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Israël : Défense au Moyen-OrientL'Iran présente des scénarios de guerreDans une démarche inhabituelle qui suit les menaces et les avertissements de l'Iran contre une éventuelle frappe contre ses installations nucléaires par les Etats-Unis ou Israël, le site officiel du "guide suprême" de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a publié une analyse écrite par le docteur Amir Mohebian, un des principaux commentateur politique du pays. L'article détaille trois scénarios de guerre possible auxquels l'Iran pourrait être confronté si Israël ou les Etats-Unis venaient à attaquer : 1. Une guerre d'usure totale qui comprendrait des forces aériennes et terrestres. 2. Une guerre limitée comme action préparatoire à une démarche diplomatique. Il s'agirait notamment de frapper les centres de contrôle de l'Iran dans le but de perturber la stabilité du régime islamique. Le meilleur scénario étant celui menant à la chute du régime, le pire verrait l'Iran revenir à la table des négociations. 3. Une guerre contre des cibles spécifiques dans le but de détruire les capacités offensives du régime, en particulier contre le "régime sioniste". Le commentateur iranien évalue également la probabilité de chaque scénario. Il pense pratiquement impossible le premier scénario, à cause, entre autre, du fait que "les capacités des pays occidentaux pour mener à bien une telle opération complexe sont très limitées voir à peu près inexistantes." Mohebian mentionne aussi les prochaines élections présidentielles américaines et le fait que l'Occident n'a pas les renseignements nécessaires sur l'Iran. A la lumière de ces problèmes, Mohebian estime que les chances d'une guerre totale contre l'Iran sont proches de zéro. Il continue en soulignant les problèmes des deux autres scénarios. Les régime iranien est prêt pour une attaque contre ses centres de pouvoir, la réponse iranienne à une telle attaque pourrait être inattendue, l'attaque pourrait transformer le régime en une entité encore plus extrême et l'encourager à mettre le feu au Moyen Orient, ce qui mettrait en danger le monde occidental. Mohebian prétend que le troisième scénario est le plus probable, mais a une très faible probabilité de se produire. Il note que l'exécution de ce scénario serait compliquée. Il serait impossible d'attaquer toutes les installations nucléaires du pays en raison de sa taille, une guerre limitée pourrait se développer en guerre régionale. Par exemple, une attaque contre Bushehr pourrait conduire à d'importantes conséquences écologiques pour la région. Attaquer seulement quelques uns des sites nucléaires ne conduirait pas à un arrêt complet des capacités nucléaires de l'Iran. En attendant, il semblerait qu'Israël se prépare aussi à tous les scénarios possibles. Des sources ont déclaré qu'un "pays ami" a envoyé secrètement en Israël des batteries anti-aériennes de type Partiot qui servent également à la défense antimissile. Les nouveaux missiles sont arrivés au port d'Ashdod, il s'agit des premières batteries Patriot à arriver en Israël depuis huit ans. Néanmoins, l'armée israélienne prétend qu'il n'y a aucun lien entre l'envoi en cours et les discussions sur la possibilité d'un raid contre les sites nucléaires de l'Iran. Articles connexes
92 commentaires
| Membre Juif.org
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Le premier ministre turc et son ministre des affaires étrangères ont appelé le gouvernement syrien à "cesser la violence", mais ils n’ont pas parlé de la violence dont le gouvernement syrien n’est pas responsable. Des gangs armés — dont certains sont apparemment salafistes et d’autres qui créent le chaos pour de l’argent— attaquent des soldats, des policiers et des civils depuis le début des manifestations.
Le gouvernement peut retirer tous ses tanks de la rue, cela n’arrêtera pas la violence de ces gangs (auxquels s’ajoutent maintenant les "transfuges de l’armée") et cela peut même être considéré au contraire comme un signe de faiblesse et encourager la violence. Sur les 3500 Syriens qui auraient été tués au cours de sept derniers mois, un grand nombre, dont de nombreux civils et plus de 1100 soldats, ont été tués par ces gangs. La violence a complètement sapé le mouvement réformiste pacifique et, ajouté à la récente attaque contre la Libye, cela a fait prendre conscience aux Syriens de ce qui leur arriverait si les Etats-Unis et leurs alliés mettaient un pied dans la porte.
Bashar al Assad est indéniablement populaire après d’une grande partie du peuple et depuis les décisions hostiles prises par la Ligue Arabe sous l’influence du Qatar, les Syriens resserrent encore plus les rangs derrière leur président. Ils sont confrontés au spectre d’une intervention armée dans leur pays et d’une dévastation qui éclipserait ce que la Libye vient de subir au nom de la "responsabilité de protéger".
Cela me rappelle une chanson américaine des années 80 où il était déjà question de "Bombarder l'Iran" suite à la prise d'otage de l'ambassade des USA à téhéran!!! on dit que ahmadinedjad aurait participé à la tuerie de l'époque!!
Le régime des ayatollah n'abandonnera le nucléaire qu'à la suite d'une attaque militaire, ils laisseront le peuple crever de faim et anéantiront ceux des citoyens qui s'élèveront contre l'état!!!
