|
Communauté JuiveLa lente disparition du Judaïsme français est-elle bien due aux mariages mixtes ?La question démographique est une des clés du conflit israélo-palestinien. La menace d’une majorité arabe dans les territoires sous contrôle israélien fut l’élément déterminant pour décider Ariel Sharon d’évacuer Gaza. Et face à la forte natalité arabe – bien qu’en baisse très sensible depuis quelques années -, Israël a toujours considéré l’Alyah comme réponse ultime à cette menace. Cependant, déjà plus de 40% des Juifs du monde vivent en Israël, et alors que la communauté juive d’Israël y jouit d’une solide vitalité démographique, la diaspora va en diminuant suite à une faible natalité et à l’assimilation.
122 commentaires
| Membre Juif.org
Il y a 2 heures - Le Figaro
Il y a 4 heures - Le Figaro
Il y a 4 heures - Juif.org
Il y a 6 heures - Times of Israel
2 Juin 2025 - Le Monde diplomatique
29 Mai 2025 par Rafael_003
29 Mai 2025 par Rafael_003
25 Mai 2025 par Claude_107
25 Mai 2025 par Claude_107
23 Mai 2025 par Blaise_001
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 50 minutes
E.F. BRAUNSTEIN
« La conflagration des nations, tant de fois redoutée par la démocratie internationale, tant de fois évitée par les accords diplomatiques, si souvent prédite par nos vieilles barbes blanches dans les préaux des synagogues, en attendant l’office, la guerre atroce sévit pourtant dans tout son horrible épanouissement d’hécatombes humaines depuis presque dix mois !!
Devant les jeunes générations fauchées dans la mêlée incompréhensible et inouïe, devant les ruines encore fumantes, accumulées, nous, peuple juif, ne saurions ne pas être saisis d’horreur et de pitié !!
Enfants d’Israël !!saluez respectueusement les tombeaux de ces jeunes, mais vieux héros ! Inclinez-vous pieusement devant les décombres de la civilisation, réfléchissez sur la faillite du progrès, car vous et les vôtres avez beaucoup aimé la liberté, la fraternité, l’égalité, pendant des siècles de générations ! Saluez, ô vous Juifs, toutes ces souffrances nationales, pour ce que vous les comprenez mieux que n’importe quel autre peuple ! Saluez les martyrs, ô vous, peuple martyr ; car non seulement vous êtes les martyrs vivants, mais étant encore la nation témoin qui assista depuis xxx siècles à tous les évènements historiques, vous témoignerez à cette horreur présente!
Juifs !!!
Vous n’êtes plus seulement les spectateurs d’autrefois, vous êtes aussi maintenant acteurs, vous êtes peut-être les premières victimes les plus à plaindre parmi les nations en lutte.
Alors que nous nous apitoyons sur les malheurs d’autrui, quand nos âmes sont étreintes des douleurs des autres, quand nous avons des larmes pour les souffrances de nos concitoyens, lorsque les plus pauvres Juifs trouvent les moyens matériels pour soulager les misères des sans-abri, comment pourriez-vous, frères Juifs, rester insensibles ; comment ne tressaillirions -nous pas de toutes nos fibres, alors que nous comptons parmi ces victimes nos propres frères, nos enfants même, sang de notre sang, chair de notre chair ? Comment arrêterions-nous nos pleurs, étoufferions-nous nos cris de détresse, comment cacher nos sentiments nationaux, quand nous assistons impuissants au spectacle terrifiant, unique à coup sûr dans l’histoire du monde, de l’entre égorgement sur une si grande échelle des enfants d’un même peuple, des descendants de la même race, sur tous les champs de bataille de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud ?…
Juifs !!!
Puisqu’en dépit de la conception philosophique du siècle de l’aéronautique, siècle où les hommes, non contents de vivre à terre et naviguer sur mer, sont parvenus à voltiger dans l’espace infini, puisque qu’après tant de transformations sociales, on est retourné à la solution simpliste d’autrefois, qui peut se résumer en ceci : Pour avoir droit à une existence nationale, chaque peuple doit offrir en holocauste ses progénitures au dieu Mars, comment se fait-il que pour les israélites, malgré qu’ayant donné leur sang depuis un siècle au moins, à chaque guerre, malgré que presque toute la terre ait été rouge, imprégnée de sang juif, nous les Juifs n’avons pas encore obtenu le droit d’existence nationale indépendante, ne sommes pas encore en possession d’un morceau de terre à nous, dans l’immensité du monde, ne possédions pas un pays propre à nous, où nous puissions travailler en paix, nous développer matériellement et surtout moralement sans entraves, sans obstacles, conformément aux qualités innées de la race juive, suivant les aspirations nationales juives et les préceptes des antiques législations hébraïques ??
Fait plus curieux encore, l’Histoire en témoigne : tandis que les Juifs, capables de faire la guerre, bataillent pour la gloire de tel ou tel peuple, tandis que nous faisons triompher les causes sacrées d’une nation quelconque, cependant que nous travaillons à la réalisation du rêve national même de nos pires oppresseurs, nos familles restées au foyer misérable qui nous a vus naître, qui a vu mourir nos ancêtres, nos femmes, nos enfants, nos vieux parents, sont forcés d’abandonner leurs pauvres demeures, chassées, bannies par l’ordre des gouvernants, sous les futiles prétextes de lois administratives ! …
Juifs !!!
Pourquoi cette épouvantable tragédie ?
Est-ce qu’elle ne vous touche pas ? Pourquoi la voulez-vous ? Et jusques-à quand ?
Il faut que vérité soit dite. Et nous la dirons. Il y a des Juifs que cet état de choses ne touche même pas. Il y a des Juifs qui approuvent cette situation intolérable et insupportable qui étouffe la nation juive. Mais il y a aussi des Juifs qui protestent de la dernière énergie contre un semblable avilissement …
A tous nous disons : il faut sortir de cet état de choses. Nous formons un peuple qui, malgré sa dispersion à travers toutes les terres depuis bientôt vingt siècles, ne veut pas mourir malgré les massacres, les oppressions. Peuple faible, mais qui persiste avec une ténacité admirable, peuple juif qui veut vivre, la seule nation qui ait vu naître nombre de nations et la seule qui les ait vues disparaître. Si les Juifs avaient formé le dessein de se fondre, vous eussiez vu les hymnes dithyrambiques dont on eut couvert leurs cercueils. peuple juif qui veut vivre, la seule nation qui ait vu naître nombre de nations et la seule qui les ait vues disparaître. Les autres ne voulant pas de nous et nous, nous obstinant à rester chez eux, contre eux, malgré eux. C’est alors qu’on nous persécute d’une manière ou d’une autre, suivant la délicatesse, l’élévation morale de la nation, les mœurs du pays. On nous force directement ou indirectement à partir.
Nous partons. Nous sommes les éternels errants, les perpétuels voyageurs, toujours en vagabondage. Nous allons. Où ? Ailleurs ! Et là, nous ne nous sommes pas seulement reposés que, de nouveau opprimés, nous quittons les pays pour aller ailleurs, après quelques années. Nous traversons tous les pays, de l’Orient à l’Occident, du Sud au Nord, sans cesse, sans fin, sans nous fixer, à jamais …
Quel Juif pourrait nous dire qu’il est à l’abri de la persécution en sa qualité de Juif, qu’il pourra faire souche là où il se trouve actuellement ? Combien de familles comptons-nous qui puissent prouver avoir habité sans interruption de père en fils plusieurs générations dans un même pays ? Où sont les tombeaux de vos grands-pères, où sont ceux de vos pères et où seront les vôtres et ceux de vos enfants et petits-enfants ? …
Alors ? …Quoi ? …
Si c’est la faute des autres nations qui nous tiennent suspendus entre ciel et terre, je ne saurai trop le répéter, c’est bien la nôtre aussi.
