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Dernière mise à jour, il y a 33 minutes
La rupture avec les sadducéens date du vivant de Jésus. Comme tous les prophètes, Jésus critiquait vivement les pratiques du Temple et la vie corrompue de son clergé. Il n'y avait pas de dialogue possible entre les sadducéens et lui, c'est-à-dire entre un prophète et l'Institution cléricale.
Il y eut, par contre, nombre de contacts et de débats entre les pharisiens et Jésus sur l'interprétation théologique et eschatologique des écritures… et surtout, comme le montre la thèse d'Alain Marchadour, autour de la notion de résurrection des morts. En effet, les sadducéens et les pharisiens s'opposaient entre eux sur cette question et en avait deux visions différentes. Jésus vient leur en imposer une troisième : "Je suis la résurrection et la vie." Les sadducéens, naturellement, n'y adhèrent aucunement, mais Jésus crée une scission au sein même du pharisianisme.
4 niveaux de rupture :
1) Vers l'an 36 : suite à son discours qui condamne le culte du temple, Étienne est lapidé par les autorités juives (Saul qui deviendra Paul). Les hellénistes de son groupe (des chrétiens non issus de la religion juive) sont obligés de fuir Jérusalem. Première amorce de rupture entre juifs et non juifs au sein même de la chrétienté naissante.
À Antioche, où beaucoup d'hellénistes se sont réfugiés, les disciples du Christ reçoivent le nom de chrétiens.
2) En l'an 48 : 1er premier concile dit de Jérusalem, affrontement entre Pierre et Paul. Pierre se soumet (suite à un rêve) à Paul au sujet de la circoncision : il est pas nécessaire d'être circoncis pour être chrétien.
3) Entre 70 et 135 : destruction du Temple et extermination du peuple juif. La cohabitation devient difficile entre les disciples de Jésus fréquentant toujours la synagogue qui affirment que chaque homme ressuscite en Jésus-Christ et les pharisiens qui essaient tant bien que mal à restructurer la nouvelle religion juive (à Jamnia -au sud de l’actuelle Tel Aviv- autour du pharisien Iohanan ben Zakkaï) non plus convergente vers le Temple mais de l’étude de la Loi et la prière. Les enjeux sont énormes, car il s'agit ni plus ni moins que de la disparition pure et simple de la religion juive au profit d'une secte naissante en son sein : le christianisme… qui prône qu'il n'est pas nécessaire d'être circoncis pour être chrétien !
4) Après 135 : Le seul lieu de culte restant est celui de la Synagogue. Les juifs comme les "chrétiens" perçoivent la destruction du Temple et la déportation du peuple d'Israël comme un châtiment de Dieu. Mais chacun l'explique différemment. Les "pro-chrétiens" font porter aux juifs la responsabilité d'avoir fait crucifier Jésus-Christ et voit donc une condamnation sans appel d'un Dieu qui exprime clairement sa volonté de voir se disperser le peuple d'Israël sur toute la terre afin qu'il annonce la Nouvelle Alliance. Les "pro-juifs" y voient plutôt une épreuve due à l'infidélité du peuple et à son éclatement en une multitude de sectes. Ils prêchent donc un retour à l'orthodoxie de la Loi et à son application plus stricte.
Effectivement, la rupture devient inévitable entre les chrétiens qui soutiennent que le salut ne peut venir que de l'Esprit du Christ, et les juifs pour qui l'enseignement et l'étude de la Loi prennent une importance considérable suite à la disparition des rituels du Temple. Avant la destruction, le lieu de convergence était unique : le Temple. Une fois le Temple détruit le lieu de convergence est, soit l'Esprit du Christ, soit l'enseignement, l'étude de la Loi et la prière.
(Il est à noter ici, qu'avec le temps et les siècles, la chrétienté est devenue elle-même une institution convergente vers l'enseignement et l'étude de l'esprit du Christ, perçu comme une loi et une morale à suivre. )
Le judaïsme choisi la deuxième convergence avec une seule idée en tête qui dépasse toutes les autres : la survie d'Israël en tant que peuple. De son côté, la chrétienté naissante, réalise le côté universel du message du Christ.
