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Communauté Juive

Une tribu juive trouvée au Zimbabwe

Une tribu juive trouvée au Zimbabwe - © Juif.org
Les membres de la tribu Lemba, qui mangent casher et pratiquent la circoncision, ont de l’ADN juif.
 
Il est faciles de faire la distinction entre les Lemba et leurs voisins zimbabwéens, ils prient dans une langue riche en racines yéménites et hébraïques ou peignent, par exemple, des étoiles de David sur leurs pierres tombales.
 
La BBC a signalé samedi que les scientifiques britanniques ont réussis à prouver que les Lemba sont en effet juifs, comme ils le prétendent, grâce à des tests génétiques.
 
La tribu, forte d’environ 80 000 personnes, réside dans le centre du Zimbabwe et dans le nord de l’Afrique du Sud. Beaucoup de sont convertis au christianisme, mais continuent à maintenir des traditions juives, comme la circoncision, l’abattage casher ou l’interdiction de porc.
 
Selon les traditions Lemba, transmise oralement tout au long de leur histoire, leurs ancêtres étaient sept juifs qui ont quitté la Terre Sainte il y a 2500 ans, bien avant la destruction du second Temple. Ils traversèrent via le Yémen pour finalement s’installer en Afrique.
 
Beaucoup voient cela comme un autre mythe de Tribu perdue, mais les tests génétiques ont confirmé que le Lemba transporte le gène sémitique.
 
Le chanteur religieux Fungisai Zvakavapano-Mashavave déclare que peu de monde était au courant de l’existence de la tribu, et qu’il voulait que le monde soit mis au courant.
 
« Je suis très fier de réaliser que nous avons une culture riche, et je suis fier d’être un Lemba. Nous avons été un peuple très secret, car nous pensons que nous sommes un peuple spécial, » a-t-il déclaré à la BBC.
 
Le professeur Tudor Parfitt, de l’université de Londres, a déclaré qu’il avait été surpris de découvrir les nombreuses coutumes juives pratiquées par la tribu.
 
« C’était incroyable, » dit-il. « Il semble que la prêtrise ait été continué à l’Ouest par les personnes appelées Cohen, et de la même manière cela a été poursuivi par les prêtres du clan Lemba. »
 
« Ils ont un ancêtre commun que le généticiens disent avoir vécu il y a plus de 3000 ans, quelque part au nord de l’Arabie, qui est environ l’époque de Moise et Aaron, lorsque la prêtrise juive a débuté. »
 
Parfitt, un expert de renommée mondiale, a passé 20 ans à faire des recherches sur les Lemba, et a vécu parmi eux pendant six mois. Malgré leurs pratiques juives, beaucoup sont aujourd’hui chrétiens, voir même musulmans.
 
« Le christianisme est ma religion, et le judaïsme est ma culture, » déclare Perez Hamandishe, un pasteur local.
28 commentaires
allélouia, Dieu est merveilleux! soyez bénis peuple lemba, bienvenus et je suis tellement heureuse de savoir que vous etes issus du peuple choisis et aimé de Dieu, c est une grace extraordinaire. Soyez bénis de toutes bénédiction dans la ville, comme dans les champs partout ou vous irez que la bénédiction vous accompagne
Déborah
Envoyé par Déborah_005 - le Dimanche 7 Mars 2010 à 18:45
un gène sémitique ne veut pas dire obligatoirement juif
les arabes musulmans sont également des sémites et il existe aussi d'autres peuplades sémites
bon je ne suis pas médecin je n'y connais rien en génétique mais je n'y crois pas trop quand même
mais les coutumes oui effectivement c'est étonnant
Envoyé par Anne_011 - le Dimanche 7 Mars 2010 à 19:25
IMPRESSIONNANT Sourire
Envoyé par Buffalo Soldier - le Dimanche 7 Mars 2010 à 20:10
Liens et affinités judéo kabyles
14 avril 2007