Ne serait-il pas plus normal, plus beau, plus convenable, de nous fixer quelque part, chez nous, dans un pays à nous, et non plus chez les autres, dans les pays des autres ? Ce pourrait être un petit pays, il serait grand puisqu’il nous appartiendrait !
Il faut que les Juifs le comprennent : tant que nous serons une minorité au sein d’une majorité non-juive, nous resterons les opprimés. Malgré toutes les belles théories démocratiques, tant qu’il y aura des hommes et que les majorités seront formées par les humains, ils persécuteront les minorités. « Malheur aux faibles » ! exclamation déjà vieille, mais une vérité, et les vérités sont éternelles.
Nous sommes les faibles. Voilà pourquoi nous sommes les intrus, voilà pourquoi le sceau des parias a été imprimé sur nos fronts courbés. Voilà pourquoi nos qualités sont des défauts, et pourquoi nos plus insignifiants défauts sont grossis à plaisir aux yeux de nos adversaires, et prennent toujours des proportions gigantesques. Voilà pourquoi nos œuvres, nos attachements les plus sincères, les plus désintéressés sont suspectés. Voilà pourquoi nous sommes rendus solidaires quand, par hasard, un des nôtres a commis une mauvaise action, et désolidarisés quand un Juif en commet une bonne. Responsables de tous, d’un, dans le mal, et non pas tous d’un, dans le Bien …
Enfin, on nous déteste, on nous méprise, et parce qu’on nous méprise, on nous déteste…
Juifs !!!
On vous a proposé, en solution de votre état, depuis des années, plusieurs remèdes :
L’assimilation ? Elle n’est plus possible.
Pour s’assimiler il faut être deux à y consentir. A une certaine époque, il y eût des juifs qui voulurent sincèrement s’assimiler, disparaître en tant que peuple, en tant que race, en tant que religion de l’arène publique. Ils voulurent la mort. Hélas, il y eût des non-juifs qui ne voulurent pas laisser se consommer le mélange d’où, peut-être, fût sortie une nouvelle génération. Il paraît que le sang juif n’a pas la même composition anatomico-chimique que celui des chrétiens !
Il y eût aussi des Juifs qui ne voulurent jamais entendre parler d’assimilation. En tout cas les méthodes ont échoué …
L’émancipation ?
La France révolutionnaire en émancipant les Juifs au nom des Droits de l’Homme, a justement reconnu l’égalité politique comme une chose due à chaque individu, en tant qu’individu. Donc la question juive restait non résolue. L’émancipation n’est pas, en conséquence, la solution d’une question nationale mais un dû aux droits des individus. Elle n’exclut pas la renaissance nationale. Et d’ailleurs depuis que la France généreuse, libératrice des nations, a donné l’exemple, un siècle et plus se sont écoulés et l’Europe n’a vu émanciper intégralement qu’une infime minorité du peuple juif. La majorité, la grande majorité de la nation juive suffoque sous la botte de l’oppression la plus honteuse, la plus infâme. Malheureusement, de longues années passeront, sans que le geste du peuple français soit imité dans tous les pays où souffre Israël.
Juifs !!!
Il y a une solution logique, naturelle. C’est le retour au pays de nos ancêtres, le retour dans le pays d’où la politique romaine, et ses empereurs vous ont chassés.
« Si vous le voulez, ce ne sera pas qu’un rêve » a dit feu Théodore HERTZL. Mais il faut vouloir ardemment réaliser nos aspirations nationales.
Qu’aujourd’hui l’idée soit plus réalisable que jamais, voilà qui est indiscutable. Il faut faire bloc, et revendiquer énergiquement nos droits nationaux historiques. Il nous faut aussi une place sous le soleil, dans cette terre qui fût faite pour tous les êtres vivants. Le sang qui coule dans les veines de plus d’un million des vôtres vous donne ces droits. Nous traversons des moments historiques, sachons en profiter. Laissons de côté tout ce qui nous divise. N’oublions pas qu’il est au-dessus de nos dissensions un idéal qui nous unit.
L’Europe, qui affirme lutter pour les droits nationaux de tous les peuples, se refusera-t-elle de rétablir les Juifs dans les siens ?
Nous ne pouvons croire que nous ayant oubliés à maintes reprises, elle nous oubliera de nouveau. Notre sort est aussi intéressant que celui des autres ! Et peut-être les Juifs ont-ils donné plus pour l’humanité que d’autres nations, si tant est que l’humanité existe encore ! L’Europe et l’Asie ne peuvent plus nous oublier !
Elevons nos voix ! la voix du peuple juif doit être entendue ! Clamez haut vos droits ! faisons preuve de volonté, Juifs ! …
Peuple juif ! Vous n’avez pas encore écrit la dernière page de votre glorieuse histoire !
Le peuple juif veut vivre, veut produire, veut de nouveau contribuer à la vraie démocratie, aider à intrôner une véritable civilisation !
JUIFS ! Préparez-vous à la grande tâche qui vous incombe. Unissez-vous tous, Juifs !
A travers trente siècles d’existence civilisatrice, vos ancêtres qui ont produit tant de merveilles vous regardent.
Soyez leurs dignes héritiers.
En avant pour la cause la plus sacrée ! »
Paris, mai 1915
--------
Tsion ou Sion est le nom d’une des collines de Jérusalem
Le mot « sionisme » en découle
Reprise des pages 35.36
De l’aperçu sur le Sionisme
D’E. Braunstein
« ...En 1892 Sir Samuel Montagu, et Lord Rothschild proposent un plan de colonisation sur une grande échelle aux gouvernements anglais et turc, sans succès d’ailleurs.
IV
Depuis 1894 ou 1895, feu Théodore Herzl, docteur en droit, Juif, né en Hongrie, résidant à Paris, journaliste de marque, littérateur d’un grand talent en langue allemande, se fait connaître comme homme politique juif au monde juif. Il écrit le Judenstaat (l’Etat Juif), qui paraît en 1896. Qu’est–ce que « l’Etat Juif ? »
Les admirateurs-idolâtres ont voulu voir dans « l’Etat Juif » oeuvre originale, oeuvre spontanée, une découverte. Sans vouloir amoindrir le mérite de celui qu’un peuple entier regrette, malgré » qu’étant en vie beaucoup ne l’écoutaient pas, sans vouloir diminuer celui dont la mort prématurée nous a affligés, il résulte pourtant de la documentation historique que le « Judenstaat » est une continuation des diverses tentatives pour solutionner le problème juif, une « combinaison » comme dit l’auteur lui-même dans la préface de sa brochure.
« Combinaison »... très ancienne, c’est vrai, mais l’idée de l’établissemnt d’un Etat juif persiste toujours. Longtemps assoupie, l’idée sioniste se réveille aux cris contre les Juifs dont retentit le monde.
Comme pour tout observateur impartial, comme pour tout Juif qui ne regarde pas la question à travers les intérêts momentanés et spéciaux à des catégories de Juifs ; qui ne craint pas le « qu’en dira-t-on » des non-Juifs, qui, entre parenthèses, ne disent rien de désobligeant sur le retour en Palestine, Herzl affirme l’existence d’une question juive générale. « Les peuples chez lesquels habitent des Juifs, sont sans exception, ouvertement ou honteusement antisémites ». Le Juif est opprimé partout, d’une manière ou d’une autre, mais il est persécuté, admettons, si l’on veut bien, « qu’il se figure être maltraité », comme disent certains antisémites pudiques. Il souffre en sa qualité de Juif, soit en Europe, soit en Amérique, soit ailleurs. A une question générale, à un mal juif généralisé, il faut une solution radicale, un remède général.
Toutes les solutions employées comme fins de la question juive ont échoué.
