA SOUILLE ET LA VIOLE. SES ACCENTS BESTIAUX SONT INSOUTENABLES.
...De qui est la musique, extraordinaire ? Où peut-on se la procurer ?
Envoyé par Bernard_036 - le Dimanche 22 Mars 2009 à 11:13
DANS LA BIBLE IL EST DIT "LA VERITé EST ETERNELLE,LE MENSONGE DURE UN CLIN D'OEIL" (PROVERBES 12-19)
LE MENSONGE DU NAZISME NA DURER KE PEUT DE TEMPS MALGRER CES 1000 ANS DEXISTENCE ESPERER!CES ALLEMAND ONT SOUESTIMER LE PEUPLE ISRAELITES ET LE JUDAISME EN ESPERANT LES FAIRE DISPARAITRE MAIS LORDRE NOIR D'HITLER NE PEUT RIEN CONTRE HASHEM ET LA LUMIERE DU JUDAISME!D.IEU EST GRAND


DANS LA BIBLE IL EST DIT "LA VERITé EST ETERNELLE,LE MENSONGE DURE UN CLIN D'OEIL" (PROVERBES 12-19)
LE MENSONGE DU NAZISME NA DURER KE PEUT DE TEMPS MALGRER CES 1000 ANS DEXISTENCE ESPERER!CES ALLEMAND ONT SOUESTIMER LE PEUPLE ISRAELITES ET LE JUDAISME EN ESPERANT LES FAIRE DISPARAITRE MAIS LORDRE NOIR D'HITLER NE PEUT RIEN CONTRE HASHEM ET LA LUMIERE DU JUDAISME!D.IEU EST GRAND
Envoyé par Avraham_004 - le Dimanche 22 Mars 2009 à 19:29
Le compte de ce membre a été suspendu.
Envoyé par Hilda - le Dimanche 22 Mars 2009 à 21:45
Dernière modification de cette page : 09/04/2005 09:00:34


Le Chant du peuple juif assassiné
Poème d'Isaac Katznelson


La peur, l’angoisse, la terreur horrible m’enserrent étroitement.
Les wagons sont là, de nouveau !
Partis hier soir, et de retour aujourd’hui, ils sont là, de nouveau là,
sur le quai.
Tu vois leur gueule ouverte ?
La gueule ouverte dans l’horreur !
Ils en veulent encore !
Encore, de nouveau. Rien ne les rassasie.
Ils sont là, ils attendent les Juifs.
Quand les apporte-t-on ?
Affamés comme s’ils n’avaient encore jamais englouti leur Juif...
Jamais... Mais oui ! ils en veulent encore, toujours plus.

Ils en veulent encore.
Ils sont là, attendant qu’on leur prépare la table,
Qu’on serve le repas, qu’on serve des Juifs autant qu’il en pourra entrer.
Des Juifs !
Vieux peuple aux enfants tout jeunes, jeunes et frais,
Grappes jeunes sur un vieux cep ;
et des vieillards comme le vin fort est vieux.

Ils étaient pleins pourtant, gavés, étouffés de Juifs !
Les morts debout, serrés, coincés entre les vivants,
Les morts debout sans toucher le sol à force d’être serrés,
Sans que l’on puisse voir dans la masse lequel est mort et lequel est vivant.

La tête du mort, comme une tête vivante, se balançait de-ci de-là,
Et sur le vivant coulait déjà la sueur de la mort.
L’enfant réclame à boire à sa mère, morte, une goutte d’eau,
Il lui frappe la tête de ses petites mains, pleurant parce qu’il a chaud.

Wagons vides ! Vous étiez pleins et vous voici vides à nouveau,
Où vous êtes-vous débarrassés de vos Juifs ?
Que leur est-il arrivé ?
Ils étaient dix mille, comptés, enregistrés – et vous voilà revenus ?
Ô dites-moi, wagons, wagons vides, où avez-vous été ?

Vous venez de l’autre monde, je sais, il ne doit pas être loin :
hier à peine vous êtes partis, tout chargés, et
aujourd’hui vous êtes déjà là !
Pourquoi tant de hâte, wagons ?
Avez-vous donc si peu de temps ?
Vous serez bientôt, comme moi, des vieillards,
bientôt brisés et gris.

Voir tout cela, regarder et entendre... Malheur !
Comment pouvez-vous le supporter, même faits de fer et de bois ?
Ô fer, tu étais enfoui dans la terre, profond, ô fer froid.
Et toi, bois, tu poussais, arbre sur la terre, haut et fier !
Et maintenant ? Des wagons, des wagons de marchandises
et vous regardez, témoins muets de cette charge,

Muets, fermés, vous avez vu.

Dites-moi, ô wagons, où menez-vous ce peuple,
ces Juifs emmenés à la mort ?

Ce n’est pas votre faute.
On vous charge,
on vous dit : va !

On vous envoie chargés, on vous ramène vides.
Wagons qui revenez de l’autre monde, parlez, dites un mot,
Faites parlez vos roues, que moi, que moi je pleure...




Isaac Katznelson,
octobre 1943,
"Le Chant du peuple juif assassiné"


Ce poème écrit alors que son épouse et deux de ses fils venaient d’être déportés de Varsovie aux chambres à gaz de Treblinka et que lui-même et son dernier fils allaient connaître le même sort un peu plus tard.
Isaac Katznelson fut déporté de France par le convoi n°72 pati de Drancy vers Auschwitz le 29 avril 1944.

Le Chant du peuple juif massacré, traduction intégrale par Myriam Novitch et Suzanne Der, Kibboutz Lahomer Haggetaoth, 1983.







Envoyé par Sonia_004 - le Dimanche 22 Mars 2009 à 22:39
magnifique et tellement émouvant Sonia, merçi.
Envoyé par Claude_006 - le Lundi 23 Mars 2009 à 10:58
aucun mot n'est assez fort de sense pour decrire une telle barbarie ...
Chaque JUIF devrait toujours avoir en tete ces images de nos peres .
Dans plusieurs étapes de la vie chaque JUIF devrait y penser avant de prendre certaines decisions et adopter ou soutenir certaines idées ** ..qui sont bien souvent une insulte a ces juifs zs"al des camps sauvagement tués parce que ils étaient juifs .


**mariage ,politique ,éthique
Envoyé par Yakov - le Mardi 24 Mars 2009 à 01:00
C'est très touchant, et personne ne devrait JAMAIS OUBLIER.... Merci Sonia pour ce beau poème.

Chalom.
Envoyé par Viviane_005 - le Mardi 24 Mars 2009 à 15:03
Ajouter votre commentaire !
Adresse email :
Mot de passe :
Votre commentaire : 0/1500 caractères
Ajouter le smiley Sourire Ajouter le smiley Rigole Ajouter le smiley Choqué Ajouter le smiley Clin d'oeil Ajouter le smiley En colère ! Ajouter le smiley Embarrassé Ajouter le smiley Tire la langue Ajouter le smiley Star Ajouter le smiley Triste
Vous devez être membre de Juif.org pour ajouter votre commentaire. Cliquez-ici pour devenir membre !
Membre Juif.org



Tags Vidéo



Dernière mise à jour, il y a 7 minutes