Le vent d’antisémitisme qui souffle sur l’Hexagone depuis quelques mois a quelque chose d’atypique, au point où il brouille les grilles d’analyse des experts les plus avisés sur le sujet. Qui aurait pu imaginer un jour que politologues et autres spécialistes du décryptage textuel auraient eu à se pencher avec autant de tonicité sur le cas d’un humoriste ? Les imprécations judéophobes de Dieudonné, mu depuis peu en chantre autoproclamé d’un « prolétariat ethnique français » imaginaire, inaugurent une ère de violence verbale inédite, à faire pâlir l’humour noir des ultras de l’extrême droite.

Que le comique fasse sienne la lutte anti-esclavagiste, c’est une chose. Mais qu’il utilise insidieusement cette cause pour stigmatiser le judaïsme et rallier ainsi, pêle-mêle, à son combat petits caïds de banlieue en mal d’identité, pro-palestiniens de circonstance et antisémites de tous bords, c’en est une autre. Les « Noirs », que les schèmes monomaniaques de Dieudonné ont réduits à un groupe humain apatride dont la seule particularité est la couleur, n’ont pas attendu celui-ci pour arracher leurs droits à la liberté et à la souveraineté quand il l’a fallu. Frantz Fanon doit se retourner dans sa tombe. Les Palestiniens, qui viennent d’élire démocratiquement un successeur à Yasser Arafat, sont en passe de pacifier leurs relations avec Israël et réaliser leur destin national. Amalgamante, simpliste et teintée de préjugés racistes, la pensée de l’humoriste dénote une méconnaissance historique patente qui ne doit pas laisser indifférent.

Les déclarations judéophobes de Dieudonné faites récemment à Alger me choquent profondément. Elles m’interpellent en ma qualité de citoyen français et européen, originaire de Kabylie. L’humoriste français ignorait sans doute qu’il foulait la terre d’un judaïsme millénaire, plongeant ses racines dans le socle punico-berbère antéislamique de cette région. Pétri de clichés orientalistes marinés à la sauce Al-Qaïda « branche humoristique », il ne pouvait pas se douter un instant que cette vieille terre de pluralisme et de syncrétisme religieux abrite la plus ancienne synagogue du monde et l’une des pages d’histoire les plus glorieuses du christianisme : saint Augustin et son école de pensée.

Dieudonné doit savoir que ses anathèmes ne font pas l’unanimité en terre de ceux qu’il identifie à l’emporte-pièce comme des « frères bougnoules », y compris dans la mouvance arabiste.

La réalité empirique offre parfois d’agréables surprises, qui ont le louable mérite de tailler en brèche les thèses dogmatiques développées ici et là dans de nombreuses chapelles « bien-pensantes » de la République. L’Afrique du Nord n’est ni la « banlieue » de la France, ni ce « monde arabe » enturbanné de Delacroix et autres orientalistes de tout poil avides d’exotisme.

Au terme de séjours que j’ai entrepris ces dernières années dans cette partie du globe, notamment en Algérie, j’ai eu l’occasion de me rendre compte qu’il n’existait pas d’animosité avérée à l’égard des Juifs, sauf dans la mouvance arabo-islamiste pure et dure. En Kabylie, une région berbérophone contestataire, j’ai plutôt décelé un surprenant courant philosioniste.

C’est précisément sur cette aire géographique, que j’ai sillonnée dans le cadre de recherches universitaires, que va porter ici mon propos. Il ne prétend ni à l’exhaustivité ni à la vérité ultime. Il apporte toutefois un certain nombre de pistes de réflexion utiles à la compréhension des recompositions multiformes plus globales qui affectent le monde.

La formule « philosionisme kabyle » n’est pas mienne. Je l’ai empruntée à un ami journaliste, lequel, à l’issue d’une passionnante enquête menée auprès d’un éventail représentatif de citoyens français originaires de Kabylie, a établi qu’il existait un véritable élan de sympathie des Kabyles à l’égard des Juifs en général et du sionisme en particulier. Un constat que je partage en grande partie, même s’il y a lieu d’y apporter quelques nuances ici et là.