- La persécution outrageante, pendant des siècles sans fin, a empoisonné l’existence d’Israël ,
- L’émancipation bienveillante, depuis un siècle, par-ci par là, avec son corollaire : l’assimilation, destructive de la nation juive, n’ont pas amené une fusion intégrale, définitive, générale,
- La résurrection de l’ancienne haine religieuse, ou de race, baptisée modernement « antisémitisme », n’a pu détruire les Juifs, les faire disparaître. « Des branches entières du judaïsme peuvent dépérir, se détacher, l’arbre vit »... »
je me suis permis de faire un copier coller sur word afin de le lire et le relire à tête reposée
et le transmettre un jour de chabbat
ça s'impose
chabbat chalom
En fait je me suis dit que beaucoup de gens ignoraient la réalité historique. Qu'ils nous aiment ou pas n'est pas de mon ressort et ils ont droit à leur libre réflexion mais encore faut-il que celle ci soit basée sur la vérité; A eux après de décider, mais sur des faits réels et non sur une désinfo nauséabonde
Je vais mettre un bref copié collé que j'ai déjà mise sur désinfos il y a longtemps... de Tarassenko. Beaucoup l'ignore et pourtant!!! a vous de juger
Bon chabat*
Yehudit
Léon Rozenbaum – Sourceisrael .com- écrit en avril 2002
« Frères Juifs !
Refuser à notre peuple seulement, le droit de se défendre est immoral.
Falsifier l’information pour donner aux victimes la figure du bourreau est ignoble.
La tartuferie des Européens, du monde musulmanet de si nombreux peuples et individus dansle monde qui se dévoile si clairement dans toute son ampleur en ces jours, quand l’Etat d’Israël commence enfin à se protéger contre le meurtre délibéré de ses citoyens, n’est pas né d’hier.
Et voici que l’Histoire du peuple d’Israël, la nôtre, vient de franchir un point de non-retour.
Le temps de la Dispersion juive est virtuellement terminé.
Le temps des illusions sur le partage de la patrie historique du peuple juif, la terre d’Israël, avec un autre peuple « pour la paix », est virtuellement terminé.
Certains ont cru, longtemps, que la raison commandait l’abandon aux Arabes de larges régions de la patrie.
Certains ont cru, longtemps, que le monde juif pouvait s’accomoder définitivement de la dualité Diaspora-Israël.
Ceux-ci et ceux-là se trompaient.
Personne, parmi nos ennemis et détraceturs, n’est « raisonnable ».
Rien, dans le déchaînement judéophobe généralisé actuel n’est rationnel.
Et nous avons le droit d’aimer notre patrie au-delà de la froide logique, comme tout le monde !
Les deux cent mille manifestants juifs de la République à la Bastille à Paris, et les cent mille autres en province, savent, au fond d’eux-mêmes, que leur statut dans la « Patrie des droits de l’homme » a changé de façon irréversible.
Tous les Juifs conscients de la terre ressentent la même chose pour ce qui les concerne.
L’Etat d’Israël est indéfendable sans que sa souveraineté s’étende au minimum entre le Jourdain et la mer, ces 60 kilomètres élémentaires que d’aucuns nomment le « grand » Israël.
Tous les bavardages sur la « sécurité par les accords » sont devenus obsolètes à l’épreuve des faits.
La solution pour tous émerge de plus en plus clairement : il faut rassembler les Juifs dans leur patrie.
Ils seront alors assez nombreux pour y assurer pleinement leur sécurité entre le Jourdain et la mer.
Ce programme est, lui, tout à fait rationnel et n’est pas contraire aux aspirationss du coeur.
Face à une vague massive d’immigration juive, l’attitude des Arabes en général et des Arabes palestiniens, en particulier, a toutes les chances d’évoluer vers le réalisme et la coexistence.
Tout dépend désormais de nous : saurons-nous échapper aux ruses de la conscience, aux ornières mentales, aux « élites » autoproclamées, à la pesanteur sociologique, à l’assurance trompeuse que confère le poids des habitudes et des modes de pensée si longuement ancrés ?
Ou bien saurons-nous apprendre avec sincérité et humilité les leçons de l’Histoire, et « décrocher » des leurres et des terres étrangères, qui furent accueillantes, quand il est encore temps ?
Saurons-nous maintenir le cap de la fermeté dans les principes face aux sirènes de toutes les fausses paix ?
Voici venue la fin des temps de l’exil.
Cela peut encore se passer relativement bien ou très mal, un peu plus tard.
Ce qui est sûr, c’est que ce passage doit se faire dans la fraternité et l’union, comme seuls pourront le faire les enfants d’une même famille, les enfants d’Israël.
Haut les coeurs !
Notre longue Histoire a été témoin d’épreuves encore plus rudes que celles qui nous attendent.
Notre génération ne faillira point !
Nous ne renoncerons ni à la mémoire, ni à l’intelligence, ni à la créativité, ni à la joie. Alors seulement les forces positives endormies dans le monde s’éveilleront, nous soutiendront et chasseront les monstres qui nous cernent de tous côtés.
Soyons nous-mêmes dans la simplicité que le bon sens et l’Histoire nous commandent.
Et la Providence sera au rendez-vous. »
Pour info : ce texte datant des années 70 il ne m’a pas été possible d’en demanderle copyright. Je prie l’auteur de m’en excuser et s’il lit ce texte de se manifester.
J’ai choisi de l’incorporer malgré tout, car il dit dans un langage sans ambiguité ce que jai tenté de démontrer tout au long de ce livre.
Lisez soigneusement, réfléchissez !
« Je ne suis pas un extraterrestre, comme vous semblez le croire. Je suis un Jérusalémite, un homme en chair et en os, comme vous. Je suis un citoyen de ma ville, une partie intégrante de mon peuple.
J’ai certaines choses sur le coeur dont je dois me débarasser.
N’étant pas diplomate de mon état, je n’ai pas à peser mes mots.
Je ne vois pas la nécessité de vous être agréable, ni de vous persuader.
Je ne vous dois rien.
Vous n’avez pas construit cette ville.
Vous n’y habitez pas et vous n’étiez pas présent pour la défendre lorsqu’elle était entourée d’ennemis qui voulaient l’anéantir.
Et nous serons perdus si nous vous permettons de nous la reprendre.
Longtemps avant que New York existât, Jérusalem fût !
Au temps où Berlin, Moscou, Londres et Paris n’étaient encore que des forêts et régions marécageuses, et malsaines, vivait à Jérusalem une communauté juive, jeune et florissante.
Cette communauté dota le monde – ce qu’en tant que nations solidement établies sur cette terre, vous rejetez - d’un vieux code de morale humaine.
C’est ici que marchèrent les prophètes dont les paroles illuminèrent le pays comme des éclairs.
Ici demeurait un peuple qui ne demandait qu’à vivre en paix et qui dut se défendre contre les vagues successives d’attaquants,
Un peuple qui saigna et mourut sur les champs de batailles,
Un peuple qui se jeta dans son temple en flammes plutôt que de se rendre, et...
Lorsque finalement submergé par le nombre, il fut vaincu et emmmené en captivité, il jura :
« Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite m’oublie, ! que ma langue s’attache à mon palais si je ne me souviens de toi, si je ne fais de Jérusalem le principal sujet de ma joie ! »
Pendant 2000 ans empreints de souffrances, alors que nous vivions parmi vous comme des hôtes indésirables, nous intercédions journellement pour un retour dans cette ville.
Trois fois par jour, nous présentions cette requête devant le Tout Puissant : « Rassemble-nous des quatre coins de la terre, dirige-nous sur le chemin montant qui conduit dans notre pays, dans ta miséricorde reviens à Jérusalem, dans la ville et habite dans ses murs comme tu l’as promis ! »
Chaque année, au jour du grand pardon, et à chaque fête de la Pâque, nous avons élevé nos voix dans l’espérance que nous nous retrouverons l’an prochain à Jérusalem.
