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La caricature du momentLe pape en Israël : que de souvenirs…![]() Que de souvenirs après la visite du chef de l’église en Israël : un pape politique, pas vraiment concerné par les juifs, pas vraiment concerné par les ‘mauvais’ souvenirs, mais très pro-palestinien par contre.
Dénonçant la barrière de sécurité israélienne avec fracas, lui qui se cache derrière les murs du Vatican hauts de 20 mètres, il n’a par contre rien trouvé à dire devant les photos de jeunesse qu’il aurait pu voir à Yad Vashem, si il avait été attentif. Le fameux deux poids deux mesures ?
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Dernière mise à jour, il y a 44 minutes
Quoiqu il en soit, le pape est un homme politique avant tout, c'est pour cela que ce qu il dit doit etre compris à des degrés différents, pas toujours du premier degré:
est ce qu il a pleuré a Yad Vashem?
est ce qu il a osé dire que l'islam est une religion ultra violente ?
Le Pape a des fidèles, ces fidèles ont des sentiments, arretons de défoncer le Pape.
Les palais sont sinistres, splendides mais pas confortable, s'il mange bien, il ne peut pas se saouler comme il en a envie, et ne peut même pas agrémenter ses repas de jolies compagnes. C'est une vie de coincé, je préfère la mienne.
Pleurer à Yad Vashem... Introduire l'idée qu'il peut y avoir une justification à une posture de retenue en ces lieux uniques, c'est ouvriir la porte à une forme de voyeurisme. Laisser son coeur au vestiaire au prétexte qu'il y a differents degrés, n'est pas la finalité de ce genre de visites. .difficile à comprendre.
Par ailleurs, n'est-ce pas le politique qui a nourri la lâcheté du monde face à l'entreprise d'extermination des Juifs ?
La solidarité avec les opprimés n'étant pas séléctive, le sort des Chrétiens en terre d'Islam est l'affaire de tous. Si les nations démocratiques avaient voulu peser de tous leur poids, le Pape aurait été plus à l'aise pour asseoir son autorité en faveur des Arabes chrétiens.
Défoncer le Pape est une chose, dire que la vérité supplante toutes les autres considérations en est une autre. Les Chrétiens ont des sentiments et il faut les respecter bien évidemment mais ils ne sont pas stupides pour autant. D'ailleurs, les critiques, justifiées ou pas, ont été souvent plus sévères dans leurs rangs.
Effectivement si je dis qu'il faut supprimer la politique et qu'elle est en soi immorale, (dans la réalité, elle l'est malheureusement très souvent), je suis complètement à côté de mes pompes. Mais est-ce ce que j'ai dit ?
Peut-être aurais-je dû préciser: la politique telle qu'elle s'est dévoyée dans la lâcheté et l'indifférence alors que mon peuple agonisait. Peut-être aurais-je dû préciser : la politique pragmatique et inique des nations, y compris le Vatican, qui fait la part belle aux victimes 'palestiniennes' et qui excelle dans le deux-poids deux-mesures. Peut-être aurais-je dû préciser : la politique qui fait passer la politique avant la défense des opprimés. Mais n'était-ce pas induit entre les lignes ?
Le Vatican est un état. En savoir plus sur son fonctionnement est à ma portée. Mais est-ce que je conteste cette réalité ? Le Christianisme est une religion. Sa vocation première est de répandre la parole de D... et l'amour entre les hommes. Il se trouve qu'en réalité, les choses sont différentes. En quoi cela interdit-il une réflexion sur le plan philosophique, d'autant que 'l'obligation' qu'a le Pape de faire de la politique (tout chrétien sincère et dévot devrait s'offusquer de cette obligation) est porteuse d'un vieux contentieux qui n'est pas à mon avantage du fait de ma naissance. Si on me disait qu'à l'échelon supérieur, notre messie doit passer par sciences-po avant d'entrer dans l'arène, je le regarderais avec d'autres yeux. Pas vous ? Ceux qui reprochent, à tort ou à raison, à l'Islam de canaliser une idéologie politique le font dans le même esprit. L'idée de base est que politique et religion ne font pas nécessairement bon ménage.
Il y a, selon moi, une exigence de moralité en politique qui fait souvent défaut. Me trompe-je ? Merci, je le sais, sans politique, on ne peut voter ni assumer ses devoirs, ni revendiquer ses droits, ni...
Venons-en aux Arabes chrétiens pour ne rien laisser mariner dans l'ambigüité. Je me désole du peu d'empressement du monde Chrétien à se lever pour secourir ses propres ouailles. c'est ma façon de me considérer solidaire de leur malheur. Les Juifs que l'on embrigadait pour le dernier voyage en auraient plus à dire que moi en matière de compassion. Quel autre reproche, et à qui, aurais-je fait ?
Jusqu'à votre dernière intervention, j'avais plutôt le sentiment que nous disions plus ou moins la même chose. Suis-je plus cohérent ? J'apprécierai une réaction de votre part.
Chalom
J'aimerais pour ma part que les chrétiens s'élèvent contre le sort horrible réservé à leurs frères en terre d'islam, mais hélas ils préfèrent s'élever contre le sort de leurs frères palestiniens (en rien comparable avec les atrocités commises contre les chrétiens en terre d'islam).
Une femme née chrétienne non pratiquante, tolérante envers toutes les religions...