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Antisémitisme : racisme envers les Juifs & IsraëlUSA: Attaques contre Israël d'un professeur d'universitéUn professeur de littérature anglaise, enseignant à l’université Lincoln, en Pennsylvanie, a tenu récemment des propos antisémites et a appelé à la destruction d’Israël dans un discours qu’il a prononcé à Washington, devant la Maison Blanche. Il s’agit de Kaubab Siddique, musulman de 67 ans d’origine pakistanaise, qui occupe son poste depuis plus d’une vingtaine [...]
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Dernière mise à jour, il y a 53 minutes
Après la conquête ottomane en 1517, le pays fut divisé en quatre districts, administrativement rattachés à la province de Damas et gouvernés depuis Istanbul. Au début de la période ottomane, un millier de familles juives vivaient dans le pays, principalement à Jérusalem, Naplouse, Hébron, Gaza, Safed et dans des villages de Galilée. La communauté était constituée de descendants de juifs qui avaient toujours vécu dans le pays, ainsi que d'immigrants venus d'Afrique du Nord et d'Europe.
Jusqu'à la mort du sultan Soliman le Magnifique en 1566, une bonne administration améliora la situation et stimula l'immigration juive. Quelques nouveaux venus s'installèrent à Jérusalem, mais la majorité se rendit à Safed où, vers le milieu du XVIe siècle, la population juive recensait 10 000 âmes ; la ville était devenue un centre textile florissant en même temps que le foyer d'une intense activité intellectuelle.
Durant cette période, l'étude de la Kabbale (mystique juive) s'y développe et les commentaires de la Loi juive, codifiés dans le Choulhan Aroukh et enseignés dans les maisons d'études de Safed, se répandent dans toute la diaspora.
Avec la détérioration de l'administration ottomane, le pays se retrouva dans un état d'abandon quasi-total. A la fin du XVIIIe siècle, la plupart des terres appartenaient à des propriétaires absents et étaient affermées à de pauvres tenanciers. La fiscalité était aussi boiteuse qu'arbitraire. Les grandes forêts de Galilée et du mont Carmel furent déboisées ; les marécages et le désert gagnèrent les terres arables.
Au XIXe siècle, cette arriération médiévale céda progressivement la place aux premiers signes de progrès, diverses puissances occidentales intriguant pour y prendre pied, souvent par l'entremise d'activités missionnaires. Des savants britanniques, français et américains entreprirent des études d'archéologie biblique ; la Grande-Bretagne, la France, la Russie, l'Autriche et les Etats-Unis ouvrirent des consulats à Jérusalem. Des paquebots commencèrent à assurer des liaisons régulières avec l'Europe et des relations postales et télégraphiques furent établies ; la première route reliant Jérusalem à Jaffa fut construite. Le pays redevint un carrefour commercial entre trois continents et sa renaissance fut accélérée par le percement du canal de Suez.
Les conditions des juifs du pays se trouvèrent améliorées et leur nombre s'accrut considérablement. Vers le milieu du siècle, le surpeuplement à l'intérieur de l'enceinte de Jérusalem détermina les juifs à construire le premier quartier hors des murailles (1860) et, les deux décennies suivantes, à en ajouter sept autres qui allaient former le noyau de la ville nouvelle. En 1870, la population de Jérusalem était majoritairement juive. Des terres agricoles étaient acquises dans tout le pays et de nouveaux villages furent fondés. L'hébreu, longtemps réservé à la liturgie et à la littérature, redevint langue vivante. La scène était prête pour l'émergence du mouvement sioniste.
Le sionisme, mouvement de libération nationale du peuple juif, tire son nom de Sion, synonyme traditionnel de Jérusalem et de la Terre d'Israël. L'idéal sioniste de rédemption du peuple juif sur sa terre ancestrale s'enracine dans la nostalgie et le profond attachement à la Terre d'Israël qui s'exprimèrent sans discontinuer durant des siècles chez les juifs de diaspora.
