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Israël : Défense au Moyen-Orient

Lieberman exhorte l'Europe à ne pas se conformer à la décision torque

Lieberman exhorte l'Europe à ne pas se conformer à la décision torque - © Juif.org

Le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman a exhorté les pays européens, mardi, à ne pas coopérer avec la "provocation sans fondement" du gouvernement turc, alors que le ministère des affaires étrangères continue de se démener pour trouver une solution aux problèmes potentiels posés par une décision turque contre quatre anciens officiers supérieurs de Tsahal.

Un tribunal turc a décidé lundi de mettre en accusation un ancien chef d'état-major et trois autres anciens responsables militaires dans un geste qu'une source israélienne qualifie "d'assassinat ciblé des relations israélo-turques."

"Israël agit avec le maximum de retenue envers les dernières actions provocatrices de la Turquie," a déclaré Lieberman au cours d'une rencontre avec le président allemand Joachim Grauk, actuellement en visite officielle en Israël.

"Nous ne permettrons pas à la Turquie d'intimider les officiers et soldats qui opèrent dans les plus hautes normes éthiques et le droit international," a-t-il déclaré.

L'acte d'accusation vise neuf chefs d'accusations de réclusion à perpétuité aggravés pour l'ex-chef de l'état-major de Tsahal, le lieutenant général Gabi Ashkenazi, le vice-amiral Eliezer Marom, l'ancien chef du renseignement militaire Amos Yadlin, et l'ancien chef des renseignements de la force aérienne, le brigadier général Avishai Lévy.

Israël a refusé de s'excuser pour l'incident, et a déclaré que les soldats qui sont entrés dans le navire ont opéré en vertu du droit international quand ils ont été accueillis par des extrémistes usant d'armes rudimentaires.

Le vice-ministre des affaires étrangères, Danny Ayalon, a déclaré mardi que le service juridique du ministère des affaires étrangères vérifie la possibilité que les quatre anciens commandants militaires israéliens inculpés en Turquie pour leur rôle dans le raid du Mavi Marmara puissent être arrêtés si ils entrent dans un pays ayant conclu un accord d'extradition avec la Turquie.

S'exprimant dans une interview à la 10e chaîne de télévision, Ayalon a dit qu'il doutait que les actes d'accusation puissent mettre en danger la liberté des anciens commandants israéliens dans d'autres pays. "Ils ne peuvent probablement pas se rendre en Turquie, mais je crois qu'ils peuvent visiter d'autres pays. Cela ressemble plus à une étape politique que juridique," a-t-il dit.

Ayalon pose le principe que le geste turc d'inculper les commandants israéliens contredit le droit international et le droit maritime international. "Une étape comme cela peut créer une précédent dangereux, même pour les forces armées américains et les forces de l'OTAN qui abordent également des navires en mer soupçonnés d'être impliqués dans le terrorisme, la piraterie ou le transport illégal," a déclaré Ayalon, ajoutant qu'il envisageait une forte pression politique sur la Turquie pour abandonner la question.

Ayalon a souligné que la plupart des informations du ministère des affaires étrangères étaient basées sur les informations des medias, et que le gouvernement turc n'avait pas officiellement informé Jérusalem des actes d'accusation.

"Si ces informations sont vraies, nous parlons d'une tournure des événements inexplicable et mauvaise. J'espère qu'ils vont retrouver leur sang-froid, parce que ce comportement ne sert les intérêts de personne."

L'ancien chef de Tsahal, Gabi Ashkenazi, a déclaré lundi en réponse aux actes d'accusations qu'il espérait que le bon sens l'emporterait, mais il a ajouté : "si le prix de ce que j'ai fais est de ne pas pouvoir me rendre en Turquie, je suis prêt à payer ce prix."