Depuis l’indépendance algérienne acquise en 1962, la Kabylie est en proie à des soulèvements chroniques contre le pouvoir central. Sa lutte acharnée pour son identité kabyle et l’instauration d’un État démocratique ouvert à la diversité culturelle et cultuelle a conduit à l’émergence d’une élite politique moderniste et laïque mettant en cause l’hégémonisme culturel arabo-musulman dans lequel s’est façonné l’État algérien. En Kabylie, on voue une méfiance notable à l’égard de toutes les influences du « monde arabe ».

Si, à l’instar de tous les peuples, les Kabyles sont travaillés par différentes cultures (berbère, française, algérienne...) et différents courants politiques (socialisme, trotskisme, anarchie, capitalisme, démocratisme), religieux (islam maraboutique, catholicisme, protestantisme évangéliste, laïcisme, athéisme, agnosticisme, paganisme...), en revanche ils présentent une homogénéité identitaire forte, articulée autour de la langue kabyle et de taqvaylit (philosophie de vie kabyle), qui les démarque du reste de l’ensemble algérien. Parce qu’ils ont été le fer de lance de l’opposition à la dictature et à l’islamisme, les Kabyles n’ont cessé d’être taxés par la propagande des régimes successifs de l’ère du parti unique de comploteurs à la solde de la France - « hisb Fransa » (parti de la France) - et du « sionisme ». Au lendemain du raz-de-marée électoral du Front islamique du salut (FIS) au premier tour des législatives de décembre 1991, Saïd Sadi, le laïque leader du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), un parti d’obédience kabyle, eut des mots âpres : « Nous nous sommes trompés de société ». Une déclaration lourde de sous-entendus.

Nourrissant une attitude de rejet viscéral vis-à-vis de l’« arabo-islamisme », des franges significatives du militantisme kabyle ont développé, très tôt, une sympathie vis-à-vis du sionisme. S’adressant au président algérien de l’époque, Houari Boumediene, dans un courrier rédigé en pleine Guerre des Six jours, Mohand Arav Bessaoud, le leader kabyle de l’Académie berbère, une organisation berbériste pionnière très agissante dans les milieux ouvriers kabyles de la région parisienne, affirmait en substance : « En voulant aider de nombreux pays arabes contre le petit et vaillant peuple d’Israël, vous portez un rude coup au prestige international de l’Algérie, d’autant que ces derniers n’envoyèrent aucun de leurs soldats aux côtés des Berbères durant la guerre de libération qui ne dura pas sept jours, mais sept ans (1) ».

Pour de nombreux Kabyles, travaillés par le berbérisme, le sionisme et Israël tiennent lieu d’idéal de résistance à l’« arabo-islamisme » qu’il convient de suivre. Au-delà de leur aspect identificatoire de lutte contre une même idéologie « ennemie », ils incarnent aussi des modèles réussis de luttes minoritaires pour l’universalité, contre l’oubli et l’extinction d’une partie du patrimoine de l’humanité. À ce titre, L’État des Juifs de Theodor Herzl fut longtemps et demeure un livre de référence dans les cercles avertis.

Objet méconnu des sciences sociales, le philosionisme kabyle a longtemps été un phénomène diffus, difficilement objectivable compte tenu du poids de la censure et de l’autocensure dont ont fait l’objet les Kabyles tout au long des années de plomb du parti unique. Palpable dans la mouvance berbériste, il s’inscrivait dans une posture d’opposition à l’arabo-islamisme. Avec l’ouver ture politique survenue en Algérie à la fin des années 1980 et la montée concomitante de l’islamisme, le philosionisme kabyle s’est insinué dans le discours anti-islamiste propagé par les franges « éradicatrices » kabyles comme le RCD et ses relais berbéristes du Mouvement culturel berbère (MCB).