Mais, ils n'auront aucune pitié à l'instar des despotes actuellement en déroute en islam, ils ont peur, ils savent bien que s'ils cèdent à l'occident, ce sera la fin de l'iran des mollahs et je ne donne pas cher de leur peaux quand le peuple se réveillera, saddam, kadhafi, ben ali ont commis certes des atrocités mais ce n'est rien comparer à ce que subit ce peuple!!! ils se vengeront le moment venu!!!
1. Il convient en premier lieu de se demander quelle était la condition du pays moyen-oriental avant l’arrivée au pouvoir, en 1970, des Assad (père puis fils) et du régime actuel. Eh bien avant cette date, « la république syrienne était un Etat faible et instable, une arène pour les rivalités régionales et internationales » ; les événements des derniers mois signifient le retour à la « situation précédant 1970 ». En ces termes s’exprime Itamar Rabinovitch, ancien ambassadeur d’Israël à Washington, dans The International Herald Tribune du 19-20 novembre 2011. Nous pouvons tirer une première conclusion : la révolte appuyée en premier lieu par les USA et l’Union européenne risque de ramener la Syrie dans une condition semi-coloniale.
2. Les condamnations et les sanctions de l’Occident et son aspiration au changement de régime en Syrie sont-elles inspirées par l’indignation pour la « brutale répression » de manifestations pacifiques dont le pouvoir se serait rendu responsable? En réalité, en 2005 déjà, « George W. Bush désirait renverser Bachar al Assad, alors premier ministre »[1]. C’est ce que rapporte encore l’ex-ambassadeur israélien à Washington, lequel ajoute que la politique de regime change en Syrie est maintenant celle que poursuit aussi le gouvernement de Tel Aviv : il convient d’en finir avec un groupe dirigeant qui appuie depuis Damas « le Hezbollah au Liban et le Hamas en Syrie » et qui a des liens étroits avec Téhéran. Oui, « profondément préoccupé par la menace iranienne, Israël pense qu’enlever la brique syrienne du mur iranien pourrait déboucher sur une nouvelle phase de la politique régionale. Il est clair que soit le Hezbollah soit le Hamas avancent à présent avec davantage de prudence ». Donc, la cible de la révolte et des manœuvres qui lui sont connexes n’est pas seulement la Syrie, mais aussi la Palestine, le Liban et l’Iran : il s’agit d’asséner un coup décisif à la cause du peuple palestinien et de consolider la domination néo-coloniale d’Israël et de l’Occident dans une aire d’importance géopolitique et géo-économique décisive.
3. Comment poursuivre cet objectif ? Guido Olimpio nous l’explique dans le Corriere della Sera du 29 octobre : à Antakya (Antioche), dans une région turque frontalière de la Syrie, est déjà à l’œuvre « l’Armée syrienne libre, une organisation qui mène la lutte armée contre le régime d’Assad ». C’est une armée qui a l’usufruit des armes et de l’assistance militaire de la Turquie. De plus -ajoute Olimpio- (dans le Corriere della Sera du 13 novembre) Ankara « a exercé des menaces contre la création d’une zone tampon de trente kilomètres en terre syrienne ». Donc, le gouvernement de Damas non seulement doit faire face à une révolte armée, mais une révolte armée appuyée par un pays qui dispose d’un dispositif militaire de première importance, qui est membre de l'OTAN et qui menace d’envahir la Syrie. Quelles qu’aient été les erreurs et les fautes de ses dirigeants, ce petit pays est à présent l’objet d’une agression militaire. Depuis des années en forte croissance économique, la Turquie depuis quelques temps montrait des signes d’impatience à l’égard de la domination exercée au Moyen-Orient par Israël et les USA. Obama répond à cette impatience en poussant les dirigeants d’Ankara à un sous-impérialisme néo-ottoman, contrôlé évidemment par Washington.
" la révolte [ contre le régime de Bachar El-Assad ] appuyée en premier lieu par les USA et l'Union Européenne risque de ramener la Syrie dans une condition semi-coloniale " , dites-vous.
Ca ne me paraît pas forcément tout à fait faux ( et c'est aussi sans doute ce que pourraient dire les " parrains " russes du régime ). Et l'on peut faire valoir ce point de vue aussi pour la Libye, par exemple.
Mais vous dites ensuite qu' " il s'agit d'asséner un coup décisif à la cause du peuple palestinien et de consolider la domination néo-coloniale d'Israël et de l'Occident dans une aire d'importance géo-politique et géo-économique décisive " . Et, là, lisant cette analyse frappée au coin du " marxisme " traditionnel des Soviétiques, je me demande qui parle ? - Vous ? - Ce n'est pas clair. Vous concluez ( ou c'est Guido Olympio ; mais vous ne semblez pas vous dissocier de ses propos ) en parlant d' " un sous-impérialisme néo-ottoman contrôlé évidemment par Washington " .
Pas clair, tout ça ...
Nous en reparlerons peut-être après shabbat que je vous souhaite très bon pour vous-même et les vôtres.