36 commentaires
erdogan file un mauvais coton , et il ne sait plus à quel saint se vouer ... il sait qu ' il a commis une erreur , une erreur monumentale , alors il essaie de recoudre tant bien que mal ses effets en lambeaux ... il est devenu un mendiant...la main tendue , il essaie de s ' expliquer de prouver l ' impossible à expliquer ...il tourne en rond et il ridiculise la turquie sur le plan international...son président ( lequel lui a probablement suggéré cette maladresse , de vouloir forcer le blocus d ' un état de droit ) est également dans l ' embarras...et bien qu ' ils crèvent tous les deux , et l ' affaire sera réglée ... normalement c ' est à l ' armée turque d ' appliquer des sanctions contre les fauteurs de troubles , ou même les passer en cour martiale !

ces deux fous d ' allah , se savent coupables , alors ils essaient de trîcher dans leurs manières de raisonner ... alors ils se font un tribunal pour mettre en cause un pays dont le seul pêché est celui de s ' être opposé à des voyous , qui ont voulu en découdre , en essayant par la force , voulu forcer un blocus décidé par un état de droit :

I S R A ¨E L !

ces deux fous d ' allah ont oublié que l ' empire ottoman est de l ' histoire ancienne :

il n ' y a plus d ' empire ottoman , c ' est fini bel et bien fini !
Envoyé par Jacques_079 - le Mercredi 30 Mai 2012 à 14:53
Monde arabe : le long hiver de la haine
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mercredi 30 mai 2012, par Antisémitisme
Imaginons que les pays arabes aient, comme le suggérait le Président Bourguiba, accepté l’existence de l’Etat d’Israël.

La paix aurait favorisé le développement de toute la région et les sources d’énergie étant abondantes, le Moyen Orient serait devenu l’un des plus importants pôles économiques du monde. L’histoire en a décidé autrement.

Les dirigeants arabes les plus influents, ont dans un premier temps, opté pour la guerre.

La mobilisation de leur peuple et de leurs armées n’ayant pas abouti à la destruction du jeune État Juif, ils ont pris une option dans laquelle ils sont aujourd’hui dramatiquement enfermés : la haine.

La haine absolue qui ne distingue plus entre soldats et civils, entre homme, femme, enfant, vieillard et qui dans sa forme extrême, fait de tout Juif, où qu’il se trouve, un ennemi.

L’échec du pan arabisme et du nationalisme exacerbé répandu sous le règne de Nasser, à fait basculer le monde arabo musulman dans l’apologie des assassinats terroristes.

Ce basculement de la guerre à la folie meurtrière s’est opéré par l’instrumentalisation de la « Cause Palestiniens » et par l’apparition du fondamentalisme islamique.



Ils ont été nombreux dans les pays occidentaux à applaudir.

Ne sont-ils pas allés jusqu’à donner le prix Nobel de la paix à un homme corrompu faisant l’apologie des « bombes humaines » ?(1)

Tel est pris qui croyait prendre.

Que constatons-nous aujourd’hui ?

Le piège dans lequel le monde arabe et tous ceux qui lui ont emboîté le pas, en tout premier lieu le bloc soviétique et ses affidés, pensaient avoir enfermé les Israéliens, s’est en réalité refermé sur ses auteurs.

La Syrie, avec ses dizaines de milliers de morts, en paie aujourd’hui le prix.

Le monde arabe et ceux qui ont soutenu ses folles ambitions, sont prisonniers de la culture de la violence terroriste qu’ils ont laissé se développer dans la population, répandant la mort, le désespoir, l’instabilité.

Le culte de la « cause palestinienne », la modélisation du « héros palestinien » à conduit à légitimer les crimes les plus odieux. On a valorisé aux yeux de la jeunesse, ceux qui se livraient à des assassinats de civils.

Tuer un bébé, se faire sauter pour tuer le plus d’enfants, est devenu glorieux.



Imaginez le type de comportement que ces valeurs négatives inculquées sans limite à la jeunesse "arabe" ont pu induire et vous comprendrez pourquoi des kamikazes se font sauter aujourd’hui en Afghanistan, en Irak, au Yémen et ailleurs.

L’apologie des crimes terroristes commis par les palestiniens contre les Juifs, l’antisémitisme obsessionnel cultivé par la plupart des pays arabes à non seulement servi d’alibi à l’instauration de dictatures, mais a rendu ces pays instables, voire quasiment ingouvernables.

On ne peut rien construire sur le terreau de la haine.

Le basculement de la guerre ouverte contre l’Etat Hébreu, au soutien inconditionnel à la « cause palestinienne », a fait passer la plupart des pays arabes de la dictature à la guerre civile larvée.

Les pays qui furent à la pointe de ce sinistre scénario, Égypte en tête, sont aujourd’hui livrés au désordre : on s’entretue au Yémen, en Syrie, en Égypte, en Irak, en Afghanistan...l’Europe n’est pas épargnée ; sa politique démagogique est un puissant catalyseur : on massacre en Norvège, on assassine à Toulouse et ailleurs.