Plus qu’aucun autre parti kabyle, le RCD s’est attiré la sympathie de segments importants de la communauté juive en France, dont certaines personnalités influentes ont même fini par relayer le discours éradicateur. Une posture, au demeurant, soutenue par certains cercles dirigeants algériens (particulièrement l’armée), en guerre contre le terrorisme islamiste. Pourfendant l’islamisme tout au long des années 1990, le RCD n’a pas hésité à condamner à maintes reprises les attentats qui ont endeuillé Israël à cette époque. Proche de ce parti, le chanteur kabyle engagé Lounès Matoub, assassiné en 1998 après avoir été l’otage miraculé du GIA en 1994, connu pour sa ferveur kabyle, a exprimé à maintes reprises sa judéophilie, arguant que « le peuple kabyle est frère de tous les peuples opprimés, notamment le peuple juif victime de la Shoah ». Membre de l’Internationale socialiste, le Front des forces socialistes (FFS) d’Hocine Ait Ahmed, une vieille formation politique kabyle, qui a pris les armes contre le pouvoir central algérien en 1963, a publiquement condamné la Shoah, au milieu des années 1990, la qualifiant de « séquence apocalyptique de l’histoire ».

Aucun regroupement politique en Algérie n’a eu le courage d’adopter de telles positions politiques. Au sein d’un État algérien se définissant comme exclusivement arabo-musulman, elles sont passibles d’excommunication.

Avec le « Printemps noir » de 2001, un soulèvement kabyle pacifique violemment réprimé par les autorités algériennes faisant 125 morts et des milliers de blessés, le philosionisme kabyle prend un tournant beaucoup plus net. Victimes d’insultes racistes proférées à coups de haut-parleurs par les brigades de CNS (équivalent des CRS), des jeunes manifestants se lancent dans un jeu de provocation en scandant des slogans favorables à Ariel Sharon. J’ai pu lire de mes propres yeux, sur des murs, dans des villages reculés de Haute-Kabylie, des inscriptions pour le moins édifiantes : « Ici Tel-Aviv », « Tizi-Ouzou, Tel-Aviv »... Cette évolution générale est également très palpable dans les débats parfois virulents qui ont cours sur les forums des sites internet kabyles.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les jeunes Kabyles de Kabylie sont nettement plus philosionistes que les Kabyles de France, dont un bon nombre sont façonnés par les discours - ambivalents à l’égard du sionisme et d’Israël - des organisations politiques, syndicales et associatives françaises. Les discours des premiers sont moins policés que ceux des seconds, dont un certain nombre n’ont pas consommé la rupture avec l’identité « beure » dans laquelle l’idéologie des pouvoirs publics et politiques les a confinés (leaders d’organisations antiracistes, artistes, sportifs...).

Vecteur d’une vision géopolitique inédite, la jeunesse de Kabylie n’a éprouvé aucun scrupule à exprimer son soutien à l’intervention américaine contre la dictature baassiste irakienne, identifiée au génocide kurde. Quelques mois auparavant, lors des attentats du 11-Septembre, le mouvement des archs de Kabylie avait organisé une imposante manifestation de soutien au peuple américain à Vgayet (Bougie). Les manifestants étaient bardés de drapeaux kabyles (bleu, vert, jaune) et américains.

L’ensemble de ces gestes et prises de position auraient somme toute été anodins s’ils n’avaient pas revêtu les contours d’un discours politique assumé publiquement par des figures militantes kabyles - il est vrai peu nombreuses - de premier plan. Leader du Mouvement pour l’autonomie de la Kabyle (MAK), le chanteur engagé Ferhat Mehenni (ex-RCD), s’exprimant sur la chaîne de télévision communautaire TFJ, a fait sensation en se disant favorable à l’ouverture d’une chancellerie israélienne en Kabylie, dans la perspective d’une autonomie politique de cette région.