Le sionisme politique est né en réponse à l'oppression et à la persécution récurrentes des juifs d'Europe orientale et aux désillusions croissantes suscitées par l'émancipation en Europe occidentale qui n'avait jamais mis fin à la discrimination, ni permis l'intégration réelle des juifs dans les sociétés au sein desquelles ils vivaient. Il trouva son expression officielle dans la création de l'Organisation sioniste (1897) lors du premier congrès sioniste convoqué par Théodore Herzl à Bâle. Le programme du mouvement sioniste contenait des éléments idéologiques et pratiques visant à promouvoir le retour des juifs dans leur patrie ancestrale ; à permettre la renaissance sociale, culturelle, économique et politique de la nation juive ; à obtenir un foyer internationalement reconnu et juridiquement garanti pour le peuple juif dans sa patrie, où les juifs échappant aux persécutions, pourraient épanouir leur identité propre.
Inspirés par l'idéologie sioniste, des juifs d'Europe orientale arrivèrent dans le pays à la fin du XIXe et au début du XXe siècle en deux vagues principales. Déterminés à restaurer leur patrie en labourant la terre, ces pionniers défrichèrent les terres abandonnées, construisirent de nouvelles localités et jetèrent les bases de ce qui allait devenir une économie agricole florissante.
Les nouveaux venus vivaient dans des conditions extrêmement pénibles : l'administration ottomane leur était hostile et les opprimait ; les communications et les transports étaient rudimentaires et dangereux ; les marécages provoquaient des épidémies mortelles de paludisme et la terre elle-même pâtissait de siècles d'abandon. Les achats de terres étaient limités et la construction soumise à l'obtention d'un permis délivré seulement à Istanbul.
Toutes ces difficultés entravaient le développement du pays mais ne l'arrêtèrent pas. Lorsque la Première Guerre mondiale éclata (1914), le nombre de juifs dans le pays s'élevait à 85 000, alors qu'ils n'étaient que 5 000 au début du XVIe siècle.
En décembre 1917, les forces britanniques sous le commandement du général Allenby pénétrèrent à Jérusalem, mettant ainsi fin à quatre siècles de domination ottomane. Parmi ces forces, les trois bataillons de la Légion juive qui recensaient des milliers de volontaires recrutés dans le pays.
http://www.mfa.gov.il/MFAFR/Realites+Israel/Histoire/HISTOIRE-+Sous+domination+etrangere.htm
Mustapha, quelles sont vos sources ?
En juillet 1922, la Société des Nations confia à la Grande-Bretagne un Mandat sur la Palestine, (le nom qui désignait alors le pays). Reconnaissant les liens historiques du peuple juif avec la Palestine, la SDN demandait à la Grande-Bretagne de faciliter la création d'un Foyer national juif dans ce pays. Deux mois plus tard, en septembre 1922, le Conseil de la Société des Nations et la Grande-Bretagne décidèrent que les dispositions tendant à créer un Foyer national juif ne s'appliquaient pas à la région située à l'est du Jourdain, qui constituait les trois quarts du territoire du Mandat et qui devint par la suite le Royaume Hashémite de Jordanie.
L'immigration
Motivés par l'idélogie sioniste et encouragés par la sympathie britannique à l'égard des aspirations sionistes exprimées par la Déclaration du ministre des Affaires étrangères Lord Balfour (1917), des immigrants arrivent par vagues successives dans le pays entre 1919 et 1939, contribuant chacune à divers aspects de la communauté juive en plein essor. Quelque 35 000 juifs arrivés entre 1919 et 1923, principalement de Russie, exercèrent une forte influence sur le caractère et l'organisation de la société pour les années à venir.
Ces pionniers posèrent les bases de l'infrastructure sociale et économique du pays, développant l'agriculture, créant des formes communautaires de peuplement rural uniques en leur genre - le kibbouts et le moshav - et fournissant la main d'œuvre indispensable à la construction de logements et de routes.
La vague suivante, d'environ 60 000 personnes, arrivée principalement de Pologne entre 1924 et 1932, contribua particulièrement au développement de la vie urbaine. Ces immigrants s'installèrent surtout à Tel-Aviv, Haïfa et Jérusalem où ils créèrent de petites entreprises, des sociétés de construction et des industries légères.
