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Antisémitisme : racisme envers les Juifs & IsraëlAntisionisme, le nouveau paravent des antisémitesJ’étais à Genève, le 9 septembre dernier, aux fins de donner une conférence à l’invitation du Keren Hayesod. Le thème dont je devais traiter était très vaste : ce qui m’a permis de faire un tour d’horizon étendu. Et de rappeler aussi certaines réalités qu’on a trop tendance à oublier dans nombre de débats présents, et qui expliquent à mes yeux pourquoi ces discussions ont tendance à tourner à l’impasse.
D’abord l’antisémitisme. Celui-ci représente, dans le monde occidental en général, la haine, latente ou patente, la mieux partagée. On ne peut éradiquer aisément un sentiment qui a persisté une vingtaine de siècles. Nul besoin de retracer l’histoire de façon détaillée : ceux qui n’ont pas lu Léon Poliakov devraient s’y mettre dans l’urgence.
32 commentaires
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Il y a 4 minutes - Kountrass
Il y a 2 heures - Juif.org
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Dernière mise à jour, il y a 42 minutes
Par contre, ce qui est sûr et qu'on retrouve dans la guerre des juifs de Flavius Josèphe, c'est qu'il y avait une opposition profonde entre le sahédrin saducéen et les zélotes, qui étaient la branche armée des ésséniens et qui voulaient restaurer l'indépendance du royaume de Judée. A tel point qu'en 65, menahem ben Yaïr (l'oncle d'Eléazar, le héros de Massada) fit assassiner le grand prêtre Ananias, compromis avec les romains et que le fils de ce dernier, Eléazar, fit tuer en 68, Mnahem, privant la révolte juive de son chef au moment où elle remportait ses premiers succès à Beth Horon. Le destruction du Temple 2 ans plus tard lors de la prise de Jérusalem découle directement de ce conflit fratricide.
mais le vrai personnage historique se situe sans doute dans le conflit qui a opposé les gardiens du temple, partisans de la pax romana, parce qu'elle protégeait leur pouvoir et leur richesses, aux "nationalistes, ésséniens et zélotes, qui voulait restaurer le royaume de Judée. Le Christ, pour reprendre une comparaison moderne, c'est Jean MOULIN, torturé et exécuté par les allemands, après avoir été dénoncé par les collabo. Bien sûr que Yoshua devait être descendant de david et prétendant au trône, c'est pour cela qu'il a été exécuté, car il pouvait rassembler le peuple juif autour de lui. Dans la notion de Christ, il y a l'onction royal comme celle que reçu David.
"Yoshua ben Joseph a lutté avec les Zélotes contre les romains pour libérer le peuple juif du joug romain".
Même en tant que métaphore je vois pas de quelle lutte tu parles, tu peux être plus explicite avec au moins une source en dehors de ton livre si possible?
Après la mort d’Hérode, l’ancien royaume de David passe directement sous l’administration des procurateurs romains, nous dirions aujourd’hui sous administration coloniale.
En 44, Cuspius Fadus, est nommé préfet en Judée Samarie pour succéder à Ponce Pilate de sinistre mémoire. A sa mort en 62, un nouveau préfet, Albinus, est désigné pour lui succéder. En 65, Gessius Florus succède à son tour à Albinus. Pendant toute cette période, divers soulèvements de faible ampleur, facilement réprimés, eurent lieu au sein de la population juive.
Mais à la mort d'Hérode les
Flavius Josèphe, de son vrai nom Joseph ben Mattatiau. Au départ en 67, c’est un des commandants des forces juives en Galilée, à la suite de la révolte, au départ victorieuse, de Mordekhaï ben Yaïr, le chef des zélotes qui bat les romains et leur général Cestius GALLUS à Beth Horon.
Mais, en 68, le débarquement à Antioche de l’armée romaine d’orient commandée par le futur empereur Vespasien envoyé par le Sénat romain pour mater la révolte juive, aboutit au laminage des forces juives et à la reprise une par une des places fortes de Galilée. Joseph ben Mattatiau est battu et ce avec d’autant plus d’amertume qu’aucun renfort venu de Jérusalem n’est venu contenir le rouleau compresseur romain.
Les factions juives qui occupent Jérusalem sont bien trop occupées à se déchirer entre elles pour réagir à la perte de la Galilée. Mordekhaï ben Yaïr, le chef des zélotes qui a brandi l’étendard de la révolte, est assassiné par le fils du grand prêtre, Eléazar qui veut venger la mort de son père lui-même assassiné par les Zélotes. Mais la mort du chef des Zélotes fait disparaître toute possibilité de commandement unifié juif contre les romains. Imagine-t-on ce que serait devenue la résistance française si Laval était parvenu à faire assassiner De Gaulle ?
Les opérations militaires, un instant interrompues par ces circonstances, reprennent donc sous les ordres de Titus le fils aîné du nouvel Empereur et les légions romaines font le siège de Jérusalem avec l’efficacité qu’on leur connaît. La ville tombe en 70. Le 2ème temple, construit au retour de Babylone, délivré des grecs, successeurs d’Alexandre, par les hasmonéens et embelli par Hérode est incendié et il n’en restera que les murailles qui soutenaient l’esplanade qui le portait.
Flavius Josephe raconte que Titus n’avait pas donné l’ordre de détruire le Temple, mais que les soldats romains y auraient mis le feu de leur propre chef dans la rage des combats. Même si on fait la part de la flagornerie de Flavius Josèphe à l’égard de son protecteur, cela reste possible, d’autant que les romains étaient furieux contre les défenseurs juifs qui s’étaient livrés à des exactions contre leurs soldats.
je te demande d´où tu sors ca:"Yoshua ben Joseph a lutté avec les Zélotes contre les romains pour libérer le peuple juif du joug romain".
et tu me réponds en gros ca:"Sur la lutte des juifs contre les romains les références sont innombrables."
Donc je te demande plus simplement stp, d´où tu sors que Jesus (pas les juifs mais Jesus) a lutté contre les Romains (juste cette partie), il a lutté comment où quand, il a tué ou blessé qui?
Sur le Christ lui-même, abstraction faite des évangiles, il n'y a pas de références directes. L'histoire montre que toutes la période a été fertile en prophètes essayant de soulever le peuple hébreu contre les procurateurs romains et de contester l'autorité du sanhédrin, allié objectif de la "pax romana". On sait que Pons pilatus a existé, encore que son portrait de colonial brutal et corrompu n'a rien à voir avec le personnage des évangiles. On relève plusieurs exécutions d'agitateurs (la crucifixion était le supplice de ceux qui contestaient l'autorité romaine: esclaves révoltés, agitateurs...etc...). C'est les évènements de 65, eux mieux connus grâce à Flavius Josèphe, qui éclairent la situation de la période précédente
Mais on ne retrouve non plus aucune référence historique sur Moïse, à part les références bibliques.