Israël : Défense au Moyen-Orient

Je note un très net renversement de tendance vis à vis de la politique d'israël de la part des Etats Unis quand ils disent que : "israël a le droit d'assurer sa défense " et aussi que " israël disposera des armes perfectionnées pour conserver la supériorité militaire" ; comme on approche de la fête de Pourim , je veux croire que grace à la mémoire de Esther et Mardochée le miracle est en train de se produire sous nos yeux émerveillés comme aux temps bibliques, et les méchants parmi les Perses qui veulent exterminer les juifs seront eux-mêmes détruits.

On ne va peut-être pas se friter, Moshé ( pas tout le temps, quand même ! ), mais tes prédictions me paraissent très étonnantes ! A te croire, tout l'édifice iranien, ainsi que les " printemps " arabes, tout ça serait sur le point de s'effondrer comme un château de cartes ?? . Le régime iranien ; l'Egypte ...

Et je ne vois pas non plus qu'il y ait un accord entre Netanyahu et Obama - sinon pour sauver les apparences.

Tu as raison, Bibi a imposé sa politique à obama, qui ne pouvait que s'assoir sur son furoncle bien placé !

Le coup de la montée des nouveaux alliés des mollahs égyptiens, n'aurait pas pu être, sans la totale confiance que plaçaient les enturbannées dans leur mentor barak hussein, c'était sans compter sur le retour de la force, du darkvador conservateur américain. Mais là nous entrons dans un monde complexe et la lutte entre la chine et les USA. N'oublions jamais que le consensus entre les maoïstes et les républicains et certains démocrates tendances francs-maçons est dans le coeur de la forge, mais comme je le dis, ce sont des très vielles et profondes guerres entre différents camps aux USA !

Il y a des forces dont on ne parle jamais, comme l'influence des communautés chinoises américaines, silencieuses mais non sans moins décisives, surtout lorsque l'on parle d'obama, n'oublions jamais que les premiers "esclaves" américains étaient chinois, qu'ils ne gémissent pas comme les muzzs mais dont l'emprise est extrêmement efficace. Ils avaient un cheval de troyes en la personne d'un ancien candidat démocrate Al Gore, qui avait faillit envoyer ds ogives, cette fois sur sur Pekin et il n'est pas inutile de rappeler que la montée en armement de l'iran date de cette crise profonde entre la chine communiste et les USA ! La nucléarisation de l'iran est certainement une réponse de la bergère chinoise aux ardeurs américaines face à l'invasion de la camelote chinoise dans

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les supermarchés américains, en plus fabriqués sous licences USA !!

Un détail, les syndicats de travailleurs américains sont majoritairement républicains et conservateurs et les USA sont 20 fois plus syndiqués que la France ! L'ouverture du marché américain aux importations chinoise ont levés des vocations du coté des démocrates, Al Gore a tenté de piqués des part dans les syndicats, mais pas folle la guêpe, ne pas toucher au fond de commerce des républicains, là ils se fâchent, et se présente un obama qui sent le piège sous-marin républicain, un président démocrate pro-chinois en apparences !! Pro-chinois et pro-alliés des chinois communistes au pouvoir.

Donc le rideau est baissé, le spectacle a touché le fond et on retourne vers un équilibre des forces permettant aux chinois de refaire surface dans la coure des grands !

Edmond, à mon humble avis, le OK d'obama envers Israël est le signe de la fin des hostilités, l'iran va ranger son attirail, les chinois et les russes vont faire comprendre aux mollahs que la partie est finie et personnellement, je ne pense pas que Tsahal ait quoi que ce soit à faire dans ce jeu avec date périmée sur l'emballage !!!

Ces opérations ont permis à Israël de se munir en armements américain, avions 5ème générations équipés d'électronique made in Israël et plein de garanties à long terme !

La crise iranienne a aussi permis à Israël de maintenir son influence dans un monde muzz usé !!!!

Je reviens sur ce que je disais plus haut ( " Je ne vois pas ... qu'il y ait un accord entre Netanyahu et Obama " - post de 13 : 46 ).

Je crois que, malgré les apparences ( et malgré ce que nous aimerions croire : que " Bibi a imposé sa politique à Obama " ), en réalité, Baraq 'Hussein Obama n'a pas reculé d'un pouce sur le fond de sa position : il s'agit toujours, pour lui, de donner à l'Iran le temps qui lui est nécessaire pour achever et parachever son programme nucléaire ; et de lier les mains à Israël. Devant l'AIPAC, cette politique ne pouvait être faite qu'à travers des simagrées et des contorsions destinées à faire croire qu'Israël n'a jamais eu de meilleur ami qu'Obama ( c'est à peu près ce qu'a déclaré Shimon Pérès ... ).

Dans quel but cette politique ? - Eh bien, je crois ( c'est une idée que j'avais avancée sur notre site il y a deux ou trois ans ) que les stratèges qui sont derrière Obama et Mme Clinton - et notamment les équipes formées et formatées depuis longtemps par Zbigniew Brzezinski et son entourage - tablent sur un Iran nucléaire qui permettrait d' " équilibrer " la distribution de la force nucléaire au Proche-Orient. On avait vu pointer le bout de cette oreille il y a deux ans, si je me souviens bien, lors d'une conférence internationale tenue à Washington : on avait réclamé le désarmement nucléaire au Proche-Orient - c'est-à-dire le désarmement d'Israël. L'accès de l'Iran à la puissance nucléaire permettrait aux bons apôtres d'établir toutes

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espèces de fausses symétries et rendrait, imaginent les stratèges démocrates, la main aux Etats-Unis.
Il est évident qu'Israël, placé en situation d'infériorité militaire radicale, n'aurait plus alors qu' à baisser pavillon et à accepter tout ce contre quoi Benyamin Netanyahu a brillamment réussi, à s'arc-bouter depuis 2009 : capituler sur sa capitale ; faire disparaître les bourgs et villages juifs de Judée-Samarie = appliquer à toute la Judée-Samarie la politique d'évacuation de type Gush Katif ; reconnaître les " frontières de 1967 " ; etc., etc.