Alors qu'à l'extérieur des synagogues les chrétiens rallient à leurs paroles un nombre de plus en plus important de non juif, gentil, grecs… et surtout de pauvres et de petites gens (les am-ha-arez rejetés par les classes supérieures et instruites), dans les synagogues, le judaïsme rabbinique et instruit se replie sur lui-même et exerce une influence de plus en plus grande, ce qui amène leurs autorités à en exclure tous ceux qui ne pensent pas droitement, c'est-à-dire tous les groupes marginaux. Les chrétiens n'ont pas quitté la synagogue volontairement, ils en ont été chassés. Ben Zakkaï introduit dans La Amida (prière quotidienne juive récitée 3 fois par jour et toujours actuelle aujourd’hui) la 12eme bénédiction qui demande à Dieu de détruire ceux qui sévissent dans les sectes hérétiques, cad les chrétiens… et s'en est fini du dialogue entre les chrétiens, les juifs hellénisés et le judaïsme naissant. Le schisme est consommé.
Effectivement, la rupture devient inévitable entre les chrétiens qui soutiennent que le salut ne peut venir que de l'Esprit du Christ, et les juifs pour qui l'enseignement et l'étude de la Loi prennent une importance considérable suite à la disparition des rituels du Temple. Avant la destruction, le lieu de convergence était unique : le Temple. Une fois le Temple détruit le lieu de convergence est, soit l'Esprit du Christ, soit l'enseignement, l'étude de la Loi et la prière.
(Il est à noter ici, qu'avec le temps et les siècles, la chrétienté est devenue elle-même une institution convergente vers l'enseignement et l'étude de l'esprit du Christ, perçu comme une loi et une morale à suivre. )
Le judaïsme choisi la deuxième convergence avec une seule idée en tête qui dépasse toutes les autres : la survie d'Israël en tant que peuple. De son côté, la chrétienté naissante, réalise le côté universel du message du Christ.
Alors qu'à l'extérieur des synagogues les chrétiens rallient à leurs paroles un nombre de plus en plus important de non juif, gentil, grecs… et surtout de pauvres et de petites gens (les am-ha-arez rejetés par les classes supérieures et instruites), dans les synagogues, le judaïsme rabbinique et instruit se replie sur lui-même et exerce une influence de plus en plus grande, ce qui amène leurs autorités à en exclure tous ceux qui ne pensent pas droitement, c'est-à-dire tous les groupes marginaux. Les chrétiens n'ont pas quitté la synagogue volontairement, ils en ont été chassés. Ben Zakkaï introduit dans La Amida (prière quotidienne juive récitée 3 fois par jour et toujours actuelle aujourd’hui) la 12eme bénédiction qui demande à Dieu de détruire ceux qui sévissent dans les sectes hérétiques, cad les chrétiens… et s'en est fini du dialogue entre les chrétiens, les juifs hellénisés et le judaïsme naissant. Le schisme est consommé.
Toi qui à l'air de bien maîtriser ta religion et de t'en intéresser, tu devrais lire
"JESUS SANS JESUS Seuil ARTE Editions" de Gérard Mordillat et Jérome Prieur
Je crois que cela complèterait ton savoir et nous pourrions mieux interpréter
le christianisme. JESUS, effectivement était un juif qui voulait à l'intérieur de son
peuple apporter un renouveau religieux, mais jamais créer une nouvelle religion.
Après tant de haine sur son peuple il doit se retourner dans sa tombe!
Se sont les païens romains qui l'ont porté sur la croix supplice habituel chez eux.
Si cela avait été les juifs ils l'auraient lapidé comme s'était la coutume chez eux.
Tout est une question de politique et de suprématie de ceux qui ont succèdé aux
apôtres et qui ont immaginé et déformé la vie de JESUS pour en faire un dieu.