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Blog : Victor PEREZ

L'Islam, une menace pour les valeurs de l'Europe

L'Europe est depuis plusieurs décennies un phare pour les valeurs universelles, les droits de l'homme et la démocratie. Cependant, en son sein se trouve une petite communauté ayant de plus en plus de difficulté, depuis quelques années, à y vivre dignement et en toute sécurité dans plusieurs pays de l'UE.
Ainsi à Malmö, troisième ville de Suède, on constate depuis un certain temps un exil progressif de la communauté juive qui fuit un antisémitisme en pente ascendante. Les plaintes pour propos et actes antisémites ne cessent  de croître, alors qu'en parallèle il est demandé aux Juifs, entre autres, de ne plus s'afficher comme tels dans certains établissements scolaires (où l'étude de la Shoa est bannie car vu par certains élèves comme une provocation), et de ne pas s'attarder près de leurs synagogues car pouvant devenir une cible d'attentats.  
Un exil provoqué par l'hostilité récurrente de la communauté musulmane de la ville car s'affichant pro-palestinienne et identifiant les Juifs locaux come des soutiens inconditionnels de l'état d'Israël. Etat vu par celle-ci comme ??raciste'?, ??nazi'? et autres qualités du même genre. Une position que ne peut ignorer le maire de la ville, Ilmar Reepalu, qui affirme, sans honte mais avec un calcul électoral en tête, que Malmö « refuse l'antisémitisme tout comme elle refuse le Sionisme ». Une communauté représentant 40% de la population locale cela se soigne !
Ainsi sont vendus dans cette ville, pour un poste municipal, les valeurs universelles, les droits de l'homme et la sécurité de quelques centaines de juifs au nom d'un pro-palestinisme nauséabond qui n'est rien d'autre que de l'antisionisme.
Autre pays, autre ville mais même cas. Vaulx-en-Velin en France. Dans les années 80 on comptait exactement 178 familles juives au sein de cette ville. De nos jours il n'en reste que 17 selon la LICRA qui veut saisir la Halde afin qu'elle enquête sur les discriminations auxquelles doit faire face la communauté juive vaudoise. Situation que connaissent bon nombres de communautés juives dans les banlieues françaises si l'on en croit Patrick Kahn, chargé de mission au sein de la LICRA Rhône-Alpes. Situation résultant, là encore, du pro-palestinisme flagrant des autorités locales. Choix politique suscité évidemment par le poids électoral que représente la communauté musulmane de la ville et par son antisionisme primaire.
Au Pays-Bas un homme politique essaie de prévenir l'antisémitisme en appelant les Juifs hollandais à s'expatrier en Israël ou aux Etats Unis. Frits Bolkestein a avivé la polémique en incitant les juifs reconnaissables à quitter le pays car ils risquent d'être victimes d'un antisémitisme en expansion parmi les jeunes d'origine marocaine. Il se dit pessimiste et convaincu que la persistance du conflit israélo-palestinien va continuer d'alimenter l'antisémitisme. Il n'y a plus, selon lui, d'avenir pour les Juifs dans le pays. Constat dû, là encore, à l'antisionisme forcené de la communauté musulmane et que dévoile cet ancien dirigeant du parti libéral actuellement au pouvoir.
Ainsi est démontré, par ces trois exemples, que l'antisionisme est le paravent politiquement correct de l'antisémitisme, que la communauté musulmane européenne impose, par son nombre, sa lecture du conflit et ressuscite une haine que l'on croyait bannie de cette région. Mais pas seulement ! L'Islam impose de surcroît lentement mais surement, aidé en cela par des ??collaborateurs??, ses traditions, ses m'urs et ses lois. Une religion d'un autre âge importée en Europe et source de problèmes présents et à venir pour la communauté européenne dans son ensemble.
32 commentaires
Comme il vaut mieux parfois une poignée de chiffres plutôt que de
> > longs discours, à vous de juger :
> >
> > >
> > > ALLEMAGNE
> > > « Près de la moitié des actes violents des moins de 21 ans sont
> > commis par des personnes issues de l’immigration. Nous ne pouvons pas
> > nous taire ».
> > > Angela Merkel, chancelière allemande
> > >
> > > NORVEGE
> > > 100% des viols qui ont donné lieu à une plainte en 2008 à Oslo
> > l’ont été par des immigrés « non-occidentaux », en majorité kurdes et
> > africains. « Ils viennent de pays qui ont un regard sur la femme
> > totalement différent de celui qui règne en Norvège”.
> > > Ces viols s’accompagnent d’une violence très importante.
> > (statistiques de la police.)
> > > SUISSE
> > > Plus de 60% sont des détenus sont des étrangers, en grande
> > majorité musulmans (statistiques fédérales suisses)
> > >
> > > FRANCE
> > > 60 à 70% des détenus sont de religion musulmane (source
> > Washington Post)
> > >
> > > ESPAGNE
> > > 70% des détenus sont musulmans
> > > (« Département des Affaires islamiques de Dubai »)