L’issue prévisible de la machinerie imaginée et soutenue par le totalitarisme soviétique, validée par une grande partie des "élites" occidentales, conduit avec le triomphe prévisible de l’islamisme radicale à enfermer les peuples qui y succombent à un processus de léthargie morbide.

Le spectre du triomphe de régimes de type « taliban » plane sur de nombreux pays qui ont connu le « printemps arabe », y compris les plus évolués, telle la Tunisie.

A peine mise en place, la commission tunisienne de réforme politique n’a-t-elle pas annoncé l’adoption d’un nouveau pacte républicain qui interdit toute normalisation avec l’Etat hébreu ?

Dans la même veine, Le militant Ahmed Kahlaoui n’-a-il pas menacé de mort tout Tunisien qui établirait des liens avec Israël ?

Condition sine qua non : reconnaître Israël.

En l’état actuel des prises de position, les pays arabes ont peu de chance de sortir de cet état chronique de guerre civile.

Leurs "amis" occidentaux, leurs nouveaux alliés à l’ONU, sont là pour légitimer le discours de la violence fondé sur la diabolisation d’Israël et le culte de la martyrologie palestinienne.

N’en déplaise à ses détracteurs, Israël n’est jamais tombé dans le piège de la haine.

N’est-ce pas l’un des signes de sa force morale ?

L’une des causes de son développement et de sa vitalité ?

Les pays arabes connaitront la paix et le développement quand ils cesseront d’appréhender le réel à travers la vision déformée que lui offre le prisme de la mythologie des croisades ou celui des idéologies recyclées héritées du bloc soviétique.

Ce n’est que lorsque les dirigeants arabes renonceront à la haine de l’autre personnifiée dans l’image du Juif et d’Israël que l’on pourra parler de « printemps arabe ».

Pour l’heure, les aspirations légitimes des peuples à la liberté sont ensevelies sous la terre épaisse et glacée du rejet de l’autre.

Pour qu’une telle révolution se produise, les peuples arabes ne peuvent compter que sur eux-mêmes, car les « élites » occidentales et leurs « amis » veillent à ce qu’une telle évolution ne s’accomplisse pas.

L’imagination du clan de la haine est sans limite et peut revêtir toute sorte d’habits.

Le dérisoire pamphlet de Hessel et autres « Flottille » pour Gaza, sont là pour nous rappeler que le « ventre est toujours chaud d’où est sortie la bête immonde »…

Souffler sur les braises, entretenir la diabolisation d’Israël est leur unique crédo.

La reconnaissance pleine et entière d’Israël sera le signal du vrai « Printemps arabe ».

Pour l’heure, nous en sommes encore loin.

Le monde arabe est toujours prisonnier de l’hiver de la haine.

(1) « En Cisjordanie, presque tout le train-train de la vie quotidienne a lieu dans une culture qui glorifie la mort : vous marchez dans une rue nommée d’après un terroriste suicidaire pour aller déposer votre enfant dans une école qui célèbre les attentats-suicides, puis vous achetez des produits dans une épicerie dont les murs sont recouverts de portraits de bombes humaines. »

Jérusalem Post, Mark Steyn, 8 octobre 2003 ;in C. Leuchter, Le livre noir de l’Autorité Palestinienne, page178, éd.Café Noir, 2004.

Sidney Touati/GuysenNews
Envoyé par Roland_017 - le Mercredi 30 Mai 2012 à 22:32
Comme un air de déjà vu, déjà entendu. Après Bachar el-Assad, c’est au tour de Nouri al-Maliki, le premier ministre irakien, de renvoyer l’ancienne puissance ottomane dans ses cordes.

Alors que les Turcs pouvaient, en Irak comme en Syrie, se prévaloir de beaux succès économiques et d’une percée politico-diplomatique, le climat entre Ankara et Bagdad se dégrade à grande vitesse (après celui entre Ankara et Damas, l’année dernière).

La rupture n’est, ici, pas encore totalement consommée.

Mais pour combien de temps encore ?

Le 9 mai, Ankara refuse de livrer à Bagdad l’ancien vice-président irakien, Tarek al-Hachémi.

Recherché pour avoir commandité l’assassinat de plusieurs officiels, objet d’une « notice rouge » d’Interpol, c’est un sunnite qui a regretté que l’Irak soit devenu un véritable couloir d’acheminement d’armes iraniennes à destination de la Syrie.

