Blog : Europe-Israel

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Samuel Nili est l’auteur du livre «Retourne en Palestine!» paru l’an dernier aux éditions David Reinharc. C’est un ouvrage qui fait désormais autorité pour comprendre la situation complexe du conflit israélo-arabe. Mais qui est réellement Samuel Nili?

Arrivé en Israël il y a cinq ans, de son vrai nom Albert Jakoubovitch, il est originaire de la région parisienne. Il a réalisé de nombreuses inventions technologiques et notamment des composants électriques pour l’électronique industrielle livrés à plus de trente pays

dans le monde, avant de devenir écrivain engagé. Mais il se passionne aussi pour la musique, la littérature, l’histoire, les chevaux et l’architecture, et lors des réceptions organisées dans son château, il a reçu des personnalités telles que le penseur Emmanuel Lévinas, le général Motta Gour ou encore l’écrivain Michel Houellebeck. «C’est une question d’affinités électives», explique-t-il, citant Goethe qu’il connait aussi bien que Bach, ou La Fontaine aussi.

Il est à noter que «Retourne en Palestine!», dont un chapitre est consacré à l’affaire Al Dura, vient d’être publié en tiré à part et fait partie des cinq ou six ouvrages dont l’Université populaire de Jérusalem en exige la lecture par ses étudiants afin qu’ils soient en mesure de répondre aux multiples défis idéologiques de la désinformation. Cet ouvrage richement documenté dénonce les thèses les plus abjectes de l’histoire du conflit israélo-palestinien, ainsi que d’autres élucubrations antisémites des temps modernes comme anciens. Sa parution a suscité de nombreuses réactions dans la presse et les forums Internet, et ce livre extrêmement intelligent et synthétique est un allié précieux pour répondre de façon claire aux antisionistes et antisémites de tous gabarits. «Lisez ce livre et vous saurez. Si ensuite, vous gardez le silence, c’est que vous êtes complice.» – c’est ainsi que Fréderic Candian a conclu sa critique littéraire sur Babelios, et nous ne saurions dire mieux.

Précédemment, et toujours aux Éditions David Reinharc, Albert Jakoubovitch avait remis au goût du jour et réédité l’œuvre remarquable de l’abbé Antoine Guénée – Lettres de quelques Juifs à M. de Voltaire – dans laquelle apparaît toute la mauvaise foi qui d

éshonora le génie du philosophe des Lumières dans ses écrits antireligieux. «La plupart des admirateurs de Voltaire sont incapables de citer cinq œuvres de Voltaire (il en a écrit plus de cent), à part les Contes philosophiques…», nous confie Samuel Nili, qui à l’instar du chanoine clairvoyant, avec une observation toujours sage, objective et (im)pertinente, et un style admirable, revient et expose des faits que les adversaires d’Israël travestissent, rejettent, falsifient ou n’entendent point.

Défendre Israël, une nouvelle vocation qui manifestement réussit au personnage atypique qui s’illustre par ailleurs aussi bien par ses inventions technologiques mondialement exploitées, que ses aspirations artistiques et intellectuelles. Et comment passe-t-on de l’électronique industrielle à l’écriture? Notre auteur l’explique en toute simplicité: «J’ai eu une éducation littéraire à l’origine, puis j’ai dévié vers la technologie pour devenir inventeur, mais j’ai toujours conservé le goût de la lecture. Ma curiosité est insatiable, je lis aussi bien le P’tit Hebdo que Dostoïevski, Dante, Shakespeare ou Astérix…»

David Reinharc son

éditeur, connu pour ses engagements, sa défense d’Israël et son goût pour ce qui a trait au judaïsme et à la littérature, décrit un homme qui «éveille aussitôt de multiples échos qui se répondent, se recoupent, se ramifient, en lissant un réseau de correspondances précaires, insolites et saisissantes.». La maison d’édition que Samuel Nili a choisi, car elle est à contre-courant de la non-pensée des idées reçues et défend contre vents et marées, dans un climat hostile, Israël et le peuple juif, ne pouvait trouver meilleur ambassadeur: Samuel Nili agit là où souvent les principaux concernés baissent les bras: «Israël est brillant en stratégie militaire, mais nullissime en matière de communication médiatique. Manifestement, défendre son image publique n’est pas dans ses priorités, et son total désintérêt pour la question est inquiétant. L’affaire Al Dura en est un exemple affligeant et comme vous le lirez dans le tiré à part qui lui est consacré, il n’était vraiment pas difficile de prouver que Tsahal n’était pas responsable de la mort de cet enfant. D’ailleurs, nous avons prévu d’en adresser un exemplaire à chacun des 4000 signataires de la pétition en faveur de Charles Enderlin…». Infatigable, jusqu’au-boutiste, Samuel Nili ne compte pas en rester là puisque pour lui, l’affaire est loin d’être classée.

Être en vis-à-vis de Samuel Nili, c’est faire appel à la sensibilité, à l’intelligence et à l’imagination du lecteur mais aussi à sa mémoire et à sa culture. Et il est vrai qu’à travers sa propre mémoire (étonnante) et la nôtre, d’un texte à l’autre, d’un sujet à l’autre, Samuel Nili nous invite à découvrir ou redécouvrir des faits historiques, des citations, à feuilleter tel livre oublié ou inconnu, à écouter tel compositeur génial, à suivre les pistes du langage et de l’Histoire, du judaïsme et du récit du peuple juif, et de la société moderne. Son message à la communauté est d’ailleurs éloquent: «Si Israël fait régulièrement la une des journaux, ce n’est pas un hasard. Nous sommes le peuple témoin, et dans la prière du Shema nous retrouvons les lettres qui forment le mot «Ed», témoin en hébreu. C’est parce que nous sommes les porteurs mais aussi les garants d’une tradition, un peuple de référence, et en tant que tel notre devoir est d’éclairer les Nations, et pour comprendre et argumenter, il faut d’abord connaître les faits, les évidences ignorées…»

Samuel Nili est un être profond, séduisant, c’est un véritable inventeur, de choses et d’idées grâce à qui, dans le savant désordre du monde, on entend mieux la voix de la raison.

Vous pouvez vous procurer le livre dans toutes les librairies francaises. Contact mail: aj@celem.com