Israël : Défense au Moyen-Orient

@ Jean Luc_002,

Le problème de la paix ne se résume pas à une question d'arme, c'est certain.
Pour l'instant, on constate une envolée économique des territoires "disputés", de l'ordre de 8% de croissance officielle, plus vraisemblablement 11%. Avec l'aide israélienne. C'est un élément positif.
+ d'armes ne signifie pas + de paix, dites-vous.

Je pense que moins d'armes signifierait plus de morts. Du moins pour l'instant. Rappelez-vous ces mots de Churchill après Munich: "Vous croyez avoir obtenu la paix? - Vous aurez la guerre et vous avez la honte !".

Shabbat shalom à tous.

Yello
explique comment israel se serait défendu en 48 (entre autres), si personne ne leur aurait vendu des armes (je te cite: "je crois que vendre des arme c'est pas une bonne chose")?

si vendre des armes à israel a été une bonne chose, pourquoi en serait-il autrement quand israel vend à son tour?

merci yello
mais François la vie es ce un calcul,? une addition arithmetique?;ou une soustraction ?je me suis entretenue ( lors d un voyage au mexique il ya 3 mois)avec des recrues americaines revenant d Irak estropiés a vie meurties;handicapés a vie ;pour qui ?
un bon shabbat et shalom a tous

Jean Luc_002,

Que voila une question philosophique. Je ne sait plus dans quel roman Dostoïevsky la pose en ces termes :"Pourrait-on accepter une humanité totalement heureuse contre un enfant supplicié à vie".
Je pense que c'est à l'honneur de l'Humanité que se poser de telles questions. N'est-il pas dit d'ailleurs "celui qui sauve une vie sauve le monde"?

Mais en l'occurence, je reste à un niveau plus pragmatiqe et j'admets - je souhaite - qu'Israel ait les moyens de se défendre. Je ne souhaite pas qu'Israel les utilise pour attaquer, mais pour se défendre.

Shabbat shalom lékoulam !

Je crois qu'il s'agit des " Frères Karamazov " . Mais, François, tout en pensant comme vous qu'Israël doit, non pas agresser, mais se défendre, je crois qu'il s'est souvent trouvé dans une situation telle que prendre les devants était la seule solution : en juin 1967, au terme de plusieurs mois d'une montée dans les provocations et les menaces de la part de Nasser (et notamment, en mai, l'instauration d'un blocus naval égyptien par la fermeture du golfe d'Akaba - la violation de la liberté des mers étant très généralement considérée par le droit international comme un casus belli ), Israël frappe le premier. En 1981, Israël détruit " Osirak " et, en septembre 2007, les installations nucléaires syriennes.
Dans le cas d'ADM ( nucléaires et / ou chimiques et biologiques ) au main d'un pays ( l'Iran ) qui proclame tous les quatre matins sa volonté d'effacer Israël de la carte, il n'y a pas à prendre un risque mortel : nulle " seconde frappe " , dût-elle " vitrifier " l'Iran, ne compenserait une deuxième Shoah. On n'en est plus à la " guerre en dentelles et il ne s'agit pas de livrer la bataille de Fontenoy : Israël ne peut jouer sa survie à la roulette russe et devra donc frapper le premier - bien sûr en tenant le plus grand compte du " kairos " !

Je ne sais pas, Edmond._002. Je pense qu'en fait, personne sauf peu de gens savent précisément ce qu'Israel a comme cartes en mains. Et nous sommes à la limite du débat eschatologique. N'étant pas D.ieu, ni dans le secret des dieux tzahaliens, je me bornerai à une pirouette. Je sais que je ne peux me passer d'Israel, je ne sais pas si le monde peut se passer d'Israel. Si j'avais une responsabilité ultime à prendre - et je me réjouis de n'être pas dans ce cas - je prendrais en compte ma première proposition.

Notez que je ne suis pas sûr non plus que l'Iran ait intérêt à détruire Israel. Car la haine d'Israel est le fond de commerce de l'Iran. Et de son régime. Enfin, je ne suis pas Netanyahou.

Bonne soirée.

@ Edmond_002,

Je voudrais complêter mon post qui est en modération.
Je suis de votre avis, sauf sur les mots: non, en 1967, Israel n'a pas attaqué. Israel a tiré le premier coup de feu pour se défendre, mais était attaqué.
Et ce n'est pas un casus belli, mais plusieurs:
* Retrait des casques bleus du Sinaï;
* Positionnement des armées égyptiennes au Sinaï;
* alliance militaire avec la Syrie, puis avec la Jordanie (sous commandement égyptien) puis avec l'Irak et, pour finir le tout,
* fermeture du détroit de Tiran et envoi de parachutistes à Sharm-el-sheikh.
Israel ne pouvait pas rester le fusil au pied.

Bonsoir, François. Tout à fait d'accord avec vos précisions. Chavouah tov.