En avril, un autre rival du Premier ministre irakien, le président de la région kurde autonome d’Irak Massoud Barzani, avec lequel Ankara a noué d’étroits liens (commissions conjointes, ouverture d’un consulat turc, visites de ministres et omniprésence des entrepreneurs turcs) est reçu en grandes pompes.

Il accuse Nouri al-Maliki de se conduire en dictateur et s’oppose à la vente par les Etats-Unis de F-16 à Bagdad.

On voit mal l’ancien peshmerga Barzani lancer des opérations militaires contre le PKK (mouvement séparatiste kurde en guerre contre Ankara depuis 28 ans et dont les bases arrières se situent dans les montagnes d’Irak du nord) – ce serait un suicide politique.

Mais le Président de la région kurde autonome d’Irak peut resserrer l’étau logistique et psychologique autour des rebelles qui sévissent, à partir de son territoire.


Cérémonie de fin de formation de recrues de l’armée irakienne à Kirkourk, dans le nord du pays. REUTERS/Ako Rasheed.

Les Kurdes d’Irak, partenaires fiables

Paradoxalement, Massoud Barzani, proche des Israéliens, constitue désormais le seul partenaire vraiment fiable des Turcs dans la région.

A peine les troupes américaines parties qu’en janvier, le ton était donné : trois roquettes tirées sur l’ambassade de Turquie à Bagdad.

Cette attaque faisait suite au coup de téléphone de Tayyip Erdogan à Nouri al-Maliki, durant lequel le Premier ministre turc se serait inquiété du sort fait au bloc Iraqiya d’Iyad Allawi, un ancien baassiste, chiite, opposé à Nouri al-Maliki et soutenu par la Turquie avec financements largement saoudiens.



En jeu : l’équilibre confessionnel et politique de la coalition gouvernementale mise laborieusement sur pied à la suite des élections de mars 2010.

Depuis plusieurs années, la Turquie intervient dans la politique intérieure irakienne, et ne s’en cache pas.

Elle cherche, selon Beril Dédéoglu, professeure turque de relations internationales, à « limiter l’emprise d’al-Qaïda sur les sunnites et à gagner le cœur des chiites pour les détourner de l’Iran ».

« C’est en prenant de telles initiatives que la Turquie pourrait conduire la région au désastre et à la guerre civile », aurait rétorqué, une fois le combiné raccroché, le Premier ministre irakien.

Nouvelle passe d’armes verbales, crescendo, en avril.

Après avoir été accusé par son alter égo turc de monopoliser le pouvoir, d’« égocentrisme » politique et de discriminations à l’égard des groupes sunnites dans son gouvernement, Nouri al-Maliki déclare que la Turquie est sur le point de se transformer en un « Etat hostile » pour « tous ».

Téhéran, puissance de référence

C’est « la fin d’une période d’innocence : les Turcs commencent à prendre des coups au Moyen-Orient, ce qui n’est pas nouveau, mais ça l’est pour l’AKP (le parti islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002), suggère le chercheur Julien Cécillon.

L’Irak et par extension le Moyen-Orient, deviennent plus une zone à risque qu’un espace d’opportunités pour la Turquie », selon le co-auteur de « La Turquie au Moyen Orient, le retour d’une puissance régionale ? » (dirigé par D. Schmidt, IFRI, 2011).

En couverture de l’ouvrage publié en décembre 2011, une photo montre R .T Erdogan et N. al-Maliki, debout côte à côte et au garde-à-vous sur le tarmac de l’aéroport de Bagdad.

La photo qui veut symboliser le « nouvel espace de déploiement de la puissance turque » ne remonte qu’à 2009.

Elle parait pourtant presque « datée », d’une autre époque : quand certains faisaient référence au « modèle turc » et la Turquie se flattait d’être une « source d’inspiration » pour les pays arabes.

Les Turcs sont en train de réaliser qu’ils ont aussi peu d’influence sur Nouri al-Maliki qu’ils n’en avaient sur Bachar al-Assad.

Et que Téhéran reste la puissance de référence, à Bagdad comme à Damas.

Mais « Ankara a déjà les mains pleines avec Assad et souhaite éviter un autre scénario de choc ! », analyse Sinan Ulgen, également chercheur associé à Carnegie Europe à Bruxelles.