> > >
> > > ITALIE
> > > « les faits sont incontestables, nous avons aujourd’hui en
> > Italie plus de 55 000 détenus parmi lesquels plus de 20 000 étrangers. 65
> > % d’entre eux sont mis en examens mais seuls 35 % sont condamnés. Il faut
> > donc accroître la mise en œuvre des mesures d’expulsion pour les
> > étrangers condamnés à des peines inférieures à deux ans» (Syndicat
> > autonome de la police pénitentiaire)
> >
> >
> >
> > > Grenoble:
> > > Deux "jeunes" arrêtés.
> > > Entre «50 et 60 voitures» ont été brûlées et deux "jeunes", dont
> > un mineur, ont été arrêtés, selon un bilan définitif de la police. Les
> > deux "jeunes" arrêtés sont âgés de 17 et de 18 ans, a précisé un
> > responsable de la police.
> > > En outre des «engins de chantier» ainsi que «deux commerces» ont
> > également été brûlés. Les incidents se sont déroulés dans la nuit dans un
> > quartier populaire de Grenoble, la Villeneuve, d'où était originaire
> > Karim Boudouda, 27 ans, déjà condamné trois fois aux assises pour vol à
> > main armée, et qui a trouvé la mort dans la course-poursuite qui a suivi
> > sa fuite du Casino d'Uriage-les-Bains, près de Grenoble.
> > > Avec un complice il s'était fait remettre le contenu de la caisse
> > sous la menace d'armes lourdes.
> > > Concrètement le pauvre Karim se fait tuer par la police pendant
> > son braquage... et il faudrait que la France s'excuse ????
> > > On marche sur la tête dans ce pays... non ?
> > > Que font la HALDE, Sos Racisme et la Licra ..... Vite ...
> > défendons tous Karim, ce prix Nobel qui a tant apporté à notre Pays...
> > > NB : Déjà on se demande ce que ce type faisait en liberté après
> > trois condamnations aux Assises.....Ensuite, abandonnons "la pensée
> > dominante de la culture de l'excuse" et arrêtons de les appeler des
> > "jeunes", ce sont des voyous !
> > > Soutenons notre police !
Envoyé par Stanislas_001 - le Mardi 14 Décembre 2010 à 17:55
Yes ,Stanislas ,I agree with you, Chalom
Envoyé par Yannick_004 - le Mardi 14 Décembre 2010 à 18:14
Yanick tu veux dire qu'on c'est vu déjà ?
Dit juste ,oui ou non,
Si c'est bien toi ? je te contacterai, mais soit sérieux avec moi, car je n'aime pas des rigolos !
Shalom à toi Sourire
Envoyé par Stanislas_001 - le Mardi 14 Décembre 2010 à 19:01
Bravo pour l'éloge de Fini qui est quand même le dirigeant d'un parti se réclamant du fascisme et qui s'est permis de faire figurer sur ses listes la fille de Benito Mussolini. Si cela continue, certains défenseurs d'Israël, aveuglés par leur haine de l'islam, vont faire l'éloge de Maurras, de Mgr Lefèbvre et autres, après avoir lorgné di côté de Marine Le Pen, la petite fûhrette.
Que sont d'ailleurs les valeurs de l'Europe ? Des valeurs chrétiennes ? bof. Des valeurs juives ? rebof. Les valeurs des Lumières, oui, mais cela implique de lutter pour la laïcité, contre tous les communautarismes, contre les religions ety pour la laïcité
Envoyé par Patrick_080 - le Mardi 14 Décembre 2010 à 19:06
Non Stanislas,on ne se connait pas,désolé;mais merci quand même!
Envoyé par Yannick_004 - le Mardi 14 Décembre 2010 à 20:03
Pas de problème Yannick_004, les amis des juifs sont aussi mes amis Sourire
Envoyé par Stanislas_001 - le Mardi 14 Décembre 2010 à 20:42
Patrick_080, vous êtes de mauvaise foi et celle-ci vous amène à déformer ce qui est dit. Où prenez-vous que j'aie fait " l'éloge de Fini " ? - J'ai simplement rappelé le recentrage du MSI qu'il a conduit et qui fait que, justement, et contrairement à ce que vous prétendez, son parti, l' " Alliance nationale " ne se réclame plus du fascisme. Ignorez-vous que Gianfranco Fini a été reçu avec tous les honneurs à la Knesset, ce qui ne serait guère imaginable s'il était resté dans le sillage de Giorgio Almirante.
Pour le reste, je vous dirai que vous allez un peu vite ... " Les valeurs des Lumières " ... : certes. Mais ces valeurs sont bien souvent accompagnées ou, plus exactement, mêlées d'éléments profondément antisémites. Sans même insister sur le cas de Voltaire, on peut trouver chez les principaux penseurs des Lumières l'idée d'une incompatibilité de fond entre leurs valeurs et leurs idéaux et le fait juif. Taguieff est très précis là-dessus. Le grand philosophe Fichte, partisan déclaré de la Révolution française, écrit ceci ( entre autres ... ) : " ... donner des droits civils [ aux Juifs ] ... n'est possible qu'à une condition : leur couper la tête à tous la même nuit et leur en donner une nouvelle qui ne contienne plus une seule idée juive " .
C'est pourquoi chanter comme vous le faites le los des " valeurs des Lumières " est un peu rapide, un peu léger. Tenez, connaissez-vous, aussi, l'excellent petit ( par la taille seulement ) livre de Jean-Claude Milner,
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 14 Décembre 2010 à 21:14
(suite)

