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Communauté Juive

L'abattage rituel juif en péril en Europe ?

Les rabbins d'Europe redoutent que l'UE ne rende prochainement la procédure dite de la ''Shehita'' illégale. Dans deux mois, le Conseil des ministres de l'UE doit en effet se réunir pour débattre d'un projet de loi sur les droits des bêtes qui obligerait notamment à assomer un animal avant de l'abattre, une procédure interdite par la règlementation juive. Si ce projet de loi était accepté, il interdirait également l'importation en Europe de viande abattue ''illégalement'', donc même celle en provenance d'Israël.
264 commentaires
Encore une malheureuse initiative de cette Europe vieillissante qui devient de plus en plus inhospitalière pour notre peuple. La France qui brandit l'étendard de la liberté du culte va, par cette loi, nous interdire de consommer les produits casher. Bravo !
Envoyé par Sarah_036 - le Dimanche 19 Avril 2009 à 15:29
L'Europe devrait s'occuper des vrais problèmes par exemple des droits de l'Homme au lieu de se préoccuper des droits des bêtes. A la fin ça commence à devenir du grand n'importe quoi!!!
Envoyé par Filiz - le Dimanche 19 Avril 2009 à 18:36
Je m'en moque éperdument mais si c'est exact oseront-il s'attaquer aux millions d'abattages clandestins de la fête du mouton?
Envoyé par Michel_069 - le Dimanche 19 Avril 2009 à 22:20
Si d'aventure ce projet de loi se confirme,je me demande qu'elle sera la réponse des rabbins pour une fois encore trouver une solution qui preserve non seulement le respect de la religion mais sur le plan économique la survie de la filiere concernée à savoir depuis l'achat de l'animal a sa mise en vente dans nos tres "cheres boucheries" car il ne faut pas oublier que toute cette filiere concerne un revenu tres important pour nos institutions.
Envoyé par Albert_022 - le Lundi 20 Avril 2009 à 05:53
Les musulmans seraient aussi touchés par ce projet de loi.
Je ne sais pas quel idiot est à l'origine de ce projet.
Envoyé par Hussein_001 - le Lundi 20 Avril 2009 à 07:06
Encore une raison pour rentrer à la maison. Les fils qui nous retiennent ici cèdent peu à peu
Mais j'ai une question. Qui peut me répondre? Pourquoi la loi juive interdi-elle d'assomer les animaux avant de les abattre? Cela me paraitrait plus "humain" en effet. Ceci dit je pense que beaucoup d'animaux subissent un trafic honteux et que des lois devraient émises à ce sujet, tant qu'à faire.
Yehudit
Envoyé par Judith - le Lundi 20 Avril 2009 à 07:38
Il est normal d'assommer la bête avant de saignée!
mes Amitiés
Envoyé par Mario - le Lundi 20 Avril 2009 à 07:56
"L'abattage rituel juif en péril en europe?

Quid des égorgements des moutons, faits par le monde arabo-muzz, au milieu des vociférations et du sang répandu partout (question hygiène, bonjour les dégâts)??? Est-ce + humain ou + selon les "normes européennes"????

Cette future loi (qui sera sûrement votée, n'en doutez pas, vus les lobbies arabes qui doivent en être les initiateurs), n'est qu'une escalade de + dans le retrait progressif des droits des juifs sur tous les terrains, y cxompris même pour leurs rituels religieux.

HAM ISRAEL HAYE (devant les abattoirs arabes).
Envoyé par Viviane_005 - le Lundi 20 Avril 2009 à 08:12
On se souvient que, lors de la rafle dite " du Vél' d'Hiv' ", en juillet 1942, les Juifs raflés avaient été parqués, dans ce vélodrome, pendant plusieurs jours, dans des conditions innommables, avant d'être enfournés dans les trains qui devaient les conduire aux camps d'extermination. Rien, ni eau, ni nourriture, ni toilettes n'avait été prévu pour ces milliers d'hommes, de femmes, d'enfants, de vieillards, de malades ... Mais des instructions très précises avaient été donnés aux policiers pour qu'il soit pris soin des animaux domestiques de ces familles raflées.

