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Israël : Défense au Moyen-Orient"Obama est prêt à agir militairement contre l'Iran"Dennis Ross, ancien conseiller sur le Moyen Orient du président Obama, a déclaré que l'administration Obama est déterminée à empêcher l'Iran de parvenir à une arme nucléaire, et envisagerait certainement une action militaire contre la dictature islamique. Dans une interview donnée à la dixième chaîne israélienne, Ross a déclaré que les récentes déclarations publiques faites par le secrétaire a la défense Léon Panetta et le chef de l'état-major Martin Dempsey, reflètent le fait que le président et l'administration "prennent cette question avec le plus grand sérieux." "Ce n'est pas quelque chose que nous sommes prêts à accepter," a déclaré Ross. "L'administration continue à croire qu'il y a du temps et de l'espace disponible pour atteindre l'objectif d'empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire via des moyens non militaires." Toutefois, a-t-il ajouté, "ils disent également, si vous écoutez les mots du secrétaire a la défense, que toutes les options restent sur la table. Evidemment, il est préférable d'utiliser des moyens diplomatiques pour atteindre cet objectif, mais le fait est que les Etats-Unis ne sont pas prêts à adopter une position de confinement envers l'Iran." Quand on lui demande si il croit que le président Obama donnerait l'ordre d'entreprendre une action militaire contre l'Iran, Ross a répondu : "c'est un président qui s'enorgueillissait de faire ce qu'il dit, je pense donc que si il tira la conclusion que c'est nécessaire de prendre un certain type d'étape, il est prêt à prendre ces mesures." "Cela signifie que lorsque toutes les options sont sur la table, et que si vous avez épuisé tous les autres moyens, vous faites ce qui est nécessaire," a-t-il ajouté. Ross a également rejeté l'idée qu'il y a un manque d'alchimie entre le président Obama et le premier ministre Benyamin Netanyahou, et que ce manque d'alchimie pourrait avoir un effet sur la manière dont la question israélienne est traitée. "Ils ont passé plus de temps en tête a tête que tout autre leader aujourd'hui," a-t-il dit. "Ils ont discuté des questions les plus sensibles. Ils ont discuté des questions les plus importantes, et je pense que quand il s'agit d'une question comme celle-ci, qui est d'une telle importance, vous pouvez compter sur le fait qu'ils auront de sérieux échanges. Je pense qu'ils les ont déjà." Mardi, Dempsey a déclaré que les Etats-Unis peuvent attaquer l'Iran avec succès si nécessaire. "Je suis convaincu que les options que nous développons évoluent à un point qu'elles seront exécutables si nécessaire," a déclaré Dempsey sur CNN. Ces commentaires de Dempsey viennent après une remarque de Panetta sur CBS, qui a déclare que l'Iran est a moins d'un an de réaliser une arme nucléaire, mais que les Etats-Unis empêcheront cela, peu importe comment. Articles connexes
81 commentaires
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je n ai jamais vue depuis la creation d Israel que le pays ne soit confronter a l agressivité de ces voisins .faut il voir là un symbole.... ,,ce pays soigne ces ennemies liberes des prisoniers participe de part ces femmes et ces hommes aux developpement des etres humains ( institut weisman )le constat est bien amere non content de vouloir lui faire la guerre leurs seul preoccupations est l elimination du pays .alors pour tous ces motifs et bien d autres vive ISRAEL
oui il y a danger a affronter l'iran sans appuis americain et europeens,cela aurait du etre fait depuis cinq ans et plus,
quelque soit le cas un etat nucleaire en terre d'iran sera suicidaire pour israel et pour d'autres pays limitrophes,
je ne comprends pas le silence de l'inde par exemple,qui a la capacité de reduire a neant les reves de l'etat iranien,
stop a ce cauchemar qui reduira en cendre tout le proche orient,
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mardi 27 décembre 2011, par Mitt Romney, par USA, par Iran
Le candidat à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2012 aux Etats-Unis a qualifié la direction de l’Iran de "malfaisante" et affirmé qu’il tenterait de "décapiter le régime" de Téhéran s’il est élu.
"Je considère la direction de l’Iran comme malfaisante". Mitt Romney, l’ancien gouverneur du Massachusetts et candidat à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2012 aux Etats-Unis, a donné le ton de sa politique étrangère en Iran... si les électeurs américains devaient l’installer à la Maison-Blanche l’an prochain.
