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Communauté JuiveL'abattage rituel juif en péril en Europe ?Les rabbins d'Europe redoutent que l'UE ne rende prochainement la procédure dite de la ''Shehita'' illégale. Dans deux mois, le Conseil des ministres de l'UE doit en effet se réunir pour débattre d'un projet de loi sur les droits des bêtes qui obligerait notamment à assomer un animal avant de l'abattre, une procédure interdite par la règlementation juive.
Si ce projet de loi était accepté, il interdirait également l'importation en Europe de viande abattue ''illégalement'', donc même celle en provenance d'Israël. 264 commentaires
| Membre Juif.org
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Dernière mise à jour, il y a 36 minutes
Je ne sais pas quel idiot est à l'origine de ce projet.
Mais j'ai une question. Qui peut me répondre? Pourquoi la loi juive interdi-elle d'assomer les animaux avant de les abattre? Cela me paraitrait plus "humain" en effet. Ceci dit je pense que beaucoup d'animaux subissent un trafic honteux et que des lois devraient émises à ce sujet, tant qu'à faire.
Yehudit
mes Amitiés
Quid des égorgements des moutons, faits par le monde arabo-muzz, au milieu des vociférations et du sang répandu partout (question hygiène, bonjour les dégâts)??? Est-ce + humain ou + selon les "normes européennes"????
Cette future loi (qui sera sûrement votée, n'en doutez pas, vus les lobbies arabes qui doivent en être les initiateurs), n'est qu'une escalade de + dans le retrait progressif des droits des juifs sur tous les terrains, y cxompris même pour leurs rituels religieux.
HAM ISRAEL HAYE (devant les abattoirs arabes).
Dans le discours où Himmler donnait des instructions aux SS chargés des camps, il rappelait au passage que les Allemands aimaient les animaux ...
Défions-nous comme de la mort de ce discours, qui fait retour aujourd'hui, en Europe : il annonce, pour nous, à nouveau, le pire ...
respecter la dignité des animaux, de leur vivant et jusqu’après leur mort ;
limiter au mieux leur souffrance et leur stress au moment de leur mise à mort. La mise à mort d’un animal doit s’effectuer de manière à lui éviter au maximum souffrance et stress : Ce respect se prolonge au-delà de la mort de l’animal, dans la préparation et la consommation de la viande (kacherout).
Le shohet (abatteur rituel)
Depuis 1964, tout abattage rituel d’animaux de boucherie doit être pratiqué par un shohet (abatteur rituel) habilité à la fois par la Commission Rabbinique Intercommunautaire et par le Ministère de l’Agriculture (décret n°64-334 du 16 avril 1964). Une circulaire datant du 28 décembre 1970 (DSV n°1246-C), puis précisée le 25 décembre 1978 (DQ/SVHA/C-78 n°157C) a permis la mise en place d’une carte spéciale semestrielle de couleur, délivrée au shohet par la Commission Rabbinique Intercommunautaire (Consistoire Central Israélite de France et d’Algérie) et enregistrée par la Direction Départementale des Services Vétérinaires (Ministère de l’Agriculture). Le Tribunal Rabbinique effectue des contrôles permanents de l’aptitude du shohet. Toute faute peut entraîner un retrait temporaire de la kabbala, une faute morale entraînant un retrait définitif. Même expérimenté, un shohet doit réviser en permanence les enseignements théoriques de la shehita.
Le déroulement de la shehita
Des règles très précises codifient les quatre phases de la shehita. 1- Examen avant l’abattage 2- Contention lors de l’abattage Tout étourdissement ou anesthésie (électrique, chimique...) préalables sont interdits et rendent l’animal nevela -impropre à la consommation (Rav Ythzak Weiss, Minhat Ytzhak, tome 2, chapitre 27). 3 - L’incision Les règles de l’incision sont très précises. Elles ont une signification religieuse et visent à réduire au maximum le stress et la souffrance de l’animal. 4 - L’inspection : La dernière étape consiste en une bediqua (contrôle) de la carcasse et des principaux viscères par le shohet. Si l’animal n’est pas kacher il ne peut être consommé par des Juifs pratiquants. Dans la pratique, cet examen conduit à ne pas considérer comme kacher la plupart des veaux qui ont été élevés en batterie. Une dernière inspection est pratiquée par le Vétérinaire-Inspecteur, au même titre que pour tous les animaux de l’abattoir.
Aspects reglementaires
La shehita est une technique d’abattage officielle en France.
