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Israël : Défense au Moyen-Orient

Le Liban dénonce Israël à l’ONU

18 Décembre 2010 - Juif.org

Le Liban dénonce Israël à l’ONU - © Juif.org

Le Liban a porté plainte auprès du conseil de sécurité des Nations Unies pour les deux « dispositifs d’espionnage » qu’Israël aurait prétendument placé au sommet de deux montagnes dans le pays, selon le ministère des affaires étrangères.

Les dispositifs ont été trouvés mercredi sur le mont Sannine, au nord-est de Beyrouth, et sur la montagne Barouk, à l’est de la capitale, selon un porte-parole de l’armée.

L’armée a déclaré que le dispositif sur le mont Sannine se composait de pièces d’émissions et de réception visuelles. Le second dispositif était « plus compliqué » selon l’armée, sans élaborer.

« Israël a installé deux systèmes d’espionnage dans les régions de Barouk et Sannine pour recevoir et transmettre des communications et servir de lien pour les espions israéliens sur le territoire libanais et le poste frontière israélien de Roueisat al-Alam, » a déclaré un communiqué du ministère publié par l’agence de presse d’état ANI.

Ces déclarations accusent aussi Israël d’avoir « installé des cameras de surveillance. »

Ces actes sont « une violation flagrante de la souveraineté libanaise, le droit international et la résolution 1701 du conseil de sécurité, » qui a conduit à la fin de la guerre de 2006 entre Israël et le Liban.

Et ils constituent une « agression contre le territoire libanais ».

L’armée a dit qu’elle avait été mise au courant par le Hezbollah, qui a coopéré étroitement avec l’armée depuis le lancement d’une répression nationale contre des allégations de réseaux d’espionnage israéliens en 2009. C’est encore plus vrai que techniquement aujourd’hui, c’est le Hezbollah qui contrôle le Liban, et donc son armée.

Le groupe terroriste chiite Hezbollah a aussi accusé Israël d’avoir infiltré le réseau de télécommunications du pays.

Le 3 décembre, l’armée israélienne a fait exploser deux de ses dispositifs d’espionnage dans le sud-Liban, blessant légèrement deux passants, après que le Hezbollah ait découvert l’emplacement à proximité de la ville côtière de Tyr.

Ces incidents surviennent alors qu’il y a de graves tensions au Liban à cause des possibles inculpations imminentes qui pourraient êtres émises par le tribunal onusien sur le meurtre de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri.

Le tribunal spécial pour le Liban (TSL) est supposé inculper des membres importants du Hezbollah pour leur implication dans l’assassinat, un geste contre lequel le Hezbollah a souvent fait des mises en garde.

Le Hezbollah a accusé le TSL, qui fonde son accusation sur des preuves obtenues via le réseau des télécommunications, de faire partie d’un complot israélo-palestinien.

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