La dernière grande vague d'immigration qui précéda la Seconde Guerre mondiale, qui comptait environ 165 000 personnes, eut lieu dans les années 1930 après la prise du pouvoir par Hitler en Allemagne. Les nouveaux immigrants, dont nombre d'universitaires et techniciens, constituèrent le premier apport important venant d'Europe centrale et occidentale. Leur éducation, leurs connaissances et leur expérience contribuèrent à élever le niveau des entreprises, à améliorer les conditions de vie rurale et urbaine, et à enrichir la vie culturelle de la communauté.
L'administration mandataire
L'autorité mandataire britannique accorda aux communautés juive et arabe le droit de gérer leurs affaires intérieures. Utilisant ce droit, la communauté juive (ou yishouv), élut en 1920 une instance administrative autonome représentant les partis politiques existants, qui se réunissait chaque année pour faire le bilan de ses activités et élire le Conseil national (Vaad léoumi) chargé d'appliquer sa politique et de réaliser ses projets. Financés par des ressources locales et des fonds collectés dans le monde juif, ces organismes créèrent et administrèrent un réseau national d'institutions éducatives, religieuses, sanitaires et sociales. En 1922, conformément aux dispositions du Mandat, une Agence Juive fut créée pour représenter le peuple juif auprès des autorités britanniques, des gouvernements étrangers et des organisations internationales.
Développement économique
Les trois décennies du Mandat britannique virent le développement de l'agriculture, la création de nouvelles usines, la construction de routes, l'exploitation des eaux du Jourdain pour la production d'électricité, l'extraction et l'exploitation des minéraux de la mer Morte.
La Histadrout (Fédération générale des Travailleurs) fut fondée en 1920 pour promouvoir le bien-être des travailleurs et leur assurer des emplois en créant des entreprises coopératives dans le secteur industriel et dans le secteur du marketing de la production des localités agricoles.
Activités culturelles
La vie culturelle de la communauté juive du pays s'épanouit avec l'essor des arts, de la musique et de la danse qui se trouva stimulé par la création d'écoles et de studios professionnels. Des galeries et des salles organisèrent des expositions et des spectacles auxquels assistait un public cultivé. La production d'une nouvelle pièce de théâtre, l'édition d'un nouvel ouvrage, la rétrospective de l'œuvre d'un peintre local, faisaient automatiquement l'objet des commentaires de la presse et de débats enflammés dans les cafés et les soirées.
L'hébreu, adopté comme langue officielle du pays auprès de l'anglais et de l'arabe, était utilisé sur des documents, des pièces de monnaie et des timbres, ainsi que dans les émissions de radio. Les publications proliférèrent et le pays devint le centre des activités littéraires en langue hébraïque. Des théâtres de tous genres ouvrirent leurs portes à un public enthousiaste, parallèlement à la publication des premières pièces de théâtre en hébreu.
L'opposition arabe et les restrictions des autorités mandataires
La renaissance nationale juive et les efforts investis par la communauté juive locale pour reconstruire le pays soulevèrent l'opposition farouche des nationalistes arabes. Leurs ressentiments se traduisirent par des explosions de violences (en 1920, 1921, 1929, 1936-1939) avec le lancement d'agressions contre la population juive, notamment le massacre de Hébron en 1929, le harcèlement des moyens de transport juifs, les incendies de champs et de forêts. Les tentatives d'engager un dialogue avec les Arabes, initiées dès les débuts du projet sioniste, échouèrent systématiquement, et n'évitèrent pas la situation explosive générée par la polarisation du sionisme et du nationalisme arabe.
Conscient des visées antagoniques des deux mouvements nationalistes, les Britanniques recommandèrent dès 1937 la partition du pays en deux Etats, un juif et un arabe, dans le cadre d'une union économique commune. Le leadership sioniste accepta le principe de la partition et chargea l'Agence juive de négocier avec le gouvernement britannique la reformulation des divers éléments de sa recommandation. Les Arabes opposèrent un refus implacable à tout plan de partition. La poursuite des émeutes antijuives poussa la Grande-Bretagne à émettre en mai 1939 un Livre blanc énonçant des restrictions drastiques à l'immigration juive, en dépit des conséquences de ces mesures pour les juifs d'Europe persécutés par les nazis et qui souhaitaient trouver refuge en terre d'Israël.