" Les penchants meurtriers de l'Europe démocratique " ' éditions Verdier, 2003 ) ?
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 14 Décembre 2010 à 21:16
Voltaire était anti-noir aussi, voir le beau livre de Michèle Duchet sur l'anthropologie du siècle des Lumières.
S'agissant de Fichte, il parlmait de la "regénération " des Juifs à la manière dont en parlaient aussi un Zalkind Hourwitz ou un Olry Terquem, voire un Berr Issac Berr, de bons auteurs un peu oubliés.
Je connais le livre de Milner, un peu trop marqué par une lecture historico-rétrospective.
S'agissant de Taguieff, c'est une sorte de Péguy qui fionira comme son modèle,
Mais, cela dit, bravo pour votre érudition
Envoyé par Patrick_080 - le Mardi 14 Décembre 2010 à 21:33

Bonjour je vous envoie un article
Les extrêmes droites européennes en mutation
[LES EXTREMES DROITES EN EUROPE] Une nouvelle génération de dirigeants politiques a vu le jour en Europe, influençant l'extrême droite traditionnelle et la droite classique

Jean-Marie Le Pen et Geert Wilders AFP
"Dédiabolisation", un terme omniprésent dans le discours de Marine Le Pen. Changement de discours, variation des thèmes, évolution de l’image, l’extrême droite européenne, notamment occidentale, revêt depuis quelques années un nouveau visage.
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Les années 30 hantent toujours la France
[TCHAT] Sylvain Crépon, spécialiste de l'extrême-droite, invité de Nouvelobs.com mercredi 15 décembre de 11h à midi
Jean-Yves Camus, chercheur associé à l'Iris, spécialiste de l'extrême droite, analyse cette évolution "incontestable", liée selon lui en partie à un changement "dans le rapport à la seconde guerre mondiale, au nazisme".
"Les nouveaux militants et les nouveaux cadres dirigeants des partis d'extrême droite sont des gens qui n'ont pas connu tout ça. C'est une évolution principalement générationnelle", conclut-il. Geert Wilders, fondateur du PVV néerlandais, Nick Griffin leader du British National Party (BNP) britannique, le suédois Jimmy Akesson ou encore Marine Le Pen en France, incarnent avec d’autres cette nouvelle génération.
Les extrêmes droites de l’Europe de l'Ouest sont en rupture avec le fascisme et s’orientent vers une institutionnalisation, ou, selon les pays, la poursuivent. Le nationalisme radical laisse peu à peu sa place à la défense d’une identité culturelle européenne. 
En photos
Les leaders des partis d'extrême droite européens
 
Différence Est/Ouest 
L’Est "n'en a pas encore fini avec l'héritage de l'ère communiste et suit une évolution spécifique", explique le politique allemand Michael Minkenberg, lors d'un colloque du Cevipof.  "La droite radicale dans la région est particulièrement conditionnée par le poids de l'histoire", poursuit-il.
"Dans l'Europe de l'Ouest, les boucs émissaires sont tout trouvés dans les immigrés et étrangers en général", alors qu'"en Europe centrale, où ces boucs émissaires ne sont pas disponibles, le nationalisme y est dirigé contre l'étranger en général, contre les pays voisins, contre une puissance hégémonique extérieure - d'abord Moscou et maintenant Bruxelles ", poursuit-il.
"Les terres perdues", liées au tracé des frontières, constituent "une question politique délicate et explosive dans la région", souligne Michael Minkenberg. Le Jobbik hongrois, par exemple, dénonce le traité de Trianon signé en 1920, qui a amputé le pays des deux tiers de son territoire après la Première Guerre mondiale. Le parti tente également de renforcer les liens avec les minorités hongroises des pays frontaliers. De la même façon, le Laos de Giorgos Karatzaferis s'enquiert du sort des "Grecs de Macédoine".
 
