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Israël : Défense au Moyen-Orient«L'Iran va imposer l'islamisme au monde arabe»«Si le régime iranien n'est pas renversé d'ici à deux ans, le mouvement auquel nous assistons en Égypte aboutira inéluctablement au basculement de tous les pays arabes dans l'islamisme.»
Fondateur il y a près d'un an de la Vague verte, mouvement d'opposition au régime de Téhéran, l'homme d'affaires exilé en Europe, Amir Jahanchahi, voit dans les événements en Tunisie et en Égypte la poursuite d'une stratégie iranienne de «prise de contrôle de la région» qui a déjà partiellement réussi en Afghanistan, en Irak, au Liban et à Gaza.
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Dernière mise à jour, il y a 44 minutes
Mustapha Kémal Atatürk, fondateur de la Turquie moderne (1881-1938)
Sinon, il affirme que c'est l'Iran qui est derrière ce qui s'est passé en Tunisie, d'autres vont jusqu'à dire que c'est Israël, on peut continuer comme ça à dire des débilités et à nier une histoire pourtant très récente :
En Tunisie, c'est le peuple qui s'est pris en main avec l'aide de l'armée elle-même soutenue par l'US, point barre.
Il peut faire une relecture de l'histoire qui l'arrange mais ce n'est pas ce genre d'arguments qui mettra à terre le nain de jardin.
L'équation est simple : c'est celle de toutes les épreuves de force. Il ne peut y avoir deux vainqueurs. Je crois ( j'en avais parlé dans un post il y a deux jours, mais je ne sais plus dans quel fil de discussion ... ) que le mot d'ordre qui avait été donné ( marcher sur le palais présidentiel pour contraindre Hosni Moubarak à l'abandonner ) n'a pas été rapporté. Au-delà de la personne même et du sort de l'individu Moubarak, ce qui est en jeu , c'est de savoir qui, de l'armée ou du Front islamique, imposera à l'autre de reculer. En proclamant qu'il est hors de question de discuter, de négocier, sans le départ préalable de Hosni Moubarak, le Front islamique verrouille toute issue de secours et rend quasiment inéluctable un clash qui risque fort d'être sanglant, à en juger par les prémices qui en ont été données cette nuit.
Mais je voudrais revenir sur cette expression de " Front islamique " que je viens de forger. elle vaut ce qu'elle vaut, mais je crois qu'elle a l'avantage de mettre en lumière un événement, capital à mes yeux, qui s'est produit ( ou peut-être seulement révélé ) ces derniers jours : il n'y a pas, il 'y aura pas, comme on aurait pu le croire, d'affrontement entre islamisme shî'ite et islamisme sunnite. L'opposition désormais pertinente pour la lecture et l'interprétation de la situation politique et géo-stratégique au Moyen et au Proche-Orient, ce n'est
plus l'opposition entre shî'isme et sunnisme, mais l'opposition entre islamisme radical ( qu'il soit shî'ite comme celui du Hezbollah ou sunnite comme celui du 'Hamas - tous deux vassaux de Téhéran ) et islamisme " modéré " . L'alliance réalisée en Egypte entre l'homme de Téhéran ( Mohamed El-Baradéi ) et les Frères Musulmans révèle de façon éclatante le nouveau paradigme. Et révèle aussi ( la vassalisation du 'Hamas pouvait déjà le laisser penser ) que, dans cette configuration, c'est Téhéran qui a " taken the lead " .
Pour en revenir à l'Egypte, on risque bien d'assister demain à une épreuve de volontés - ce qu'est la guerre, selon Clausewitz. Si l'armée cède ( cède aux énormes pressions politiques qui émanent de l'équipe Obama-Clintons - qui s'est en quelque sorte démasquée dans son choix : livrer l'Egypte - et tout le monde arabe par voie de conséquence - à l'alliance Téhéran- Frères Musulmans ; céder aux petits toutous eurabes qui s'alignent avec un bel ensemble - jusqu'à reprendre les mêmes mots, les mêmes expressions - sur la Voix de [ leur ] Maître washingtoniens ; cède à la peur de la guerre civile ; cède aux chantages économiques ; etc., etc. ), le Front islamique aura montré aux yeux du monde arabe et du monde musulman qu'il est le plus fort et qu'il onvient désormais de s'aligner et de filer droit.
Etant donné ce qu'est l'armée, la place qu'elle occupe, à la soviétique, dans l'économie et dans la société, étant donné son long affrontement ( depuis
1954 - 1956 ) avec les Frères Musulmans, un compromis serait vraisemblablement difficile à trouver ( sans qu'on puisse en écarter totalement l'hypothèse ); En tout cas, il devrait être trouvé dans les toutes prochaines heures pour désamorcer une situation hautement explosive.
Que peut encore négocier l'armée ? - Garder tout ou partie ( mais quelle partie ? et de quelle importance ? ) dans l'économie. Quels seraient les risques, pour le Front islamique, de laisser des positions de puissance à l'armée ?
Mais un compromis suppose des renoncements de part et d'autre. Quelles les éventuelles contre-parties - et dans quels domaines ? - que l'armée devrait concéder au Front Islamique our prix de la sauvegarde de ses positions économiques ? - Sans doute un réalignement politique dont le premier acte serait la dénonciation ( exigée par les Frères Musulmans ) du traité avec Israël.
Même si l'armée parvient à sauvegarder ses positions dans l'économie, ce sera au prix de son réalignement politique et, aux yeux de tout le Proche et e Moyen-Orient, la leçon et l'exemple seront clairs : la victoire de l'islamisme politique. Les monarchies du Golfe et le roi de Jordanie sauront qu'à plus ou moins brève échéance il ne leur sera laissé d'autre issue que d'en passer également par le réalignement.
Avec ce que cela signifie à assez ( voire à très ) court terme : un nouvel affrontement, mais celui-ci de grande ampleur, avec Israël pour qui il s'agira ni plus ni moins que de sa survie