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Men est en effet d'une rare bonté que de perdre son temps à expliquer en détail à un non juif le judaisme. Il fait une grande et belle mitsva dans le cas qui nous occupe, le votre Hélène.
Envoyé par Hilda - le Mercredi 25 Novembre 2009 à 07:13

Non non Hilda, ce n'est pas rare du tout...Il y a de très nombreux sites Internet ou les juifs expliquent en détails, patiemment, généreusement, intelligemment, humblement... tous les détails du judaïsme... Ils répondent même aux messages privés avec une sagesse, une délicatesse...extraordinaire....

Et IDEM en RÉALITÉ....

Hilda...ce que vous dites ne prend peut-être que deux lignes mais acceptez humblement que les "petits" ont parfois besoin de gazouiller et de balbutier avant d'apprendre votre extraordinaire esprit de synthèse...et d'incommensurable sagesse à communiquer si parfaitement bien...

Mais j'y pense...le peuple juif n'est-il pas le peuple du livre...?!?!?
Ne peuvent-ils pas écrire des milliers de mots pour en expliquer un seul ?
Et couper les cheveux non pas en 4 mais en 16...

Je ne veux surtout pas vous contredire, surtout que vous n'avez certainement pas eu le temps de faire votre shooping...

"mais nous les non juifs on nous a rien demander a la naissance!!!
Envoyé par Jean Luc_002 - le Mardi 24 Novembre 2009 à 16:09"

Jean Luc,
Le Mikhtav MéEliahou dit que chacun dispose du libre arbitre et ce, à l’endroit précis dans notre âme où la vérité rencontre l’erreur c-à-d, là où le « vrai » se trouve être opposé à l’illusion qu’a créée le pouvoir du « faux » ; L’éducation joue certes un grand rôle dans le libre arbitre. Exemple, pour un enfant élevé dans un environnement de Torah, il ne s’agira pas d’hésiter entre faire un pêché ou une Mitsvah mais d’avoir plus ou moins de ferveur dans l’accomplissement d’une Mitsvah. Pour un brigand, le libre arbitre ne se situera pas entre voler et ne pas voler mais résistera-t-il au fait de ne pas tuer quand il veut voler ? C’est comme une ligne de front à la guerre : Le front avance sur l’ennemi et c’est une grande victoire que les terres acquises mais même déplacée, l’intensité des combats est toujours aussi forte sur la ligne de front. Ça veut dire en fait que notre libre arbitre se déplace et nous place à un niveau plus ou moins élevé en moralité et à chaque fois qu’on fait le bon choix, on s’élève et c’est une victoire mais cependant, dès que nous devrons refaire un choix dans le niveau supérieur à avant, qu’on soit tout petit ou un géant, l’affrontement entre le bien et le mal nous est toujours aussi difficile.

Jean Luc (suite),
Ainsi, l’homme n’est pas jugé sur ses origines car on tient compte de son environnement (car il n’y est pour rien) mais sur les choix qu’il fait au niveau qui est le sien. Un Bushman qui n’a jamais entendu parler de la Torah ne va donc pas être jugé sur sa pratique des Mitsvot mais sur la façon dont il fait peut-être souffrir les animaux qu’il tue pour manger : Se dépêche-t-il de tuer la bête pour ne pas qu’elle souffre ou bien découpe-t-il déjà la cuisse alors qu’elle est encore à l’agonie ? Car chaque homme sur terre possède une notion de distinction entre le bien et le mal, le vrai et le faux à son niveau de moralité qui et le sien et c’est aussi dur pour un Bushman de faire le choix entre la faim qui le tenaille et l’effort d’attendre que sa victime s’endorme pour toujours, (le temps que la drogue dont il a le secret fasse son effet) afin qu’elle ne souffre pas, que pour un religieux de se concentrer dans sa prière au moment où il prie plutôt que de réfléchir au passage difficile qu’il est en train d’étudier en Guémara (quand on prie, on prie et on ne doit pas penser à autre chose, fut-ce à l’étude !).

Jean Luc (suite et fin),
Un Non-juif qui n’a pas choisi d’être né là où il est né, peut donc naturellement quand même s’élever par ses choix, quel que soit le niveau de moralité ou de richesse ou de lieu dans lequel la providence l’a placé à sa naissance. Mais quand son niveau est suffisamment élevé et qu’il réussi pratiquement tous les choix (dans le bien) qui se présentent à lui, la providence le met alors en contact avec des Juifs qui vont l’interpeler lui et pas un autre!! ... et l’amèneront à se poser des questions déjà sur la simple existence des Juifs, voire par leur pratique de la Torah... C’est un nouveau type de défit qui se présente à lui pour son libre arbitre, un défit vers de nouveaux choix à faire dont le niveau est toujours de plus en plus élevé. Mais là encore, il peut choisir de les ignorer (en ne faisant ni les 613 Mitsvot, ni même les 7... ).

Message envoyé par Hélène - le Mercredi 25 Novembre 2009 à 00:08


Super joli le message de William!
Attention cependant, crainte ne veut pas dire crainte des coups (encore que)!
Quand on parle de crainte du ciel, ça veut dire : "crainte de décevoir le ciel par son comportement" ; Il s'agit exactement de la même "crainte de ne pas être à la hauteur" qu'on éprouve envers une personne qu'on aime profondément et qu'on ne veut absolument pas décevoir.

jean et elie unis comme les doigts d'une main magnifique
Envoyé par Lolol - le Mercredi 25 Novembre 2009 à 00:16

Lolol

tu veux savoir si Jean et moi sommes reellement comme deux doigts de la main?

essaye donc d´insulter Jean!

Men:
"Attention cependant, crainte ne veut pas dire crainte des coups (encore que)!
Quand on parle de crainte du ciel, ça veut dire : "crainte de décevoir le ciel par son comportement" ; Il s'agit exactement de la même "crainte de ne pas être à la hauteur" qu'on éprouve envers une personne qu'on aime profondément et qu'on ne veut absolument pas décevoir."

Dire que l´on peut craindre de décevoir le ciel, c´est mettre le ciel à la hauteur de l´homme, si ce dernier est imparfait, nous savons que le ciel sait les intentions reelles de l´homme, il n´y a donc pas de crainte à avoir.