Dans le discours où Himmler donnait des instructions aux SS chargés des camps, il rappelait au passage que les Allemands aimaient les animaux ...

Défions-nous comme de la mort de ce discours, qui fait retour aujourd'hui, en Europe : il annonce, pour nous, à nouveau, le pire ...
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 20 Avril 2009 à 08:19
Si la Torah reconnaît à l’homme le droit de tuer des animaux pour se nourrir, elle lui demande deux choses essentielles :

respecter la dignité des animaux, de leur vivant et jusqu’après leur mort ;
limiter au mieux leur souffrance et leur stress au moment de leur mise à mort. La mise à mort d’un animal doit s’effectuer de manière à lui éviter au maximum souffrance et stress : Ce respect se prolonge au-delà de la mort de l’animal, dans la préparation et la consommation de la viande (kacherout).


Le shohet (abatteur rituel)

Depuis 1964, tout abattage rituel d’animaux de boucherie doit être pratiqué par un shohet (abatteur rituel) habilité à la fois par la Commission Rabbinique Intercommunautaire et par le Ministère de l’Agriculture (décret n°64-334 du 16 avril 1964). Une circulaire datant du 28 décembre 1970 (DSV n°1246-C), puis précisée le 25 décembre 1978 (DQ/SVHA/C-78 n°157C) a permis la mise en place d’une carte spéciale semestrielle de couleur, délivrée au shohet par la Commission Rabbinique Intercommunautaire (Consistoire Central Israélite de France et d’Algérie) et enregistrée par la Direction Départementale des Services Vétérinaires (Ministère de l’Agriculture). Le Tribunal Rabbinique effectue des contrôles permanents de l’aptitude du shohet. Toute faute peut entraîner un retrait temporaire de la kabbala, une faute morale entraînant un retrait définitif. Même expérimenté, un shohet doit réviser en permanence les enseignements théoriques de la shehita.


Le déroulement de la shehita

Des règles très précises codifient les quatre phases de la shehita. 1- Examen avant l’abattage 2- Contention lors de l’abattage Tout étourdissement ou anesthésie (électrique, chimique...) préalables sont interdits et rendent l’animal nevela -impropre à la consommation (Rav Ythzak Weiss, Minhat Ytzhak, tome 2, chapitre 27). 3 - L’incision Les règles de l’incision sont très précises. Elles ont une signification religieuse et visent à réduire au maximum le stress et la souffrance de l’animal. 4 - L’inspection : La dernière étape consiste en une bediqua (contrôle) de la carcasse et des principaux viscères par le shohet. Si l’animal n’est pas kacher il ne peut être consommé par des Juifs pratiquants. Dans la pratique, cet examen conduit à ne pas considérer comme kacher la plupart des veaux qui ont été élevés en batterie. Une dernière inspection est pratiquée par le Vétérinaire-Inspecteur, au même titre que pour tous les animaux de l’abattoir.


Aspects reglementaires

La shehita est une technique d’abattage officielle en France.


La shehita et la limitation de la souffrance de l’animal

La shehita ayant été le mode d’abattage le plus contesté en Europe, elle a eu le privilège d’être le plus étudié par les scientifiques d’Europe, d’Amérique et d’Israël depuis un siècle.

Bibliographie sur les critères scientifiques d’évaluation de la souffrance de l’animal.