Vos inquisitions, pogroms, expulsions et ghettos, dans lesquels vous nous avez parqués, vos contraintes au baptême, votre système de contingentement, votre subtil antisémitisme et finalement l’inexprimable règne de terreur, l’Holocauste – et ce qui est plus terrible encore, votre incroyable indifférence –
Tout cela ne nous a pas brisé.
Il est possible que ces méfaits vous aient enlevés votre dernière force morale.
Quant à nous, ils nous ont forgés comme du fer.
Croyez-vous vraiment qu’après avoir dû passer par toutes ces terribles étapes, nous puissions maintenant être brisés ?
Pensez-vous qu’après Dachau et Auschwitz, vos menaces, vos blocages et autres mesures puissent nous effrayer ?
Nous étions en enfer – nous en sommes revenus – un enfer que vous nous aviez préparé.
Que pourriez-vous encore trouver dans votre arsenal qui serait susceptible de nous infliger la terreur ?
Deux fois, j’ai vu la ville souffrir sous une grêle de bombes propulsées par des nations qui se disent civilisées.
En 1948, alors que vous étiez des spectateurs non concernés, j’ai vu des femmes et des enfantss déchiquetés par des éclats d’obus, ceci après que nous avons souscrit à votre désir, « d’internationaliser » la ville.
Ce fut une alliance porteuse de mort :
Officiers britanniques, canonniers arabes utilisant des canons américains. Et, peu après, le pillage et la destruction sauvage de la vieille ville...
Les massacres sciemment organisés, la cynique dévastation des synagogues et des écoles religieuses, la profanation des cimetières juifs et la vente par le gouvernement des pierres tombales pour la construction de poulaillers et d’entrepôts militaires et même, tenez-vous bien, de lieux d’aisance publics !!!
Et vous n’avez jamais élevé la voix pour dénoncer ces abominations.
Vous n’avez jamais élevé la moindre protestation lorsque les Jordaniens, au mépris des promesses faites après la guerre, guerre qu’ils firent malgré une décision de l’ONU à ce sujet, verrouillèrent le lieu le plus saint de nos lieux saints, le Mur des Lamentations.
Aucune voix ne se fit entendre parmi vous lorsque les mercenaires coiffés de leur casque à pointe, à l’abri dans leurs positions derrière les murs, ouvrirent le feu sur nos citoyens.
Vos coeurs saignèrent lorsque Berlin fut bloquée.
Vous vous êtes empressés d’organiser un pont aérien pour venir en aide aux courageux berlinois, mais vous n’avez pas envoyé une once de nourriture dans la Jérusalem assiégée et affamée.
Vous avez tempêté lors de la construction par les Allemands de l’est d’un mur au travers de Berlin mais...
Il n’y eut pas le moindre piaillement de votre part à cause de l’autre mur qui divisait le coeur de Jérusalem*. Puis, lorsque vingt ans plus tard, de semblables évènements se reproduisirent, alors que les Arabes, sans aucune provocation, bombardèrent sauvagement la Ville Sainte, lequel d’entre vous a entrepris quelque chose ?
Ce n’est qu’au moment où la ville fut enfin et définitivement unifiée que vous vous êtes réveillés.
Alors en vous tordant les mains, vous avez prononcé de pompeuses paroles sur le droit et la morale, particulièrement sur le fait de tendre l’autre joue.
Préfériez-vous voir la ville détruite plutôt que de la savoir entre les mains juives ?
Malgré la tournure toujours très diplomatique de vos phrases, les préjugés établis depuis fort longtemps percent dans chacune de vos paroles.
Au cas où le retour de la ville au peuple juif provoquerait un noyau de difficultés dans votre théologie, il serait temps pour vous de réviser votre catéchisme.
Après tout ce que nous avons souffert, nous ne nous conformerons pas passivement à vos fausses idées selon lesquels nous devons accepter d’être éternellement apatrides.
Pour la première fois depuis l’an 70 après J.C., il y a la liberté religieuse dans tout Jérusalem.
Pour la première fois depuis que les romains jetèrent leurs torches incendiaires sur le Temple, il y a, en terre d’Israël, les mêmes droits pour chacun.
Nous avons en horreur l’usage de l’épée mais vous nous avez contraints à la prendre dans les mains.
Nous désirons ardemment la Paix mais nous ne reviendrons pas à l’état de paix de 1948, comme vous l’exigez de nous.
Nous sommes enfin chez nous, dans notre pays.
C’est pour nous une merveilleuse certitude en tant que nation, nous qui fûmes contraints par vous de voyager sur tout la surface du globe.
Nous ne partirons pas.
Nous avons retiré le gage déposé par nos ancêtres.
Jérusalem sera construite, l’an prochain, et l’an prochain et l’an prochain, ceci jusqu’à la fin des temps, « à Jérusalem ».
Eliezer Ben Yisrael
Soulignons, toutefois, que plusieurs états soutinrent non seulement la création de l’état d’Israël mais condamnèrent également les invasions, et leurs conséquences, des pays arabes, ainsi :
Tarassenko, délégué soviétique déclare au Conseil de sécurité le 20 mai 1948 « Nous sommes préoccupés par le fait qu’un certain nombre d’états voisins de la Palestine y ont envoyés leurs troupes. Notre connaissance de ce fait n’est pas fondée sur des rumeurs, ni sur des articles de journaux, mais sur des documents officiels signés par les gouvernements des états mêmes qui ont informé le Conseil de sécurité de l’entrée de leurs troupes en Palestine. Je me réfère en particulier aux documents signés et envoyés par les gouvernements d’Egypte et de Transjordanie… J’aimerais relever au passage qu’aucun des états dont les troupes sont entrées en Palestine ne peut revendiquer la Palestine comme une partie de son territoire »
S’il est donc tout à fait aberrant, de sommer Israël de rendre des territoires, qualifiés de colonies lorsque ce sont des Juifs qui y vivent, il est tout aussi lamentable de tronquer, dissimuler une information, d’une telle importance, étant officiellement reconnu que ce furent les pays arabes qui se montrèrent hors-la-loi, à plusieurs reprises, attaquant, puis annexant la cis-jordanie et Jérusalem-est, que le droit des conquérants faisait florès dans les pays arabes tandis que les guerres d’Israël furent contraintes et défensives. Exigeons des explications officielles sur ces dissimulations, et le rétablissement de la vérité.
En résumé :
Il n’y avait pas de peuple palestinien, lorsque nous avons pu revenir sur les restes de notre pauvre terre laissée à l’abandon, mais des habitants, nommés palestiniens (quelles que fussent leurs origines, en raison du nom donné à la région, la Palestine, occupée, administrée, dans laquelle Jérusalem ne fût jamais une capitale) :
- Juifs, descendants des hébreux, qui avaient réussi à survivre après la destruction du deuxième Temple, les déportations romaines et les diverses occupations et massacres, et parfois revenir, dans une longue marche périlleuse, de diaspora.
- Arabes, descendants des conquérants arabes, parlant arabe, de culture arabe, de religion musulmane.
Les Arabes dits « palestiniens », d’aujourd’hui, sont ceux qui quittèrent la Palestine (nombre fortement augmenté par leur descendance) lorsqu’elle devint Israël, dans l’espoir d’y revenir en vainqueurs à la suite des armées arabes, après avoir « rejeté les Juifs à la mer ».
Cette tentative d’extermination échouant, ces ex palestiniens arabes refusant l’état d’Israël, et la citoyenneté israélienne, se retrouvèrent ballottés d’un état arabe à l’autre. Tous refusèrent leur intégration, jusqu’à aujourd’hui, préférant les maintenir dans des camps propagandistes, aux fins clairement annoncées, de reprendre aux anciens dhimmis « le dar islam »…
Les soumis d’hier, devenus les vainqueurs d’aujourd’hui… Un retournement de situation insupportable! Malgré tout, certains acceptèrent la citoyenneté israélienne et ne veulent pas la troquer.