Les liens entre Juifs et Kabyles sont innombrables et multiformes. À l’heure actuelle, ils s’expriment notamment dans les milieux associatifs et artistiques en France Les chanteurs kabyles comme Idir ou feu Lounès Matoub ont été les premiers artistes originaires d’Algérie à s’afficher avec des chanteurs juifs comme Enrico Macias ou d’autres. Projetant de retourner sur sa terre natale, Enrico Macias avait prévu de donner une série de concerts en Kabylie et de se recueillir sur la tombe de son « ami » feu Lounès Matoub. Les contacts sont également nombreux dans les sphères universitaires en France et en Amérique du Nord. Au demeurant, des centres de recherches israéliens suivent de près la problématique berbère et kabyle, publiant des travaux fort documentés sur le sujet.

La laïcité et la francophilie notables de la culture politique kabyle constituent certainement des éléments déterminants de ce lien qui trouve ses soubassements dans la période coloniale. Si les Kabyles furent exonérés par le décret Crémieux (1870) qui conféra la nationalité française à la plupart des Juifs d’Algérie, en revanche ils furent très tôt francisés par l’école de Jules Ferry. Du reste, nombre d’entre eux durent s’installer en métropole dès le début du XXe siècle pour trouver du travail. Sensibilisés précocement aux diverses luttes politiques qui avaient cours en France, ils croisèrent et fréquentèrent des « camarades » de confession israélite dans les organisations de masse, syndicalistes, socialistes et résistantes.

Ces affinités traversèrent le temps et se manifestèrent de nouveau durant la guerre d’Algérie (1954-1962). Alors que de nombreux intellectuels juifs français prirent position contre la torture et la colonisation (Henry Alleg, Pierre Vidal-Naquet, etc.), des chefs kabyles des organisations révolutionnaires algériennes, prophétisant une Algérie multiculturelle et multiconfessionnelle, à l’instar de Ramdane Abane, appelaient Juifs d’Algérie et Européens à se fondre dans le creuset anticolonial.

Présidées par des contextes sociohistoriques et politiques propres, ces affinités procèdent, à n’en point douter, d’un ciment anthropologique commun plus ancien. Elles plongent leurs racines dans le socle berbère préislamique où de nombreux Berbères épousèrent le judaïsme au contact de tribus juives berbérisées. Les traces de ce passé sont encore présentes. De nombreux Juifs séfarades portent des noms typiquement berbères dont ils ignorent l’origine : Timsit (incendie), Zemmour (olive), Mellul (blancheur), Azeroual (celui qui a les yeux bleus), Azoulay (bon)...

En Kabylie, la présence juive est attestée jusqu’à une date très récente dans la région côtière de Vgayet (Bougie). Moins visible en Haute-Kabylie (Djurdjura), elle est toutefois rapportée par la tradition orale à Ait Yenni et dans ses alentours. Administrateur des Services civils de l’Algérie et fin connaisseur de la Kabylie, Jean Morizot soulignait de fortes affinités entre Kabyles et Juifs, s’exprimant jusque dans leurs métiers respectifs : « Il est aisé de le constater aujourd’hui jusque dans la métropole où les uns et les autres ont volontiers transféré leurs activités. Ainsi, par exemple, on voit, côte à côte, Algériens israélites et Algériens kabyles exploiter la plupart des cafés et hôtels ouverts à Paris. » Cela le conduisait à se poser cette question cruciale : « Est-ce seulement coïncidence ou est-ce ascendance commune ? » (2). Ces proximités frappantes, sur lesquelles l’anthropologie devra se pencher un jour, se retrouvent sur le plan linguistique. De nombreux termes hébreux présentent un sens voisin en kabyle : Torah (tura, elle est écrite), Israël (izra ilu, il a vu Dieu), talit (talawt, couverture)...