Peu après, le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale inspira à David Ben Gourion, qui devint plus tard le premier chef de gouvernement de l'Etat d'Israël, cette phrase restée célèbre : “Nous combattrons en Erets-Israël contre le Livre blanc comme s'il n'y avait par de guerre mondiale, et nous combattrons Hitler comme s'il n'y avait pas de Livre blanc”.
Trois organisations clandestines juives agissaient sous le Mandat britannique. La principale était la Haganah établie en 1920 par la communauté juive et qui jouait le rôle de milice juive chargée de la protection de la population juive locale. A compter du milieu des années 30, cette organisation paramilitaire engagea des représailles contre les agressions arabes et réagit aux restrictions à l'immigration juive décrétées par les autorités mandataires par des opérations de sabotage et des manifestations massives. L'Etzel fut créé en 1931 en réaction à la politique trop modérée de son point de vue de la Haganah, et prit indépendamment l'initiative d'opérations dirigées contre des cibles arabes et britanniques. Le groupement le plus réduit mais le plus militant, le Lehi fut fondé en 1940. Ces trois organisations clandestines furent démantelées au moment de l'établissement de l'Armée de défense d'Israël en juin 1948.
La Shoah
Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-45), le régime nazi exécuta son plan d'extermination systématique de la communauté juive européenne. Six millions de juifs, dont un million et demi d'enfants furent massacrés ou périrent dans des camps de la mort. Avec l'avancée des armées nazies dans les pays européens, les juifs furent sauvagement persécutés, torturés et humiliés, entassés dans des ghettos. Leurs tentatives de résistance armée débouchèrent sur le durcissement des mesures antijuives. Des ghettos où ils étaient rassemblés de gré ou de force, les juifs furent transportés dans des camps où les plus chanceux étaient condamnés à des travaux forcés, mais l'immense majorité des détenus furent soit abattus lors d'exécutions massives, soit exterminés dans des chambres à gaz.
Rares furent ceux qui parvinrent à s'échapper. Certains parvinrent à gagner d'autres pays, d'autres furent cachés par des non juifs au risque de leur vie. En conséquence, seul un tiers – y compris ceux qui avaient quitté l'Europe avant la guerre – survécurent, sur une population totale de quelque neuf millions de juifs européens, qui appartenaient à la communauté la plus grande et la plus dynamique au monde.
Après la guerre, l'opposition des Arabes contraignit les Britanniques à redoubler de restrictions en matière d'immigration, autorisant un nombre réduit de juifs à immigrer et à s'intégrer dans le pays. La communauté juive locale réagit en instituant un vaste réseau d'immigration illégale au profit des rescapés de la Shoah. Entre 1945 et 1948, en effet, quelque 85 000 juifs furent clandestinement transportés par des chemins secrets et souvent dangereux, malgré le blocus naval et les patrouilles positionnées aux frontières et sur le littoral méditerranéen pour intercepter les réfugiés juifs avant qu'ils ne foulent le sol du pays. Ceux qui furent arrêtés furent emprisonnés dans des camps de détention à Chypre, ou forcés de retourner en Europe.
Volontaires juifs pendant la Seconde Guerre mondiale : plus de 26 000 hommes et femmes de la communauté juive locale se portèrent volontaires dans les forces britanniques pour combattre l'Allemagne nazie et ses alliés de l'Axe. Ils servirent dans l'armée de terre, de mer et de l'air. En septembre 1944, suite à des efforts prolongés de l'Agence juive dans le pays et du mouvement sioniste à l'étranger pour convaincre les Britanniques de la reconnaissance de la participation des juifs de Palestine à l'effort de guerre, la Brigade juive fut constituée en unité militaire indépendante de l'armée britannique, avec son drapeau et son emblème. Recensant quelque 5000 hommes, la Brigade juive fut impliquée dans des combats en Egypte, en Italie du nord et dans les pays du nord ouest du continent européen.
Après la victoire des forces alliées en Europe (1945), un grand nombre des membres de la brigade juive s'engagèrent dans le réseau d'”immigration illégale” des rescapés de la Shoah en Terre d'Israël.