- Enfin, dans la logique des termes utilisés, une loi du retour des arabes « palestiniens » en... Palestine, devrait inclure la Jordanie. Pourtant, même en imagination, personne ne cherche à faire pression sur la Jordanie, à la superficie de 4 fois celle d’Israël. Alors, pourquoi ce choix sélectif d’une seule partie – et la plus réduite – de l’ex Palestine mandataire ? Si ce n’est parce que :
- Leurs frères en Jordanie ne voulant plus d’eux,
- Ne se frottant plus au régime hachémite après le massacre de Septembre noir,
ces « palestiniens », ne s’avisèrent que soudainement, de l’intérêt de cette autre partie de « la Palestine », de l’autre côté du Jourdain, qui ferait bien mieux l’affaire, car habitée par d’anciens dhimmis n’ayant, par définition, aucun droit comme ils en eurent si peu dans un Occident où continuait de flotter un antisémitisme, toujours prompt à s’épanouir, et qui leur donnerait, par avance, un à priori très positif, quelque soient leurs actions meurtrières.
Le tour de passe-passe réalisé, on pourrait même envisager de se montrer magnanimes envers les descendants de ceux n’ayant jamais quitté la Palestine, ni l’ancien royaume d’Israël, en les autorisant à demeurer dans cette future et nouvelle Palestine sous le statut de dhimmis. (Ce n’est pas une obsession de ma part, mais une réalité).
En conséquence, Israël n’existe pas sur de nombreuses cartes, au sus, au vu et la complicité, de tous! Et pourtant… si l’on voulait se pencher cinq minutes sur ces réflexions basiques :
- le droit d’aînesse de ces Juifs, est reconnu par le christianisme et l’islam.
- les anciens royaumes d’Israël se situant sur la terre incluant aujourd’hui Israël, la « Palestine » et la Jordanie, les noms de Juif, en hébreu Yehud, découlent de Judée, en hébreu Yehuda, comme celui d’Arabe, de l’Arabie, et Palestinien de cette région re-baptisée Palestine par Rome qui, la première, voulu la déjudaïser, déportant massivement les Juifs, en 70 (pour la deuxième déportation). S’il y eût d’autres conquérants, avant Rome, le nom de Judée/Samarie ne fût jamais contesté, pas plus que les titres de propriété des bâtisseurs et gardiens du Temple de Jérusalem. Salomon, David, étaient des hébreux, et aucune des inscriptions découvertes sur les vestiges du Temple ne sont en arabe, évidences trop facilement occultées, et pour cause !
Parler de la Palestine comme d’un pays ayant toujours existé, nier toute une partie de l’Histoire de l’humanité, persister à passer au-dessus des résolutions, ratifier une propagande n’ayant d’autre but qu’une nouvelle spoliation du patrimoine juif, ne sont que de nouvelles manifestations, dont l’introduction vient de s’écrire, d’un antisémitisme séculaire,* et j’affirme que les pressions envers l’état d’Israël, sont le prolongement de la politique de colonisation occidentale du début du siècle, que le terme de colons est utilisé envers les victimes des auteurs même de la colonisation, et que nous continuons de payer pour leur ingérence dans la vie du Moyen-orient !
CAR...
Les Arabes, eux-mêmes, en 1948, ne considéraient pas la Palestine comme leur appartenant, bien au contraire, et ce n’est qu’en 1964, que l’Organisation de Libération de la Palestine vit le jour. Son seul objectif : l’anéantissement d’Israël, clairement établi dans sa charte à laquelle il fallait bien trouver un prétexte aux yeux des nations démocratiques...
- "There is no such country as Palestine. 'Palestine' is a term the Zionists invented. . . . Our country was for centuries part of Syria. 'Palestine' is alien to us. It is the Zionists who introduced it." Local Arab leader à la British Peel Commission, 1937
(Il n’y a aucun pays nommé palestine. « Palestine » est un terme inventé par les sionistes... Notre pays a été durant des siècles une partie de la Syrie. La « Palestine » nous est étrangère. Ce sont les sionistes qui l’ont introduit )
-"There is no such thing as Palestine in history, absolutely not:” Professor Philip Hitti, Arab historian to Anglo-American Committee of inquiry, 1946
(Il n’y a aucune Palestine, dans l’Histoire, absolument pas)
-"It is common knowledge that Palestine is nothing but southern Syria." Delegate of Saudi Arabia United Nations Security Council, 1956
(Il est connu que la Palestine n’est rien d’autre que la partie sud de la Syrie)
______________________________________________________________
*Dans Saba 2 ce qu’en pensait, déjà, Monsieur Abba Eban – voir plus loin un extrait de ses déclarations
Enfin rappelons la déclaration de l’Organisation sioniste faisant suite à l’espoir donné par la déclaration Balfour à l’établissement d’un foyer national juif sur toute la Palestine mandataire :
DECLARATION DE L’ORGANISATION SIONISTE CONCERNANT LA PALESTINE .
Troisième jour de février 1919 et dix neuvième jour du mois d’Adar 5679.
Proposition à présenter à la conférence de la Paix.
------------
L’Organisation Sioniste soumet respectueusement à l’attention de la Conférence pour la Paix les projets de résolutions suivantes :
1. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent la légitimité historique du Peuple Juif sur la Palestine et le droit pour les Juifs de reconstituer en Palestine leur foyer national.
2. Les frontières de Palestine seront celles présentées dans l’annexe jointe
3. La possession souveraine de la Palestine sera dans la ligue des Nations, et le Gouvernement sera lié à la Grande Bretagne en tant que mandataire de la Ligue
4. (Réserve à inclure concernant la possibilité d’application en Palestine des conditions générales attachées aux mandats, si elles conviennent en ce cas)
5. Le mandat sera également soumis aux conditions spéciales ci après :
I. La Palestine sera placée sous des conditions politiques, administratives et économiques qui permettront d’y sécuriser l’établissement d’un Foyer National Juif et, à terme, rendront possible la création d’un Etat autonome du Commonwealth, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non juives existant en Palestine, ou aux droits et statuts politiques des juifs dans n’importe quel autre pays.
II. Jusqu’à sa fin, le Pouvoir Mandataire s’assurera, entre autres :
a) de promouvoir l’immigration juive et de fermer la colonisation sur la terre, les droits établis de la population non juive présente étant équitablement sauvegardés.
b) d’accepter de coopérer pour mettre en place des mesures telles que l’établissement d’un Conseil Représentatif des Juifs de Palestine, et du monde, pour le développement du Foyer National Juif de Palestine, et d’investir l’Organisation de l’éducation juive pour un tel Conseil.
c) Appréciant que la constitution d’un tel conseil évite la réalisation de profits privés, d’offrir en priorité au Conseil toute concession de travaux publics ou d’opérations de développement des ressources naturelles qu’il pourrait lui sembler intéressant d’obtenir.
I. Le pouvoir mandataire encouragera le plus haut degré possible d’autonomie des collectivités locales dans les conditions du pays
. Il sera maintenu, pour toujours, la plus grande liberté religieuse de culte pour toutes les croyances en Palestine. Il n’y aura aucune discrimination entre les habitants en ce qui concerne la citoyenneté ou les droits civils, selon leurs origines ou leur race.
. (Réserve à insérer relative au contrôle des lieux saints)
Les frontières de Palestine
Calendrier
Les frontières de Palestine suivront les lignes générales établies ci-dessous :
. Commençant au Nord, au point sur la mer Méditerranée qui se trouve au Sud de Sidon, et suivant les étendues d’eau au pied des collines du Liban, aussi loin que JISR EL KARAON, de là jusqu’à EL BIRE en suivant la ligne de division entre les deux cuvettes du WAD : El Kook et le Wadi ET, de là en direction de l’Est, suivant les étendues d’eau du Nord de Le NAHR MUGHANIYE, et à l’Ouest du chemin de fer de Hedjaz ;
. A l’Est, une ligne à côté et à l’Ouest du chemin de fer de Hedjaz, finissant dans le Golfe d’Akaba.
