Israël : Défense au Moyen-Orient

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré mercredi que "toutes les options sont sur la table", dans une réponse écrite à une discussion de la Knesset sur "le dilemme d'attaquer l'Iran".

"Nous ferons tous les efforts pour recruter la communauté internationale. Néanmoins, Israël tient a préciser que toutes les options sont sur la table," a écrit Netanyahou dans une réponse lue devant la Knesset par le ministre des services gouvernementaux, Michael Eitan.

Les députés Eitan Cabel (travailliste), Zehava Gal-On (Meretz) et Zevouloun Orlev (Habait Hayehoudi) ont initié cette motion urgente à l'agenda politique sur l'opportunité ou pas d'attaquer la dictature islamique, suite à un rapport de l'AIEA suggérant que l'Iran développe des armes nucléaires et aux informations parues dans la presse sur des encouragements pour une offensive.

"Le premier ministre et le ministre de la défense se sont trop exprimé sur le sujet, pour ensuite crier à propos de gens qui en parlent trop," a déclaré Cabel. "Ils nous accusent, les députés, de fuite d'informations, mais je ne connais aucun député qui soit en contact avec des journalistes au Koweït."

"Les discours viennent du sommet de la pyramide," a déclaré le député travailliste.

Selon Gal-On, "le discours public sur cette question est essentiel. Le public n'est pas un troupeau. Il y a des choses qu'il doit entendre."

"Les trois dernières guerres étaient facultatives, et il n'y a eu aucun discours public," a-t-elle expliqué. "Les gouvernements ont agi de manière irresponsable, et cela s'est terminé en commissions d'enquête."

Orlev a déclaré qu'à son avis il n'y avait pas de dilemme.

"L'état d'Israël ne peut se permettre de vivre sous une menace nucléaire d'un état dont les dirigeants déclarent ouvertement leur plan de nous détruire," a-t-il déclaré. "Cette discussion n'est pas dans le plenum ou dans les titres des journaux sur la manière de le faire, et nous espérons que le monde va prendre soin du problème, mais l'expérience nous montre que nous ne pouvons pas compter sur le monde."

Orlev a continué en disant que "si le monde n'agit pas, nous ne pourrons pas rester les bras croisés. Cependant, nous ne pouvons pas parler de la façon d'attaquer, car si l'état d'Israël parvient à la conclusion qu'il fera ce qu'il doit faire, on n'a pas besoin de le savoir."

"Dans le monde d'aujourd'hui, nous ne pouvons pas empêcher un débat public," a déclaré Eitan. "Les gens veulent donner leur opinion."

"Dans le même temps, il y a une différence entre les fonctionnaires anciens et actuels, qui ont reçu des informations en raison de leur position," a-t-il expliqué. "Un fonctionnaire qui a reçu des informations en raison de son travail doit mesurer chaque mot et les examiner en utilisant des outils tels de le comité des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, le procureur général et les autres."

"Il y a une manière de faire les choses selon sa conscience, mais sans briser les règles," a souligné Eitan.