"Islamisation" et "mondialisme" 
Il existe des particularités dans chaque pays, mais pour les partis d’Europe de l’Ouest, deux thèmes sont prédominants, deux ennemis communs cibles de toutes les attaques : les musulmans accusés d'"islamiser" l’Europe et la mondialisation rebaptisée "mondialisme".
La "lutte contre l’islamisation" a été cristallisée par le débat sur l'interdiction du port voile et par le vote suisse anti-minaret.
"Il y a quinze ans, on a eu le voile, il y avait de plus en plus de voiles. Puis il y a eu la burqa, il y a eu de plus en plus de burqa. Et puis, il y a eu des prières sur la voie publique (...), maintenant il y a dix ou quinze endroits où de manière régulière un certain nombre de personnes viennent pour accaparer les territoires", expliquait récemment dans un meeting Marine Le Pen, qui veut se dresser en défenseure des valeurs républicaines. En France, mais aussi en Suisse, en Allemagne, en Suède ou encore aux Pays-Bas, l’Islam est au cœur de tous les amalgames.
"Geert Wilders dit qu'il faut arrêter l'immigration extra européenne, arrêter de construire des mosquées et interdire le coran. Il ne dit pas qu'il faut interdire la lecture islamiste du Coran, ce qui pourrait entraîner un débat. Il ne dit pas qu'il faut arrêter de construire des mosquées intégristes mais les mosquées tout court", souligne Jean-Yves Camus à propos de la confusion volontairement entretenue dans le discours du leader néerlandais.
Réunis à Paris lors d’une journée organisée le 11 novembre par la revue Synthèse Nationale, les "identitaires" surfent également sur la même thématique. Le suédois Robert Vesterlund, président du Salemfonden, évoque la "contestation contre la violence multiculturelle en Suède". "Nous payons tous le même prix du globalisme", poursuit-il, "je sais que l'ensemble des pays européens ont les mêmes problèmes". "Ce mouvement est né de la sur-immigration et de l'islamisation", enchaîne Markus Wiener de Pro Köln qui lui succède à la tribune.
 
 Le rôle du 11 septembre
"Un certain nombre de prises de position de ces partis sont d'autant plus problématiques pour la démocratie qu'elles deviennent compatibles avec un certain nombre de discours qu'on entend en dehors de cette famille politique, notamment sur la vision du multiculturalisme", remarque Jean-Yves Camus. Il y a quelques mois, en effet, Angela Merkel a fait état de l’échec total du multiculturalisme en Allemagne, une constatation récupérée par l’extrême droite.
Pour Piero Ignazi, politologue italien, professeur à l'Université de Bologne, "le 11 septembre a joué, sur le long terme, un effet très très fort".
Autre nouveauté, "ces partis exploitent des arguments typiques de la gauche libérale", note Piero Ignazi. Notamment sur la question du port du voile à laquelle les partis d'extrême droite ont opposé des arguments liés à la liberté de la femme. La notion de "liberté"' est également appliquée à la polémique sur la nourriture halal.
Cette islamophobie s'inscrit plus largement dans la dénonciation des effets de la mondialisation. "Au XXe siècle, il y a eu deux totalitarismes : le nazisme et le communisme. Au XXIe siècle, on a le mondialisme, qui est un totalitarisme consumériste, du tout commerce", interprète Marine Le Pen. (> Lire l'interview intégrale de Marine Le Pen)
"Je pense qu'il y a un bon vent aujourd'hui pour ceux qui défendent une Europe identitaire", nous confie Mario Borghezio, député italien de la Ligue du Nord. "C'est une réponse naturelle à la tendance mondialiste", poursuit-il.
L’apparition d’internet, et notamment des réseaux sociaux, constitue pour ces mouvements, qui disposent parfois de moyens plus modestes, un espace de diffusion des idées et un outil de fédération. Les blogs, pages facebook et twitter relayent pétitions, appels à manifester, et discours en tout genre.
S’est, par exemple, constitué un réseau transnational de villes contre l’islamisation ou encore un observatoire de l’islamisation.
 