. Au Sud, une frontière à définir en accord avec le Gouvernement Egyptien
. A l’Ouest, la Mer Méditerranée.
Les détails des délimitations ou les ajustements nécessaires de détail, seront établis par une Commission Spéciale dans laquelle il y aura une représentation juive.
Déclaration.
Les demandes des Juifs au regard de la Palestine reposent sur les principales considérations suivantes :
1. La Terre est le foyer historique des Juifs.
Là ils ont mené à bien leur principal développement qui, à partir de ce centre, par son intermédiaire, grâce à son influence spirituelle et morale, a pu faire naître l’idée de la valeur suprême de l’espèce humaine.
Par la violence, ils furent sortis de Palestine, et à travers les âges, ils n’ont jamais cessé de caresser le désir, l’espoir d’un retour.
2. Dans quelques endroits du monde, et en particulier en Europe de l’Est, les conditions de vie de millions de Juifs sont déplorables.
Ils forment souvent une surpopulation qui se voit refuser les opportunités qui leur permettraient de se développer de façon saine.
Le besoin de nouveaux débouchés est urgent, à la fois pour leur propre sécurité et dans l’intérêt des populations d’autres origines parmi lesquelles ils vivent. La Palestine pourrait leur offrir un tel débouché. Pour les masses juives c’est le pays, plus que tout autre, dans lequel ils souhaiteraient construire leur avenir.
Par les méthodes de développement économique que nous préciserons plus tard, la Palestine peut redevenir, comme elle l’était dans les temps antiques, le foyer d’une nation prospère bien plus peuplée que le nombre d’habitants qui y sont aujourd’hui.
3. La Palestine n’est pas assez grande pour accueillir plus qu’une certaine proportion des Juifs du monde.
La plus grande part des 14 Millions, ou plus, éparpillés à travers tous les pays du monde, devront rester dans leurs localisations actuelles, et ce sera sans aucun doute l’un des points d’attention de la Conférence de la Paix de s’assurer qu’ils bénéficient, comme tous les peuples, de droits et de conditions de vie égales, quel qu’ait été le lieu de leur oppression.
Un Foyer National Juif en Palestine sera, cependant, pour eux aussi, un bien de haute valeur. Son influence imprègnera les communautés juives du Monde et inspirera à ces millions de personnes, souvent désespérées, un nouvel espoir. Il placera devant leurs yeux un horizon plus élevé. Il les aidera à devenir des citoyens encore plus utiles dans les pays dans lesquels ils vivent.
4. Une telle Palestine aurait du prix, également plus largement pour le Monde entier, dont la vraie richesse réside en la saine diversité de ses civilisations.
5. Enfin, la terre elle-même a besoin d’un renouveau. Une grande part est laissée à l’abandon. Sa condition actuelle est une honte visible.
Deux choses sont nécessaires pour ce renouveau – un gouvernement stable et éclairé, et un apport supplémentaire de population qui soit énergique, intelligent, au service du pays, et qui ait l’appui de larges ressources financières qui sont indispensables au développement. Seul les Juifs peuvent apporter une telle population.
Inspirées par ces idées, les activités juives, tout particulièrement au cours de ces trente dernières années, ont été tournées vers la Palestine dans la mesure de ce que le système administratif Turque autorisait. Quelques millions de livres sterling ont été dépensées dans le pays, notamment pour la fondation de colonies agricoles juives. Ces colonies ont été, pour la plupart, un grand succès.
Avec esprit d’entreprise, et qualifications, les Juifs ont adopté des méthodes scientifiques modernes, et se sont montrés capables d’être des agriculteurs.
L’Hébreu a été rétabli comme langue vivante : c’est le véhicule de l’instruction dans les écoles et la langue d’usage au quotidien pour la génération montante.
Les bases d’une Université juive ont été posées à Jérusalem et des fonds considérables ont contribué à sa construction et sa dotation.
Depuis l’occupation britannique, l’Organisation Sioniste a dépensé environ 50 000 par mois pour l’assistance, l’éducation, la santé.
Pour promouvoir le développement futur du pays d’importantes sommes d’argent seront nécessaires pour le drainage, l’irrigation, les routes, les trains, les ports, et les travaux publics de toutes sortes, aussi bien que pour la construction des maisons et l’implantation sur les terres.
Supposant un statut politique avec lequel un Foyer National Juif en Palestine est assuré, les Juifs du monde entier feront tous les efforts pour apporter les sommes d’argent importantes qui seront nécessaires.
Des centaines de milliers de Juifs prient pour une opportunité rapide afin de commencer une nouvelle vie en Palestine.
Des messagers ont été envoyés de beaucoup d’endroits, et des groupes de jeunes hommes juifs, marchant à pied, ont déjà atteint Trieste et Rome sur la route de leur pèlerinage vers Sion.
La légitimité historique des Juifs sur la Palestine a été reconnue par le Gouvernement Britannique dans sa Déclaration du 2 novembre 1917, adressée par le Secrétaire d’Etat britannique aux Affaires Etrangères, à Lord Rothschild, et présentant ceci :
« Le Gouvernement de sa Majesté regarde favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer National pour le peuple juif, et fera les plus grands efforts pour faciliter l’atteinte de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter aux droits civils et religieux des communautés non juives existant en Palestine ou aux droits et statut politique des Juifs dans tout autre pays. »
. Le Gouvernement français donne son appui à la Déclaration Britannique à M. Sokolow, selon ce qui suit :
Ministre des Affaires Etrangères de la
République française
Le 14 février 1918.
"Monsieur,
"Comme il avait été convenu au cours de notre entretien le samedi 9 de ce mois, le Gouvernement de la République, en vue de préciser son attitude vis-à-vis des aspirations sionistes, tendant à créer pour les juifs en Palestine un foyer national, a publié un communiqué dans la Presse.
"En vous communiquant ce texte, je saisis avec empressement l'occasion de vous féliciter du généreux dévouement avec lequel vous poursuivez la réalisation des vœux de vos coreligionnaire et de vous remercier du zèle que vous apportez à leur faire connaître les sentiments de sympathie que leurs efforts éveillent dans les pays de l'Entente et notamment en France.
"Veuillez agréer, Monsieur, les assurances de ma considération très distinguée.
" (Sgd) S. PICHON. "
. Le Gouvernement italien a déclaré son approbation sur les mêmes lignes.
. Le Président des Etats-Unis a exprimé sa sympathie avec les aspirations sionistes dans l’esprit de la Déclaration Balfour.
. Les Gouvernements du Japon, de Grèce, de Serbie, de Chine et Siam, ont ajouté leur approbation à la Déclaration.
. La Grande Bretagne, en tant que mandataire de la Ligue des Nations
Nous demandons que la Grande Bretagne agisse en tant que Mandataire de la Ligue des Nations pour la Palestine.
Le choix de la Grande Bretagne comme mandataire est vivement recommandé parce qu’il correspond aux vœux des Juifs du monde, et La Ligue des Nations, en choisissant un mandataire, doit suivre, autant que possible, le désir du peuple concerné.
La préférence de la part des Juifs pour un mandat britannique est incontestablement le résultat d’une relation particulière entre l’Angleterre et le problème juif palestinien.
Le retour des Juifs à Sion n’a pas seulement été un sujet de littérature anglaise, mais il a également joué un rôle dans le domaine des Arts publics, commençant par la réadmission des Juifs sous Cromwell 2, qui s’est particulièrement manifesté au 19ème siècle à travers les instructions données aux représentants du Consul Britannique en Orient, après l’incident de Damas, dans les différents projets juifs palestiniens, suggérés par des non juifs anglais avant 1881, dans les lettres de soutien et d’appui données par les membres de la famille royale, et les officiers du Gouvernement à Laurence Oliphant, et finalement, dans les trois actes consécutifs qui ont définitivement associé la Grande Bretagne avec le Sionisme dans les esprits des Juifs:
. La proposition El Arish en 1901,
. la proposition de l’Afrique de l’Est en 1903, et plus tard,
. la Déclaration Britannique en faveur d’un foyer National Juif en Palestine en 1917.