Or comme la Syrie, l’Irak est crucial pour les ambitions régionales de la Turquie. D’abord économiquement : les routes d’Irak sont essentielles pour que les camions turcs –désormais interdits de Syrie— accèdent aux marchés proche-orientaux.

L’instabilité politique irakienne empêche la croissance économique du pays sur laquelle misent les hommes d’affaires turcs (la grande majorité des compagnies étrangères en Irak sont turques et ce sont elles qui reconstruisent le pays).

De même qu’elle bride l’exploitation des richesses pétrolières et gazières pour l’acheminement desquelles la Turquie constitue un important pays de transit.

Paix froide Ankara-Téhéran

Et puis, « la déstabilisation du pays, quelques mois après le rapatriement des troupes américaines est de mauvaise augure pour le maintien de l’ordre politique en Irak », prédit Sinan Ulgen, directeur d’Edam, un think-thank turc.

« Les risques d’une désintégration de l’Irak sont bien plus élevés qu’en Syrie », ajoute la professeure Béril Dédéoglu, et pourraient conduire à la constitution d’un Etat kurde indépendant au nord du pays.

Une perspective que craignent les autorités civiles et militaires turques, en guerre depuis 28 ans contre « leur » propre mouvement séparatiste kurde, le PKK (parti des travailleurs du Kurdistan).

Soner Cagaptay du Washington Institute for Near East Policy nuance :

« Ankara juge que le gouvernement de Maliki est autoritaire et qu’il prend ses ordres à Téhéran.

Mais elle ne s’affole pas autant qu’elle a pu le faire par le passé d’une division de l’Irak ».

L’idée d’un Kurdistan indépendant au nord de l’Irak ne constitue donc plus un cauchemar absolu pour Ankara.

« Pour autant qu’il conserve les gisements pétroliers de Kirkouk, obtienne un quasi contrôle de Mossoul, et ne s’adjoigne pas une partie du territoire kurde de Syrie ! », précise Béril Dédéoglu, spécialiste de relations internationales parfois consultée par le gouvernement turc.

Lequel aurait eu connaissance des plans d’indépendance « déjà prêts » de Massoud Barzani.

On assiste donc actuellement au réalignement de Bagdad aux côtés du régime syrien et de l’Iran face à une Turquie qui soutient, elle, l’opposition au régime de Bachar al-Assad. « Il est probable que Téhéran continue à encourager Bagdad contre Ankara, en espérant qu’en retour la Turquie s’inclinera face à Assad », avertit Soner Cagaptay.

Longtemps en « paix froide », les pouvoirs turc et iranien se sont rapprochés ces dernières années, mais en 2011 Téhéran a très mal pris qu’Ankara autorise l’installation du bouclier antimissile aérien de l’Otan sur son territoire.

C’est donc peut-être un front Iran-Irak-Syrie qui se dessine face à une Turquie moins repliée sur elle-même.

L’esquisse d’une recomposition régionale ?

L’un des scénarios verrait la Turquie à la tête d’un bloc sunnite, peut-être allié à l’Occident, et opposé à l’Iran et son fameux « croissant chiite » dont la continuité territoriale (« du Tadjikistan au sud-Liban ») aurait été contrariée par la dislocation de l’Irak et la création d’un Etat kurde au nord avec une entité sunnite au centre du pays.

Un tournant stratégique « sunnite » pour la Turquie, dont la politique étrangère à l’égard de la Syrie, et dans une moindre mesure de l’Irak ne fait cependant pas du tout l’unanimité : ni dans son opinion publique (en particulier dans la minorité alévie, une branche proche des chiites) ni pour le principal parti d’opposition (CHP, le parti républicain du peuple) ni même, en ce qui concerne la Syrie, jusqu’au président de la République de Turquie, Abdullah Gül.

Ariane Bonzon/Slate
Envoyé par Roland_017 - le Mercredi 30 Mai 2012 à 22:42
ca
Envoyé par Raphael_026 - le Jeudi 31 Mai 2012 à 12:01
ce tribunal ca va etre la tete de turc d'israel =)
Envoyé par Raphael_026 - le Jeudi 31 Mai 2012 à 12:02
Le compte de ce membre a été suspendu.
Envoyé par Johanan - le Jeudi 31 Mai 2012 à 17:15
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 3 minutes