L'indépendance
L'incapacité de la Grande-Bretagne à concilier les exigences conflictuelles des parties juive et arabe amena le gouvernement britannique à exiger que le “problème palestinien” figure sur l'agenda de l'Assemblée générale de l'Onu en avril 1947. Une commission spéciale fut chargée de rédiger des propositions portant sur l'avenir du pays. Le 29 novembre 1947, l'Assemblée vota l'adoption des recommandations de cette commission, en l'occurence le plan de partition du pays en deux Etats, un juif et un arabe. La communauté juive accepta ce plan, mais les Arabes le rejetèrent.
Après le vote de l'Onu, les militants arabes, aidés par des volontaires intermittents, lancèrent de violentes attaques contre la communauté juive dans le dessein d'entraver le plan de partition et d'éviter l'établissement d'un Etat juif. Après de nombreux revers, les organisations de défense juives mirent en déroute les agresseurs et s'emparèrent de tout le territoire alloué à l'Etat juif.
Le 14 mai 1948, date du terme officiel du Mandat britannique, la population juive du pays recensait environ 650 000 habitants formant une communauté organisée qui avait mis en place des institutions politiques, sociales et économiques – soit une nation dans tous les sens du terme et un Etat avec tous ses attributs, à l'exception du nom qui lui sera donné le jour de sa Déclaration d'indépendance : l'Etat d'Israël.
C'est très agréable de s'instruire, cela donne beaucoup d'espoir pour "une paix durable"....
A cela, vous avez cru pouvoir opposer des chiffres qui relèvent de la plus haute fantaisie ( je vous cite : " En 1880, la population de Jérusalem était constituée de 50 % d'Arabes et de 50 % de Juifs ... " - cf. votre post supra, du jeudi 28 à 20 : 57 ).
Comme je me disais curieux de connaître à quelle source vous aviez bien pu les puiser, vous me répondez ( post de vendredi à 20 : 42 ) en, disant que " mes " chiffres sont complètement faux et me donnant pour références une série de liens ( je ne les reproduis pas ici : on peut les retrouver aisément dans votre post ).
Je laisse provisoirement de côté ( mais je vais y revenir ) le film de Simone Bitton ; la référence numéro deux renvoie à un texte de Rina Cohen, qui est une universitaire, mais qui, dans la référence citée, ne fournit pas d'éléments chiffrés sur la population de Jérusalem. Justin McCarthy n'en fournit pas non plus ( concernant la population de Jérusalem, pour les années considérées ). Les chiffres fournis par " ProCon.org " ne concernent aucune des années que j'indiquais. Toutefois, les données fournies pour Jérusalem en 1910
Pour le reste ( la référence thewebfairy.com/nerdcities/Palestine/facts.htm ), je ne trouve pas que cette référence soit fiable. D'une part, on n'y trouve pas de chiffres sur le point que Sabrina et moi visions : Jérusalem. D'autre part, le caractère scientifique de ce site est sujet à caution : les chiffres qu'il indique sur le peuplement de la Palestine de 1880 à 1946 sont peu cohérents avec ceux de Mme Nicault : 24 000 Juifs en 1880 pour toute la Palestine, alors que Mme Nicault indique que pour la seule ville de Jérusalem leur nombre à cette date était de 17 000 ). De plus, ce site emploie des termes ( " la tactique barbare des Juifs ", lesquels ont agi " comme une bande de voleurs et de criminels " ) qui laissent peser un léger doute quant à son objectivité scientifique.
Je voudrais d'ailleurs généraliser mon propos : je n'accorde guère de crédit à ce qui provient des " Palestiniens " et des sites islamiques en général. Non seulement l'état et le niveau de la recherche et de la science sont affligeants pour la totalité du monde musulman ; mais il n'y a pas lieu d'accorder à ce qui provient de cet horizon plus de crédit scientifique - plutôt moins - qu'à ce qui provenait, naguère, du communisme et de l'URSS : la vérité y est subordonnée à des schémas et à des fins idéologiques
"Toi, tu ne recules devant rien!
Même pas devant le ridicule!
Un vrai téméraire de la boulette!"
Moi, plutôt de la goulette.
"toi tu n'hésite pas à dire les mêmes co..ries à visage découvert!"
C´est vrai qu´avec la burqa on hésite moins.
"Il faut être fortiche pour cacher des centaines de milliers d'individus!
Mais si tu me dis que c'est pour échapper à l'impôt....."
Non, cacher c´etait avec les britanniques, l´impot avec les turques (c´est de pire en pire, y a pas un arabe pour relever un autre).