Plus encore, les Juifs qui ont acquis de l’expérience politique dans beaucoup de pays, au sein de systèmes gouvernementaux très divers, apprécient chaleureusement et totalement, les politiques libérales avancées adoptées par la Grande Bretagne dans leur administration coloniale moderne.
Il peut être établi sans aucun doute que toutes ces choses ont compté dans l’attitude prise par les Juifs en ce qui concerne le mandat d’administration comme le prouve ce qui suit :
Le 16 décembre 1918, le Congrès Juif Américain composé de délégués représentants trois millions de Juifs américains adoptait la résolution suivante :
« Le Congrès Juif Américain donne instruction à sa délégation pour l’Europe de coopérer avec les représentants des autres Organisations Juives, et spécifiquement avec l’Organisation Sioniste Mondiale, pour qu’enfin la Conférence de la Paix puisse reconnaître les aspirations et demandes historiques du peuple Juif en ce qui concerne la Palestine, et que, en accord avec la Déclaration du Gouvernement Britannique du 2 novembre 1917, appuyée par les Gouvernements alliés et le Président des Etats-Unis, il puisse être établies des conditions politiques, administratives, économiques en Palestine telles que soit assuré, sous le mandat de la Grande Bretagne agissant pour le compte de la Ligue des Nations, le développement de la Palestine comme partie juive du Commonwealth.
Il est clairement entendu que rien ne sera fait qui puise porter atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives en Palestine, ou aux droits et statut des Juifs des autres pays.
Une action semblable fut conduite à Jaffa, au mois de décembre 1918 par une conférence des représentants juifs de Palestine, et le 4 janvier 1919 par des congrès juifs représentants environ 2 millions de Juifs des Etats reconstitués d’Autriche-Hongrie et de Pologne.
Frontières :
Les frontières ci-dessus tracées sont, ce nous considérons comme essentiel pour les bases économiques du pays.
La Palestine doit avoir ses débouchés naturels sur les mers et le contrôle de ses rivières et de ses eaux.
Les frontières sont dessinées en fonction des besoins économiques généraux, et des traditions historiques du pays, facteurs qui doivent être nécessairement pris en compte également par la Commission spéciale pour la fixation définitive des lignes de frontières. Cette Commission gardera en esprit qu’il est hautement souhaitable, dans un intérêt de gestion économique, que la surface géographique de la Palestine soit aussi vaste que possible, afin qu’elle puisse éventuellement contenir une population importante et florissante, qui pourra plus facilement assurer la charge d’un gouvernement moderne civilisé, qu’un petit pays avec un nombre nécessairement limité d’habitants.
La vie économique de Palestine, comme celle de chacun des pays semi désertique, dépend de la disponibilité d’approvisionnement en eau. Il est, ainsi, d’une importance vitale de sécuriser toutes les ressources en eau alimentant déjà le pays, mais également d’être capables de les conserver et de les contrôler à leurs sources.
Le Hermon est le véritable « Père des eaux » de Palestine, et ne peut pas être divisé sans frapper durement le sommet de sa vie économique.
Le Hermon a non seulement besoin d’une reforestation, mais également d’autres travaux, avant qu’il ne puisse de nouveau être utilisé comme réservoir d’eau du pays. Il doit pour cela, être sous contrôle total de ceux qui ont la volonté la plus forte, et la capacité de lui redonner de façon adéquate son utilité maximale. Un arrangement international quelconque devrait être réalisé, par lequel les droits, en tant que riverains, des populations habitant le Sud de la rivière Litani seraient pleinement protégés.
Avec un soin adapté ces sources d’eau peuvent être aménagées pour servir le développement du Liban aussi bien que de la Palestine.
Les plaines fertiles de l’est du Jourdain, depuis les premiers temps bibliques, ont été liées économiquement et politiquement avec la terre de l’ouest du Jourdain.
Ce pays qui est actuellement peuplé de façon très éparse, hébergeait du temps des Romains une forte population. Il pourrait maintenant servir admirablement pour une colonisation à grande échelle. Un regard équitable sur les besoins économiques de la Palestine et de l’Arabie montre qu’un libre accès au chemin de fer de Hedjaz, sur toute sa longueur, devrait être accordé aux deux gouvernements.
Un développement intensif de l’agriculture et d’autres opportunités de la TransJordanie, rend impératif que la Palestine ait un acces à la mer rouge, et l’opportunité de développer de bons ports sur le Golfe d’Akaba qui, rappelons-le, était le terminus d’une importante route commerciale de la Palestine dans le passé.
Les ports développés sur le Golfe d’Akaba doivent être des ports libres, à travers lesquels le commerce de l’arrière pays doit passer, selon les mêmes principes que ceux qui nous guident lorsque nous suggérons qu’un libre accès doit être donné au chemin de fer de Hedjaz.
PROPOSITIONS AU POUVOIR MANDATAIRE
En relation avec le gouvernement qui doit être installé par le Mandataire de la Ligue des Nations, jusqu’à ce que le peuple de Palestine soit prêt à assumer l’installation d’un gouvernement représentatif et responsable, des propositions seront faites au pouvoir mandataire en place dans la perspective suivante :
1. Quelque soit l’Instrument qui établira la constitution de la Palestine, les Déclarations de la Conférence de la Paix y seront intégrées comme faisant partie intégrale de cette constitution.
2. Le Peuple Juif sera doté d’une représentation équitable dans les corps législatifs, et dans le choix des fonctionnaires et agents publics. Pour effectuer ces désignations le Pouvoir mandataire consultera le Conseil juif, après mentionné la possibilité de désigner un citoyen de Palestine comme Chef de l’éxécutif.
3. En encourageant l’indépendance de gouvernement des collectivités locales, le pouvoir mandataire assurera le maintien par les communautés locales de leurs propres règles d’administration en matière d’éducation et d’activités communales ou régionales. En donnant ou en élargissant l’autonomie locale on prendra en compte l’état de préparation et la capacité de la communauté à parvenir à de telles règles. Les Communautés locales auront le pouvoir, et seront encouragées à s’articuler et à coopérer sur des sujets communs.
4. L’Education, sans distinction de race, sera aidée par des fonds publics
5. L’Hébreu sera l’une des langues officielles de Palestine et sera employée dans tous les documents, décrets et annonces, ainsi que sur les timbres, pièces de monnaie et notes émanant du Gouvernement.
6. Le Shabat juif et les jours de fêtes saintes seront reconnus comme jours de repos légal.
7. Tous les habitants continuant à résider en Palestine qui, le jour du 19, auront leur domicile en Palestine, à l’exception de ceux qui auront choisi, en écrivant dans un délais de six mois à partir de cette date, de garder leur nationalité étrangère, deviendront citoyens de Palestine, et eux, et toutes les personnes de Palestine, ou naturalisés selon les lois de Palestine après le 19, seront citoyens, et à ce titre, bénéficieront de la protection du Pouvoir mandataire, de la part du Gouvernement de Palestine.