Toutes ces capitulations passent par la question nucléaire : si l'Iran y accède, alors c'est lui - et non plus Israël - qui détiendra les cartes militaires maîtresses sur le plan régional. Et l'équipe de la Maison Blanche offrira les abandons forcés qu'un Obama, vainqueur de l'élection présidentielle de novembre aura imposés à Israël comme monnaie d'échange à l'Iran pour un grand " package deal " diplomatico-territorial.

Il suffit pour que ce plan infernal réussisse qu'Israël soit contraint de renoncer à frapper l'Iran jusqu'à ce que l'élection présidentielle de novembre fasse comprendre à Netanyahu qui est désormais le maître.

En novembre, l'Iran aura effectué ses derniers pas vers la pleine maîtrise du nucléaire militaire et des vecteurs ( rappelons que la mise sur orbite d'un satellite, il y a quelques semaines est considérée comme la preuve que l'Iran détient encore, malgré les explosions de Bigdanèh,

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des missiles à longue portée, ou du moins en maîtrise la technologie ). Et il sera dans la " zone d'immunité " dont parlait Ehud Barak il y a quelques jours : Il sera alors trop tard pour s'attaquer aux installations nucléaires iraniennes et Israël vivra sous la double menace d'un Obama assoiffé de prendre enfin sa revanche de toutes les rebuffades que lui a fait subir Netanyahu depuis plus de deux ans et de l'épée de Damoclès nucléaire que l'Iran tiendra suspendue au-dessus de sa tête.

Par rapport à cette situation, à cette menace, que l'Iran ait ou n'ait pas fait tester, en 2010, des têtes nucléaires par la Corée du Nord est un point secondaire. Le point essentiel est qu'Obama ( et les gouvernements d'Eurabie ) sont fermement décidés à entrer dans un nouveau " round " de négociations avec l'Iran ; et que celles-ci, bien évidemment, ne serviront à rien d'autre que de donner à l'Iran le temps qui lui peut encore lui manquer pour les ultimes parachèvements de son armement nucléaire.

Face à ces criminels atermoiements, ce sont les paroles de Benyamin Netanyahu qui sont seules porteuses de lucidité, de détermination et d'espoir : " Israël a attendu que la diplomatie agisse ; il a attendu que les sanctions produisent des effets. Mais aucun de nous ne peut plus se permettre d'attendre encore ... Un Iran nucléaire doit être stoppé " . Ces déclarations ne sont pas des spéculations sur les résultats de nouvelles négociations, ni sur les effets des sanctions.

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Ca fait quinze ans ( QUINZE ANS ! ) que, de négociations en mensonges et de mensonges en négociations, l'Iran bâtit son armement nucléaire. Et ça fait dix ans que de pseudo-sanctions sont censées réduire l(Iran à la famine, à la détresse économique et matérielle et qu'on nous annonce tous les quatre matin que l'Iran est au bord de l'effondrement et / ou de la révolution : ceux qui racontent ou colportent ces sornettes ne sont apparemment pas découragés de le faire par les années qui passent - qui passent et qui voient le régime,loin d'être désarçonné, renforcer son emprise sur le pays ( cf. les élections qui viennent de se dérouler ) et accélérer sa marche à l'atome.

Israël n'a maintenant plus le choix et ne peut pas continuer de laisser se resserrer le noeud autour de son cou. Il va devoir agir. C'est-à-dire qu'il va devoir frapper.C'est exactement ce que toutes les déclarations récentes de Benyamin Netanyahu donnent à entendre. Il n'a plus d'espace pour reculer : on a atteint le mur juste derrière le dos.

Question à Edmond_002:
Chez les républicains américains qui se disputent pour l'élection présidentielle
lequel à tes yeux est le plus amical envers Israël?
Que penses-tu de Mitt Romney?
Merci de me répondre, amicalement

Bonsoir, Yvan.
L'un des candidats à la candidature, Ron Paul, est hostile à un engagement américain en faveur d'Israël- peut-être pas par antisémitisme avéré, mais à coup sûr par isolationnisme - genre : nous n'avons rien f ...tre là-bas.

Deux autres - Newt Gingrich et Rick Santorum ont, pour la première fois depuis plus de trente ans, rompu avec la doxa pro-palestinienne qui prévaut, au moins depuis 1974, y compris chez les républicains - ce qui parît très important. Mais leurs chance d'être désignés comme le candidat républicain sont minces. Celui qui sera vraisemblablement désigné, Mitt Romney, a des positions moins marquées, plus proches de celles de l'establishment politically correct de Washington. Néanmoins, il vient de réaffirmer sa solidarité avec Israël.

Mais le vrai problème est qu'à l'heure actuelle aucun républicain ne paraît en mesure de l'emporter sur Baraq 'Hussein Obama en novembre. Obama bénéficie d'un taux d'approbation de 48, 7 % - ce qui est énorme, alors que la campagne électorale n'a pas vraiment commencé. Il faut donc se préparer à vivre avec un Obama qui n'aura plus à craindre pour sa réélection et qui cherchera à prendre sa revanche sur Netanyahu ... Raison de plus pour ne pas repousser aux calendes une opération militaire contre les installations nucléaires iraniennes.

'Hag Pourim samea'h, Yvan !