Blog : JSS News

Allons, allons, Joseph, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai pas dit de Daniel Barenboïm qu'il était " à la botte des assimilateurs de tout poil " . Et je ne l'ai pas dit pour une bonne raison : c'est que je ne comprends pas du tout ce que cette phrase peut bien signifier ... Vous pourriez m'expliquer ? ...

Quant à Emmanuel Krivine, il n'est pas le frère d'Alain Krivine ( si c'est à celui-ci que vous pensez ), mais son cousin. Et pour ce qui est de Bernard Attali, frère de Jacques, ce n'est nullement un artiste ( soit dit sans nul mépris à son égard ) : il fut PDG d'Air France, entre autres.

Encore un point, pour mieux situer Daniel Barenboïm : c'était un ami d'Edward Saïd, je le rappelais plus haut. Or, celui-ci était un ami de Noam Chomsky. " Les amis de mes amis etc. ... " . - Saïd, ... Chomsky ... : ça fait tout de même une sacrée bande d'antisémites, non ? - Donc, il est permis de considérer Daniel Barenboïm autrement que comme un innocent égaré dans un domaine ( la politique ) où il ne comprendrait rien ; autrement, même, que comme un simple " idiot utile " . Je veux dire que ce grand mozartien est aussi un ENNEMI déclaré. Ca ne retire rien à ses qualités de pianiste. Mais inversement, ses qualités de pianiste ne constituent nullement une excuse pour ses positions anti-israéliennes. A partir du moment où l'on met sa notoriété d'artiste ou d'écrivain au service d'une cause, on doit s'attendre à être jugé sur CE terrain-là. Sinon, c'est qu'il y aurait, au bénéfice des artistes et écrivains, une sorte de privilège d'exceptionnalité qui leur permettrait de prendre n'importe quelles positions politiques sans qu'ils en soient tenus pour responsables : ce serait une bien drôle de façon de les considérer : " responsables " dans leur domaine artistique, mais irresponsables ailleurs ...

Cher Joseph-075,
Vos propos sont nobles, généreux, plein de bons sentiments, j'en conviens...
Vous écrivez: "Les rejeter les humilier les renier n'y fait rien bien au-contraire ceux d'en face savent exploiter ces rejets et mieux les accueillir pour mieux en exploiter les richesses. " et encore "je n'assimile pas ceux qui ont choisis ouvertement l'autre camp. Ils ne sont pas des traitres car ils ont clairement annoncés leur choix."
Je suis beaucoup plus pragmatique, beaucoup plus réaliste que vous. Mais, c'est certainement parce que je sais que les positions de certains juifs sont utilisées par les ennemis d'Israel et des juifs, pour les délégitimer, les diaboliser. Je vous invite à lire le dernier livre deTaguieff pour que vous compreniez que ceux qui usent de leur réputation, de leur renommée, qui se permettent d'aller à Gaza jouer quelque concert, dans le fief du hamas, ne sont plus dans l'erreur, ils n'oeuvrent pas pour la paix mais pour l'ostracisme, l'exclusion d'Israel de l'humanité.
Avant de vous souhaitez une bonne journée, je citerai les propos du maestro: "ne veulent pas comprendre que là où ils veulent vivre en paix, les Palestiniens y vivaient depuis vingt siècles. Nazareth, Tibériade, Haïfa, : c'était leur terre".

Cher Joseph-075,
Je suis heureux que nous partagions cette vision historique bu berceau du peuple juif qu'est cette terre. La réponse qu'apporte Barenboim quand il affirme "les Palestiniens y vivaient depuis vingt siècles. Nazareth, Tibériade, Haïfa, : c'était leur terre" équivaut à contester le droit à l'existence d'Israel à la délégitimer. Je vous trouve très naïf 'sans vouloir être incorrect) dans votre analyse et le respect de ses choix. Et encore une fois, son concert à Gaza ne pouvait qu'être interprété que comme un soutien au hamas et à sa "résistance au colonisateur". Son choix n'était pas que "pro palos" pour reprendre votre expression, elle était antisioniste. Et je combats les antisionistes. J'espère qu'il en est de même pour vous. Cordialement