Commission pour la Terre
Considérant que le progrès général de Palestine doit commencer par une réforme des conditions de gouvernement de la propriété foncière et de la colonisation, le Pouvoir Mandataire installera une Commission (dans laquelle le Conseil juif aura une représentation) avec le pouvoir de :
a) Faire une estimation de la terre, et prévoir tous les terrains qui seront disponibles à la colonisation, ou colonisation de proximité, aux cultures intensive, et à l’usage public.
b) Proposer des mesures pour déterminer et enregistrer les listes de propriétaires de terre.
c) Proposer des mesures pour superviser les transactions en terre, avec l’objectif de prévenir la spéculation foncière
d) Proposer des mesure pour la colonisation de proximité, la culture intensive, et l’usage public de la terre, lorsque cela est rendu nécessaire par l’obligation d’achat à un prix équitable, et par la suite, en rendant disponibles toutes les étendues de terres inoccupées, et inadéquatement cultivées, sans propriétaires légaux, ainsi que les terres d’état.
e) Proposer des mesures pour la taxation et la détention de la terre, et en général toutes mesures de progrès, en harmonie avec la politique consistant à rendre la terre disponible pour la colonisation de proximité et la culture intensive.
f) Proposer des mesures par lesquelles le Conseil juif pourra appréhender toutes les terres disponibles pour la colonisation de proximité et la culture intensive.
g) Dans ces mesures, les droits établis de la population actuelle seront équitablement sauvegardés.
LE CONSEIL JUIF POUR LA PALESTINE
1. Un Conseil pour la Palestine sera élu par le Congrès Juif représentatif des Juifs de Palestine et du monde, qui sera convoqué à Jerusalem le, ou avant, premier jour de janvier 1920, ou aussitôt possible après cette date, par le Conseil Juif Provisoire mentionné ci après.
Le Congrès Juif déterminera ses fonctions aussi bien que la constitution et les fonctions du Conseil Juif en conformité avec l’objectif et l’esprit des Déclarations de la Conférence pour la Paix, et des pouvoirs conférés par le Pouvoir Mandataire au Conseil Juif.
2. Le Conseil Juif sera reconnu comme une entité légale et aura le pouvoir de :
a) Coopérer avec, et d’être consulté, pour aider le Gouvernement de Palestine dans tout et tous actes concernant le peuple juif de Palestine et, dans ces cas, d’être et d’agir en tant que représentants du peuple juif.
b) De participer au développement et à l’administration de l’immigration, de la colonisation, des facilités de crédit, de travaux publics, services et entreprises, et de toute autre forme d’activité favorable au développement du pays. L’organisation de l’éducation juive sera confiée à ce Conseil.
c) D’acquérir et de détenir des propriétés immobilières
d) D’acquérir et d’exercer des concessions de travaux publics et de développement des ressources naturelles.
e) Avec le consentement des habitants juifs concernés, ou de leurs représentants accrédités, d’assister ces habitants, dans la perspective de stimuler et maintenir l’éducation, les institutions publiques, communales, de secours, ou autres ( y inclus le Conseil Juif) et d’autres activités principalement en rapport avec le bien être de la population juive de Palestine
f) Avec l’accord du Pouvoir Mandataire, d’émettre des Bons, emprunts ou autres obligations, certains d’entre eux, ou tous, pouvant être étendus par le Conseil Juif au profit de la population Juive, ou pour le développement de la Palestine
g) Le Conseil juif détiendra tous ses biens propres et revenus en gestion pour le profit de la population Juive.
3. Un Conseil Juif Provisoire de représentants de l’Organisation Sioniste, de la population Juive de Palestine, et de toute autre organisation juive approuvée en tant qu’organisation désireuse de coopérer pour le développement d’une Palestine juive, sera formé en agissant avec l’organisation Sioniste. Un tel Conseil Juif Provisoire exercera tout les pouvoirs et accomplira tous les devoirs de Conseil Juif jusqu’au moment où le Conseil Juif sera formellement constitué par le Congrès Juif.
4. Finalement, quand, selon l’avis du Pouvoir Mandataire, les habitants de Palestine seront capables d’assumer l’établissement d’un gouvernement représentatif et responsable, de telles étapes permettront la mise en place d’un tel gouvernement à travers l’exercice d’une démocratie complète, sans considération de la race ou de la foi. Et les habitants de Palestine, dirigés par un tel gouvernement, continueront à jouir de l’égalité de droits civiques et politiques comme citoyens sans considération de leur race ou de leur foi.
L’ORGANISATION SIONISTE
Les propositions précédentes concernant la Palestine sont soumises à la Conférence de la Paix par l’organisation sioniste.
L’organisation dans la forme actuelle date de l’année 1897, lorsque le premier Congrès Sioniste s’est tenu à Bâle en Suisse, sous la direction de Theodore Herzl. Cette Organisation a absorbé depuis toutes les organisations sionistes qui existaient auparavant. Le Mouvement Sioniste reçoit le support des Juifs de chaque pays où se trouve des implantations juives massives, par exemple d’Europe de l’Est, des Etats-Unis d’Amérique, en Europe de l’Ouest, dans toutes les Colonies Britanniques, en Argentine, en Sibérie, à Shangai, au Maroc, et à Tunis. Des Fédérations sionistes activement engagées dans la poursuite des principes pour lesquels le mouvement existe, se trouvent dans tous ces pays.
L’instance suprême qui contrôle les activités des Organisations dans les différents pays est constituée de délégués élus par les différents cotisants locaux par un système démocratique, et cette instance se réunit tous les deux ans.
A travers les différentes agences financières que le Congrès sioniste a créé pour être capable de d’exporter son travail en Palestine, l’Organisation et ses instances associées ont rassemblé et dépensé en Palestine depuis son installation, des millions de livres.
Indépendamment du fait que depuis 1913, aucune réunion du Congrès ne se soit tenue, l’Organisation a beaucoup augmenté le nombre de ses membres, et a l’appui de centaines de milliers de juifs qui sympathisent avec les objectifs du mouvement, et contribuent à son financement. Depuis la guerre, les sièges de l’activité politique ont été transferés à Londres.et aux Etats-Unis d’Amérique.
Dans les pays alliés, la conduite des activités politiques de l’Organisation a été confiée au Dr Chaim Weizmann et à M. Nahum Sokolow, membres de l’Exécutif.
Aux Etats-Unis d’Amérique, le Comité exécutif provisoire pour les Affaires générales sionistes, créé à l’explosion de la guerre, a été remplacé par l’Organisation Sioniste d’Amérique, dont le président honoraire est Louis D. Brandeis, Associé de Justice à la Cour suprême des Etats-Unis.
Les sionistes se trouvent à la tête de toutes les plus grandes institutions juives nationales dont découle, d’après l’opinion publique l’assistance morale et financière et, de plus, ils prennent une part prépondérante dans tous les Conseils juifs nationaux établis dans les nouveaux Etats d’Europe de l’Est.
CONCLUSION
Dans chaque partie du monde, le jour du grand Pardon, les Juifs prient pour que « toutes les nations soient unies par un lien commun, de sorte que la volonté de Dieu soit accomplie sur la totalité du monde. »
Pour l’accomplissement de cette prière, les Juifs espèrent être capables de prendre une place honorable dans la nouvelle communauté des Nations. C’est leur objectif d’établir en Palestine un gouvernement consacré à la justice sociale et nationale. Un gouvernement qui sera guidé, comme la communauté des anciens, par cette justice et cette égalité qui sont exprimées dans les grands préceptes de notre Législateur : « Il n’y aura qu’une Loi pour toi, et l’étranger dans ton pays ».
Signés : Tout de ce qui est respectueusement soumis.
Rothschild (Lord Walter Rothschild)
De la part de l’Organisation Sioniste
Nahum Sokolow, Chaim Weizmann
De la part de l’Organisation Sioniste d’Amérique
Julian W Mack, Stephen S. Wise, Harry Friedenwald, Jacob DeHaas, Mary Fels, Louis Robinson, Bernard Flexner
De la part de l’Organisation Sioniste Russe
Israel Rosoff
De la part de la population juive de Palestine, en accord avec le mandat reçu
Nahum Sokolow
Chaïm Weizmann
Quoiqu'il en soit tant qu'il y aura des défenseurs de la vérité tels que nous le sommes il restera un espoir
Chabat chalom
Yehudit