"Selon toi, ils ne voulaient pas être refoulés par les britanniques!
Mais pourquoi donc?!
Pourtant, on ne refoule que les minorités!"
Tu regardes "le livre blanc britannique (1939)" et tu sauras pourquoi.
Minorités+minorités refoulées ca fait beaucoup pour la balance, surtout quand du coté arabe il n´existe pas de cota d´immigration fixé.
´
"Et les arabes qui affluaient pour travailler?
Ils travaillaient chez qui?"
La encore entre cacher, refouler, travailler, tu confonds les périodes, j´espere pour toi que c´est intentionel (de pire en pire, faut l´achever).
"Le terme "foyer" qui désigne en fait la partie où on allume le feu dans une cheminée.."
Malheureusement pour toi le terme "foyer et suivit de "national" qui lui évoque tout le peuple (juif) meme ceux en diaspora d´autant plus que la partie de la "palestine" destinée aux juifs etait bien plus grande, ce n´etait donc certainement pas pour une minorité.
Des cheminées en israel
Le résultat de ce déclin rapide de la population de la Palestine à partir de la fin du 16e siècle jusqu'au début du 19e siècle était le résultat d'une décentralisation de la perception des impôts et d'une politique socio-économique désastreuse mise en vigueur dans l'Empire ottoman.
Les collecteurs locaux d'impôts avaient intérêt à extorquer les taux d'impôt les plus élevés afin d'en tirer de plus larges profits. En conséquence, de nombreux villageois abandonnèrent leur terre aux nomades. Les besoins des villes en marchandises agricoles n'étaient plus satisfaits, le commerce déclina rapidement en même temps que la population des centres urbains.
Durant toute cette période de décroissance, les juifs qui ne voulaient pas quitter la Palestine devaient êtres aidés par la « halouka », l'argent envoyé par la diaspora.
Pour comprendre les causes qui ont provoqué cette baisse de la population, on se rapporte à une série de constats notés par un jeune juif roumain du nom d'Israël Joseph Benjamin lors d'un voyage qu'il fit en Palestine à cette époque.
1 - L'autorité de l'État ottoman, autorité non juive, qui ne comporte aucun droit de décision pour les Juifs, mais uniquement des obligations d'exécution.
2 - Les Juifs ne jouissent d'aucune garantie légale. La loi est remplacée par les ordres des Pachas et des Cheiks. Seuls les Juifs de Jérusalem ont l'avantage de la présence des Consuls européens.
à suivre...
3 - Le taux des impôts n'est jamais fixé publiquement, mais établi arbitrairement par les Cheiks. La perception se fait avec une rapacité inouïe.
4 - Aucune protection de la propriété. Les Juifs ne peuvent pas se plaindre d'avoir été victime d'un vol ou d'un pillage et indiquer l'auteur car ce dernier se vengerait cruellement.
5 - La vie d'un juif est aussi à la merci du caprice du premier venu.
6 - Une misère extrême et générale ronge la population juive de Palestine comme le faisait autrefois la lèpre. Privés des ressources qu'offre l'agriculture et le commerce, ces infortunés ne vivent que des offrandes de leurs confrères de la diaspora. (Source : Cinq années de voyage en Orient, Paris, 1856)
C'est seulement à partir de 1839, par la publication d'un firman (décret royal) annulant la capitation, que les Juifs sont parvenus dans l'Empire ottoman à obtenir un statut légal et politique suffisant pour améliorer ainsi leurs conditions de vie. C'est avec les appuis et l'engagement grandissant des puissances occidentales au milieu du 19e siècle au Proche-Orient et au Moyen-Orient, que les Juifs ont pu obtenir le statut d'égalité civile et légale avec le reste de la population de Palestine.
Pour lire l´article en entier:
Il y a toujours eu une présence juive en Israël
http://www.amitiesquebec-israel.org/textes/colonie.htm
Oui oui je sais ca fait mal, mais ce n´est qu´un mauvais moment à passer, ensuite tu te cognes le front bien fort contre le sol avec deux trois allah akbar et tu verras tu n´y penseras plus, mais attention pour que ca marche faut taper tres tres fort prend de l´élan avec ton gros QU.