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Blog : Observatoire de l' islamisationDalil Boubakeur dans SVP Israël, l'entretien qui dérangeDalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris (et à ce titre fonctionnaire rétribué par le gouvernement algérien) et ancien président du Conseil français du culte musulman (2003-2008), est connu pour être un piètre théologien, non représentatif, notable apprécié de la République pour tenir un discours ultra lisse, lui permettant d'avoir réalisé une belle carrière, tranquille, coupé de la base des musulmans installés en France. Très critiqué -c'est un euphémisme- par les principaux sites musulmans Français, sa dernière sortie sur Israël, qu'un Pierre Lellouche n'aurait pas renié, soulève l'indignation chez les musulmans'le rendant aussi représentatif des musulmans dans ses aspirations qu'un Nicolas Sarkozy auprès Français de souche. Boubakeur a donc accordé un entretien à SVP_Israël, le guide israélien du tourisme et des affaires (N°22, mi-Adar 5769). Après avoir dressé l'éloge de la communauté juive de France et s'être félicité des bonnes relations qu'il entretient avec le Consistoire central et avec le nouveau Grand rabbin de France, il glisse de l'?cuménisme religieux à la collaboration politique et déclare : « J'ai toujours déploré la pauvreté du dialogue judéo-musulman en France, qui est la conséquence directe du conflit au Proche-Orient. Ceci est d'autant plus regrettable que lorsque Juifs et Arabes s'unissent, ils font un travail merveilleux. Ces propos, tenus dans le bimestriel de la compagnie El-Al, ont suscité de vives réactions en Algérie et en France. Les Arabes Chrétiens et Musulmans apprécieront pour le "en pleine exapansion" sur leurs terres...admirable Boubakeur 570 commentaires
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21 Juillet 2014
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Vous avez posté un très beau message mais vous e^tes un des rares, ales autres c'est de la haine et du rejet, vous êtes bien isolé, ils croient qu'ils sont supérieurs au reste du monde, lisez les et vous verrez...donc qui croire vous qui paraissez sympathie ou eux dont el venin est plus qu'abondant?
Ryad.
ze10ry@yahoo.fr
Jusque en 1945, Heidegger est resté membre du parti nazi. Malgré les diverses sollicitations dont il a été l'objet sur ce point, il n'a jamais exprimé ni condamnation formelle de la Shoah, ni regrets. On sait que ce mutisme avait profonjdément bouleversé Paul Celan lorsqu'il lui rendit visite à Todtnauberg en 1967.
Jean-Pierre Faye - qui n'est certes pas d'une lecture facile, et dont, par ailleurs, la conception du " Juif " est éminemment discutable, mais c'est une autre histoire - a fait justice de toutes les fables qui veulent à toute force faire de Heidegger le héros silencieux et ignoré de l'antinazisme. On peut jeter un oeil dans " Le siècle des idéologies " et dans " La face cachée du nihilisme " .
La fascination de l'intelligentsia française pour
Tout cela m'attriste. J,trouve que D.ieu nous en demande beaucoup, à tous...Aimer la vie, ce n'est pas si évident que cela pour les êtres humains...de toute évidence....
En tout cas, j'aime assez ma main pour ne pas la voir coupée, même si j'ai volé quelque chose. Il me semble que la "réparation" a bien meilleure goût...
Merci pour vos bons mots et votre excellent travail sur ce site ! A vous et à tous ceux qui font preuve d'une vraie réflexion !
Pour ce qui est de Lacan, celui-ci était certainement plus marqué par la pensée de Hegel ( c'était, avec bien d'autres, l'un des auditeurs assidus du séminaire d'Alexandre Kojève ) que par la phénoménologie ; mais il était à l'affût de ce qui était dans le " Zeitgeist " et, à ce titre, aussi de Heidegger. Il existe une photo célèbre, prise dans une maison de campagne de Lacan, sur laquelle on peut voir celui-ci , en compagnie de Heidegger et de Madame, avec Sylvia, l'épouse ( juive ) de Lacan et Jean Beaufret. Tous hilares et contents d'être ensemble.
Beaufret, qui tenait l'excellente khâgne de Condorcet est le grand introducteur en France de la pensée de Heidegger, avec qui il avait établi des rapports étroits. Il fut résistant. Mais on sait ce qui disait Pierre Vidal-Naquet : dans cette fameuse khâgne de Condor', l'un des khâgneux, Robert Faurisson, tenait parfois des propos antisémites
Bien des textes de Heidegger - ceux de la période 1933 -1939, dont le fameux " Discours du Rectorat " , mais aussi d'autres textes, ultérieurs - montrent la fascination de Heidegger par le nazisme et sa profonde complicité morale et intellectuelle avec cette idéologie.
Sur Hannah Arendt, fascinée par son professeur au point de devenir, à dix-neuf ans, sa maîtresse, il y aurait sûrement bien des choses à dire, mais c'est un point que je laisserai de côté.
On sait qu'Emmanuel Lévinas a été très influencé par " Zein und Zeit " : il n'a jamais renié cette influence, mais a toujours pris soin de dire que Heidegger s'était par la suite compromis avec le nazisme.
Dernier élément que je voudrais apporter au débat, cette fois à propos du rappport éventuel, problématique et en tout cas caché, de Heidegger avec la pensée juive : on peut lire à ce sujet le livre de Marlène Zarader, " La dette impensée, Heidegger et l'héritage hébraïque ", publié en 1990 aux éditions du Seuil.