Pas "extrêmes" mais "patriotes"
"Ce sont des partis 'patriotes'. Ils expriment de fortes inquiétudes à l'égard de l'immigration, témoignent d'une crainte de l'islamisation de leur pays et prônent la défense de leur culture et de leur identité", nous assure Marine Le Pen, qui regrette l’utilisation du terme "extrême".
Pour appuyer son propos, elle adresse même à son adversaire dans la course à l'investiture du FN, Bruno Gollnisch, et au parti frontiste un message de rupture : "Entre les catholiques intégristes, les pétainistes et les obsédés de la Shoah, ça ne me paraît pas cohérent. Le FN ne servira pas de caisse de résonance à leurs obsessions".
Marine Le Pen ressemble à la nouvelle génération de dirigeants mais reste prisonnière d'un appareil encore ancré dans l’extrême droite traditionnelle. 
Car si elle cherche à se positionner, comme "ces partis qui ont évolué à la charnière entre la droite conservatrice et l'extrême droite," observe Jean-Yves Camus, le FN reste, lui, un parti d'extrême droite traditionnel. "Wilders, à l'origine, n'est pas un homme d'extrême droite, c'est quelqu'un qui vient de la droite libérale, il a été député, assistant du commissaire Bolkestein. A l'origine, ni l'UDC Suisse, ni le parti de Wilders, ni la Ligue du Nord ne sont des formations d'extrême droite. Ces partis n'ont aucune filiation fasciste ou néo nazie", précise le chercheur.
 
De nouveaux rapports avec la droite classique
La démarginalisation intervient également dans le rapport qu’entretiennent ces partis avec la droite traditionnelle. (>Lire l'article à ce sujet) 
"Le cordon sanitaire qui existait auparavant autour de ces partis est en train petit à petit de s'étioler", constate Jean-Yves Camus.  
Un fait qui n’a pas échappé à l’extrême droite française. "L'attitude de l'UMP a décomplexé une partie de son électorat. Ses électeurs ne comprennent pas qu’on nous traite comme un paria alors que Sarkozy vient sur notre terrain. Ces gens rejettent maintenant la diabolisation du FN et veulent briser le cordon sanitaire", affirme Marine Le Pen. "C'est Sarkozy, d'une certaine façon, qui nous dédiabolise, puisqu'il fait le constat que nous faisons depuis des années", lui répond Bruno Gollnisch.
 
"Leurs idées se diffusent"
"Les extrêmes droites ont depuis longtemps compris qu’elles étaient, selon le mode de scrutin, un caillou dans la chaussure de la droite traditionnelle ou bien un allié nécessaire", décrypte Erwan Lecoeur, sociologue et politologue citant le cas italien de Gianfranco Fino qui s’est allié à Silvio Berlusconi, donnant à l’un la possibilité d’accéder au pouvoir et à l’autre celle de le garder.
L’Autriche, avec le FPÖ, et la Pologne, avec l’Alliance nationale et la Ligue des familles, connaissent également des coalitions.
"Le plus souvent les partis d’extrême droite tentent de peser en restant dans l’opposition et en profitant, face à un gouvernement minoritaire, de la conditionnalité de son soutien au Parlement", écrit, dans une note pour la Fondation Jean-Jaurès, le chercheur Clément Abélamine, comme c'est le cas au Danemark ou aux Pays-Bas.
"Même lorsque ces partis ne concluent pas d'accord électoral explicite, leurs idées se diffusent, ne serait-ce que parce que leur implantation devient partout un fait politique qui entre en compte dans les calculs lorsqu'il s'agit de calibrer des discours au gré des sondages ou de définir une stratégie électorale", ajoute-il. En France, Nicolas Sarkozy a joué sur les thèmes du Front National et pourrait bien y revenir. Un scénario que l'on retrouve en Hongrie et au Royaume-Uni.
Pourtant, "la linéarité est beaucoup plus flagrante entre les électeurs frontistes et de gauche", analyse Pascal Perrineau, lors d'un colloque du CEVIPOF. Les deux formations campent ainsi sur des questions sociales. Si, sur le plan national, Marine Le Pen est créditée par le dernier baromètre Ispos de 27% d’opinions favorables - un record -, ce n'est probablement pas seulement du fait de la politique menée par la droite. La gauche pourrait y perdre aussi quelques plumes.  
 
(Estelle Gross - Nouvelobs.com
Envoyé par Stanislas_001 - le Mercredi 15 Décembre 2010 à 12:54
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