Israël : Défense au Moyen-Orient

"Il ne regrette rien. Il aurait voulu avoir une chance de tuer plus de gens, de mettre la France à genoux," c'est ainsi que le procureur François Molins décrit Mohamed Merah, un français musulman d'origine algérienne, principal suspect des attaques qui ont ensanglanté Toulouse et sa région.

Merah, âgé de 23 ans, est considéré comme le tireur qui a perpétré l'attaque de lundi contre l'école juive Ozar HaTorah de Toulouse, ainsi que le meurtre de trois parachutistes français la semaine dernière.

Il refuse toujours de se rendre aux autorités et sa maison est le théâtre d'un siège de la police française depuis mercredi à deux heures du matin.

"Il prétend être un djihadiste et dit appartenir à Al-Qaïda," a déclaré le ministre français de l'intérieur, Claude Géant. "Il voulait se venger des enfants palestiniens et se venger de l'armée française en raison de ses interventions étrangères."

Le procureur de Paris, François Molins, a déclaré que les vues radicales de Merah étaient connues des autorités, que qu'il "avait été placé sous surveillance par les services secrets français depuis deux ans."

Le profil psychologique de Merah montre des antécédents violents, et qu'il a souffert d'une maladie mentale depuis sa jeunesse, a ajouté Molins.

Les autorités avaient des renseignements suggérant que Merah prévoyait de tuer un autre soldat très rapidement.

Les forces de sécurité qui font le siège de sa résidence de Toulouse se sont jusqu'à présent abstenues de donner l'assaut à son appartement, parce qu'elles ne disposent pas d'informations précises sur le type et la quantité d'armes dont il peut encore disposer.

Le procureur français a ajouté que Merah a été deux fois en Afghanistan, et avait été entraîné dans la région du Waziristân au Pakistan, connue pour être un repère d'islamistes.

Géant a ajouté : "la principale préoccupation est de l'arrêter, et de l'arrêter dans des conditions où nous pourrons le présenter a la justice… Nous voulons le prendre vivant, c'est impératif pour nous."

Pourtant, les amis de Merah décrivent un portrait différent. Le journal français Le Figaro a cité plusieurs de ses amis disant que Merah était "une personne douce. Tout le monde l'aime."

"Cet homme, qui a toujours tenté d'avoir un meilleur avenir, n'a jamais été perçu comme un djihadiste, comme quelqu'un capable de tuer un enfant… Il n'a jamais été une personne violente," a déclaré un ami au journal, parlant anonymement.

Cette attente permet finalement aux medias de donner un visage humain à un homme capable d'abattre de sang froid des enfants, et de s'en vanter.