La shehita et la limitation de la souffrance de l’animal
La shehita ayant été le mode d’abattage le plus contesté en Europe, elle a eu le privilège d’être le plus étudié par les scientifiques d’Europe, d’Amérique et d’Israël depuis un siècle.
Bibliographie sur les critères scientifiques d’évaluation de la souffrance de l’animal.
L’abattage après étourdissement (non rituel), couramment utilisé en France, et la souffrance de l’animal
Les modes d’abattage couramment utilisés en France (autres que la shehita) et préconisés par la réglementation impliquent un étourdissement de l’animal avant l’incision. Les règlementations française et européenne autorisent plusieurs modes d’étourdissement :
L’étourdissement des bovins au pistolet à tige perforante. En raison des cadences d’abattage à la chaîne, cette technique est loin d’être aisée, et que les échecs sont fréquents. Si par accident seul le cortex moteur est détruit, il y aura paralysie sans insensibilisation, c’est à dire que l’animal percevra tout, souffrira, sera conscient, mais ne pourra pas bouger. Pour éviter les contractions de l’animal -contractions en général d’origine réflexe, dangereuses pour le personnel, on enfonce ensuite un jonc (aiguille) dans le canal rachidien, pour détruire les centres nerveux.
L’électroanesthésie, surtout utilisée pour les moutons, consiste en la réalisation d’une "analgésie" par application d’un fort courant électrique à l’animal. Si le temps d’application du courant est insuffisant, il crée au contraire une souffrance chez l’animal. Un autre risque est celui de la curarisation par l’électricité, l’animal pouvant alors apparaître inconscient alors qu’il ne l’est pas. Ce mode d’étourdissement provoque un stress important chez l’animal, qui se traduit par un éclatement important des vaisseaux sanguins. Ce procédé est souvent évité avec des animaux à viande blanche, car les tâches de sang dûes à cet éclatement des vaisseaux sont visibles même après cuisson, ce qui est peu apprécié par le consommateur.
Pour tenter d’améliorer l’insensibilisation, des procédés de gazage des animaux sont parfois utilisés. Les porcs sont parfois insensibilisés par un coup de massue ou de pioche pour défoncer la boîte crânienne. Pour ces modes d’étourdissement de l’abattage non rituel, la perte de conscience n’est donc pas clairement établie. En effet, paralysie et perte de conscience ne vont pas de pair. Ces considérations amenaient le Professeur Ruckebusch à écrire en 1977 que sur la base de critères neurovégétatifs, il est intéressant de constater que les procédés les plus courants d’abattage ne sont pas nécessairement les plus inoffensifs pour l’animal.
La shehita et l’hygiène de la viande
Une étude comparative entre l’abattage avec étourdissement au pistolet à tige perforante et la shehita a été menée à l’abattoir de Dublin, en mesurant la quantité de sang restant dans le muscle. Les résultats montrent que la saignée lors de la shehita est bien supérieure à la saignée avec étourdissement préalable, ce qui favorise une meilleure hygiène de la viande. Ces aspects hygiéniques résultant de la shehita doivent être considérés uniquement comme un avantage supplémentaire, l’essentiel étant de réduire la souffrance de l’animal. Bien entendu, pour le Juif croyant, ce n’est pas le simple fait du hasard.
Conclusion
La shehita est parfois associée à l’image d’un procédé barbare, voire d’un acte gratuit, faisant souffrir les animaux au nom d’un fanatisme religieux. La Suisse et la Suède ont même interdit l’abattage rituel. Cette image provient d’une méconnaissance totale des principes et des implications de la shehita, qui sont à l’opposé de ces accusations. Les mesures effectuées par de très nombreux Professeurs de Physiologie animale de différents pays arrivent toutes à la conclusion qu’il y a absence de signes de souffrance lors de la shehita, du fait d’une perte de conscience quasi-immédiate. D’après certains auteurs, la shehita serait même le meilleur procédé, les techniques d’étourdissement généralement utilisées pouvant être très traumatisantes. Toute controverse quant à la violence de la saignée ou aux mouvements réflexes de l’animal pouvant survenir lors de la shehita n’a aucune base scientifique. Pour les Juifs, si ses besoins physiologiques amènent l’homme à consommer de la viande, cette consommation est soumise à des règles très strictes, qui lui rappellent que la nature ne lui a pas été donnée sans condition, et qu’il en est le gardien (Genèse 1, 29). La mise à mort de l’animal ne peut se faire que par la shehita, dont la codification