Les classifications parfois approximatives de certains experts hexagonaux, nostalgiques d’un « royaume arabe » napoléonien qui ne vit jamais le jour, ne sauraient enfermer dans des carcans les expériences humaines des peuples d’Afrique du Nord. Par-delà leurs proximités historiques lointaines et leurs affinités présentes, Juifs et Kabyles, Judéo-Berbères, restent liés par une destinée de minorités peu choyées par l’histoire. C’est cette mémoire commune qu’il convient maintenant de mettre en lumière pour aller de l’avant. 1. Bessaoud Mohand-Arav, « Lettre ouverte au président Boumediene », in L’Observateur du Moyen-Orient et de l’Afrique, Paris, 7 juillet 1967, p. 16. 2. Jean Morizot, L’Algérie kabylisée, J. Peyronnet & Cie, Paris, 1962, p. 60.

Maxime Aït Kaki
Extrait de L’Arche n° 569, septembre 2005 Numéro spécimen sur demande à info@arche-mag.com

Envoyé par Abel - le Lundi 8 Mars 2010 à 02:11
Si je ose a dire, que un eventuel rencontre de Troisième type avec un extraterrestre est aussi un rencontre un
Tribue des Juif's!!N'oublions pas!! ce H' Lui mème qui cree tout et tous!!!
Envoyé par Bar-oni - le Lundi 8 Mars 2010 à 08:58
Beaucoup de sont convertis au christianisme, mais continuent à maintenir des traditions juives, comme la circoncision, l’abattage casher ou l’interdiction de porc.

Selon les traditions Lemba, transmise oralement tout au long de leur histoire, leurs ancêtres étaient sept juifs qui ont quitté la Terre Sainte il y a 2500 ans, bien avant la destruction du second Temple. Ils traversèrent via le Yémen pour finalement s’installer en Afrique.

Anne ,désolé ,rien a voir avec nos pitoyables cousins ... Star
Envoyé par Daniel_034 - le Lundi 8 Mars 2010 à 09:20
SAVEZ-VOUS QUE PLUS DE 80% DES DITS PALESTINIENS SONT DES DESCENDANTS DE JUIFS MARRANES C'EST -A-DIRE QUI ONT ETE CONVERTIS DE FORCE A L'ISLAM?
VOIR LE SITE DE TSVI MISINAI . www.the-engagement.org
Envoyé par David_047 - le Lundi 8 Mars 2010 à 10:34
Affinités –Judéo – Kabyles

J’ai écrit un livre historico-légendaire qui retraçait le vécu des juifs de cyrénaïque, la guerre qu’ils firent à Rome et leur prosélytisme envers les Berbères. Ce livre qui a pour titre : La KAHENA, reine Berbère juive, inspiratrice de l’ultime résistance contre l’envahisseur arabo-islamique au Maghreb. Cet ouvrage a été vendu presque exclusivement aux Kabyles. En faisant la promotion de mon livre, j’ai découvert que dans pratiquement chaque famille Kabyle il y avait une fille qui porte le nom de Kahéna. Quant à nos coreligionnaires juifs ils n’aiment pas lire, ils n’achetèrent donc pas mon livre, dommage, dommage pour eux !
Envoyé par Abraham_016 - le Lundi 8 Mars 2010 à 11:13
@Abraham,

Ton livre m'intéresse !
Quel est son titre et quel éditeur ?
Merci, Rigole
Envoyé par Daniel_034 - le Lundi 8 Mars 2010 à 11:23
Abraham

si tu ecris dans ton livre " la guerre qu’ils firent à Rome et leur prosélytisme envers les Berbères", je comprends que les juifs ne soient pas interessés de l'acheter.

___________________

Les juifs ougandais rêvent d'Israël
http://www.youtube.com/watch?v=1l8yu5RdV4s
Envoyé par Elie_010 - le Lundi 8 Mars 2010 à 11:40
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 27 minutes