"Je considère que l’Iran tente, une fois de plus, de construire un empire du mal fondé sur les ressources du Moyen-Orient", a expliqué Mitt Romney au Wall Street Journal. Indiquant qu’il n’avait pas accès aux dossiers secrets du gouvernement et qu’il ne pouvait donc pas dire maintenant quelle politique il adopterait pour mettre fin aux ambitions nucléaires présumées de l’Iran, l’ex gouverneur a évoqué "quelque chose comme un blocus, quelque chose comme des frappes chirurgicales, quelque chose comme décapiter le régime, au final éliminer la menace militaire de l’Iran".
Mitt Romney a affirmé être en désaccord avec le président Barack Obama lorsqu’il dit que les États-Unis ont des intérêts communs avec tout le monde. "Il y a des gens qui sont malfaisants", a-t-il déclaré. "Il y a des gens qui ont comme objectif de soumettre et de réprimer les autres ; ils sont malfaisants. L’Amérique est bonne".
Romney a repris l’avantage dans l’Iowa sur ses adversaires dans la course à l’investiture républicaine, à moins de deux semaines du début dans cet Etat du processus de désignation de celui qui affrontera le président Obama.
Selon un sondage Rasmussen Report publié jeudi, avec 25% d’intentions de vote, il y devance désormais le Texan Ron Paul avec 20% et l’ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich avec 17%.
J'avais tenté, dans mes posts de jeudi 22 ( 18:12 - 20:58 - et 21:21 ), d'examiner les raisons qui ouvaient expliquer ce retournement - dont il faut encore attendre pour voir les éventuels effets.
Je crois intéressant d'examiner l'argumentation que déploie Matthew Kroenig pour justifier un retournement des Etats-Unis.
D'une manière générale, il récuse, retourne ou renvoie d'une pichenette tous les arguments qui étaient précédemment invoqués contre une intervention. Et il en aligne quelques-uns pour.
Il considère d'abord - et c'est là le point où il se pose contre l'argumentation d'un Méir Dagan, par exemple - que toutes les tentatives dilatoires ( y compris, semble-t-il, les actions comme celles de Bigdaneh ou d'Ispahan le mois dernier ) ont échoué : elles n'empêcheront pas l'Iran d'avoir sa bombe, d'ici peut-être six mois. Les pressions internationales ont échoué. Le virus Stuxnet a interrompu quelques temps le programme d'enrichissement de l'uranium mais les usines touchées se sont pleinement remises.
Il expose ensuite qu'un Iran nucléaire rendrait impossible toute initiative politique américaine au Moyen Orient [ il importe, je crois, d'inclure dans cette impossibilité les initiatives qui découlent des accords d'Oslo : en d'autres termes, pour conserver la main au Moyen Orient, les Etats-Unis ont besoin que la dominance politique locale ne leur soit pas contestée par l'Iran ] : " A nuclear-armed Iran would immediately limit US freedom of action in the Middle
East " .
Quant à la dissuasion, Matthew Kroenig la juge impossible, non en raison du caractère imprévisible et irrationnel du mahdisme des ayatollahs iraniens, mais parce qu'elle impliquerait des dépenses d'une ampleur et d'une durée telles qu'un pays en crise économique ne pourrait les soutenir. De plus, un tel effort serait contradictoire avec ce que font les Etats-Unis pour se dégager de la région ( Afghanistan, Irak ). Et, de toute façon, l'instabilité de la région est telle que la dissuasion pourrait échouer.
Une attaque des installations nucléaires iraniennes est réalisable ( je traduis ainsi " feasible " , ici ), notamment en ce qu'elle n'impliquerait pas forcément de détruire des sites profondément enterrés : la destruction de l'usine de conversion de " yellow cake " d'Ispahan [ notons que l'article de Matthew Kroenig paraît le 28 novembre, le jour même, je crois, où cette usine est détruite par une énorme explosion ] ; celle du réacteur à eau lourde d'Arak et celle , notamment, de l'usine de Natanz où fonctionnent des centrifugeuses - toutes installations " situées à l'air libre et [ donc ] hautement vulnérables " , dit Kroenig, seraient suffisantes.
Pour éviter des réactions désastreuses ( Matthew Kroenig cite en premier le blocus du détroit d'Ormuz et le renchérissement du pétrole qui en résulterait, et en second des attaques terroristes contre Israël et les Etats-Unis, il suffirait de ne pas menacer la survie du régime en place à Téhéran.