L’abattage après étourdissement (non rituel), couramment utilisé en France, et la souffrance de l’animal

Les modes d’abattage couramment utilisés en France (autres que la shehita) et préconisés par la réglementation impliquent un étourdissement de l’animal avant l’incision. Les règlementations française et européenne autorisent plusieurs modes d’étourdissement :
L’étourdissement des bovins au pistolet à tige perforante. En raison des cadences d’abattage à la chaîne, cette technique est loin d’être aisée, et que les échecs sont fréquents. Si par accident seul le cortex moteur est détruit, il y aura paralysie sans insensibilisation, c’est à dire que l’animal percevra tout, souffrira, sera conscient, mais ne pourra pas bouger. Pour éviter les contractions de l’animal -contractions en général d’origine réflexe, dangereuses pour le personnel, on enfonce ensuite un jonc (aiguille) dans le canal rachidien, pour détruire les centres nerveux.
L’électroanesthésie, surtout utilisée pour les moutons, consiste en la réalisation d’une "analgésie" par application d’un fort courant électrique à l’animal. Si le temps d’application du courant est insuffisant, il crée au contraire une souffrance chez l’animal. Un autre risque est celui de la curarisation par l’électricité, l’animal pouvant alors apparaître inconscient alors qu’il ne l’est pas. Ce mode d’étourdissement provoque un stress important chez l’animal, qui se traduit par un éclatement important des vaisseaux sanguins. Ce procédé est souvent évité avec des animaux à viande blanche, car les tâches de sang dûes à cet éclatement des vaisseaux sont visibles même après cuisson, ce qui est peu apprécié par le consommateur.
Pour tenter d’améliorer l’insensibilisation, des procédés de gazage des animaux sont parfois utilisés. Les porcs sont parfois insensibilisés par un coup de massue ou de pioche pour défoncer la boîte crânienne. Pour ces modes d’étourdissement de l’abattage non rituel, la perte de conscience n’est donc pas clairement établie. En effet, paralysie et perte de conscience ne vont pas de pair. Ces considérations amenaient le Professeur Ruckebusch à écrire en 1977 que sur la base de critères neurovégétatifs, il est intéressant de constater que les procédés les plus courants d’abattage ne sont pas nécessairement les plus inoffensifs pour l’animal.


La shehita et l’hygiène de la viande

Une étude comparative entre l’abattage avec étourdissement au pistolet à tige perforante et la shehita a été menée à l’abattoir de Dublin, en mesurant la quantité de sang restant dans le muscle. Les résultats montrent que la saignée lors de la shehita est bien supérieure à la saignée avec étourdissement préalable, ce qui favorise une meilleure hygiène de la viande. Ces aspects hygiéniques résultant de la shehita doivent être considérés uniquement comme un avantage supplémentaire, l’essentiel étant de réduire la souffrance de l’animal. Bien entendu, pour le Juif croyant, ce n’est pas le simple fait du hasard.


Conclusion

La shehita est parfois associée à l’image d’un procédé barbare, voire d’un acte gratuit, faisant souffrir les animaux au nom d’un fanatisme religieux. La Suisse et la Suède ont même interdit l’abattage rituel. Cette image provient d’une méconnaissance totale des principes et des implications de la shehita, qui sont à l’opposé de ces accusations. Les mesures effectuées par de très nombreux Professeurs de Physiologie animale de différents pays arrivent toutes à la conclusion qu’il y a absence de signes de souffrance lors de la shehita, du fait d’une perte de conscience quasi-immédiate. D’après certains auteurs, la shehita serait même le meilleur procédé, les techniques d’étourdissement généralement utilisées pouvant être très traumatisantes. Toute controverse quant à la violence de la saignée ou aux mouvements réflexes de l’animal pouvant survenir lors de la shehita n’a aucune base scientifique. Pour les Juifs, si ses besoins physiologiques amènent l’homme à consommer de la viande, cette consommation est soumise à des règles très strictes, qui lui rappellent que la nature ne lui a pas été donnée sans condition, et qu’il en est le gardien (Genèse 1, 29). La mise à mort de l’animal ne peut se faire que par la shehita, dont la codification
Envoyé par Roland_002 - le Lundi 20 Avril 2009 à 08:28
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 36 minutes