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Antisémitisme : racisme envers les Juifs & IsraëlPologne : quand la presse explique comment « repérer un juif »Un journal nationaliste polonais ayant une distribution nationale a publié en première page un article expliquant aux lecteurs comment « reconnaitre un juif ». L’hebdomadaire de langue polonaise Tylko Polska, ou « la Pologne seulement », mentionne en première page « Noms, traits anthropologiques, expressions, apparences, traits de caractère, méthodes de fonctionnement » et « activités de désinformation ». Le texte dit également : « comment les vaincre ? Cela ne peut pas durer ! » La page comporte également un titre intitulé « Attaque contre la Pologne lors d’une conférence à Paris ». Il est fait référence a une conférence sur les études de l’Holocauste tenue le mois dernier au cours de laquelle des nationalistes polonais se sont plaints de ce que les orateurs étaient anti-polonais. Cet article représente une photo de Jan Gross, un érudit polonais-juif de l’Université de Princeton, expert sur la complicité de la Pologne dans l’Holocauste, et fréquemment attaqué par les nationalistes. Pologne Seulement est publié par Leszek Budl, candidat politique nationaliste marginal et parfois musicien qui a chanté des chants antisémites. Le journal a été repéré mercredi à la Chambre Basse (Sejm) du parlement polonais, dans le cadre du paquet de périodiques de la semaine. Michal Kaminski, un législateur conservateur, a protesté contre l’article et sa présence au parlement. Le centre d’information du Sejm a répondu que « la chancellerie du Sejm demandera le retrait de la publication du paquet de presse. »
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Cette discrimination s’accompagnait de violences physiques, et entre 1935 et 1937, 79 Juifs furent tués et 500 blessés dans des incidents anti-juifs. Les magasins juifs étaient également la cible de ces attaques et beaucoup d’entre eux furent pillés. À la même époque, des boycotts d’ordre économique et des attaques contre les biens, combinés aux effets de la Grande Dépression qui avaient été particulièrement forts dans les pays agricoles comme la Pologne réduisirent le niveau de vie des Juifs polonais à un point tel qu’ils devinrent une des plus pauvres communautés du monde. Le résultat de cette situation est qu’au début de la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive bien que forte numériquement et riche de sa vie culturelle intense était aussi significativement plus pauvre et moins bien intégrée que les juifs occidentaux
Un boycott des magasins juifs est organisé par des paysans polonais et dégénère en une vague de violentes attaques de boutiques juives.
En réponse, un groupe juif d'auto-défense est formé. Deux jours avant les émeutes, certains résidents juifs se sont rassemblés sur la place de la ville, en attendant l'attaque des agriculteurs polonais, mais rien ne se passe. Deux jours plus tard, sans prêter attention, en plein jour de marché, des paysans polonais attaquent les habitants juifs de la ville, deux juifs et un polonais sont lynchés et on dénombre également 22 blessés.
Ce pogrom est l'incident antisémite le plus célèbre dans la période entre les deux guerres en Pologne, et a attiré l'attention du monde.
De nombreuses personnes furent arrêtées. Le procès des événements, débute le 2 juin 1936. 43 polonais et 14 juifs sont dans les box des accusés. Le 26 juin, 11 juifs sont condamnés à des peines allant de 6 mois à 8 ans, tandis que 39 polonais reçoivent des peines allant de six mois à un an. La légitime défense invoquée par les juifs font percevoir le verdict comme injuste et cette succession d'évènements conduisent à une colère de la communauté juive à l'échelle nationale et à des grèves.
D'autres émeutes anti-juives tuent également avant la Seconde Guerre mondiale, à Czestochowa, Lublin, Bialystok
cette dénazification a plus qu'échoué et en RDA et en RFA :
L’exemple le mieux connu de la réapparition d’anciens nazis est sans doute celui de la justice. Alors que la justice nazie s’était illustrée par une application féroce de textes injustes, qui firent passer de trois en 1933 à 46 en 1944 les motifs possibles de condamnation à mort, on ne connaît que peu d’exemples de juge ou de pro cureur ayant dû rendre des comptes après 1945. Bien au contraire, c’est en grand nombre qu’on a pu les retrouver en poste dès les débuts de la RFA..
Les conséquences de ce laxisme furent immenses et durables.Non seulement ces juges terminèrent le plus souvent leur carrière sans avoir modifié leurs positions de base, mais dans les faits ce sont d’anciens juristes nazis qui formèrent durant des décennies les nouveaux juges et donc influencèrent leur conception du droit. De là découlent d’innombrables décisions iniques à l’encontre d’anciens antinazis, le rejet de réhabilitations
pourtant justifiées, la confirmation éhontée de jugements civils ou militaires prononcés entre 1933 et 1945 et tant d’autres signes d’un irréductible esprit hitlérien.
Dans la zone d’occupation soviétique, juges et procureurs nazis furent remplacés grâce à la création de « juges populaires » (Volksrichter), jeunes gens choisis pour leurs « positions antifascistes » au sortir de l’école. Ils recevaient une formation juridique de base. Décidés à sévir contre les nazis criminels cependant devant la faiblesse de leur enthousiasme, il semble évident qu’ils aient agi de manière mesurée.
et de commissaires au passé nazi. Au début des années 1960 on estimait que, parmi les criminels nazis démasqués depuis la fin des années 1950, 10 % étaient devenus policiers. En 1958, sur les 47 cadres supérieurs de l’Office fédéral de police criminelle 33 étaient d’anciens chefs SS. Parmi les responsables de la Police de sûreté nazie (SIPO) en France occupée, environ un tiers retrouva sa place dans les
organismes du nouvel État allemand.
Au début des années 1960, sur les 499 députés du Bundestag, 111 avaient servi les nazis en tant que fonctionnaires, diplomates, juges ou chefs d’entreprise. C'est ainsi que tous les secteurs d'activité de la nouvelle allemagne (justice, politique, police, économie et presse...) sont vérolés par d'anciens nazis !!