Israël : Défense au Moyen-Orient

L'institut pour la science et la sécurité internationale (ISIS) a déclaré jeudi que de nouvelles images satellite indiquent que l'Iran continue dans ses efforts pour "détruire des preuves" de son activité nucléaire.

"Les images montrent ce qui semble être une activité d'assainissement dans le complexe militaire de Parchin, où l'Iran est soupçonné d'avoir effectué des tests sur des explosifs pertinents pour le développement d'armes nucléaires," a déclaré l'ISIS.

Les images supportent également le dernier rapport de l'agence internationale de l'énergie atomique.

L'agence nucléaire de l'ONU a déclaré que "basé sur l'imagerie par satellite de cet endroit, où pratiquement aucune activité n'avait été observée pendant un certain nombre d'années, les bâtiments intéressant l'AIEA sont désormais soumis à des activités importantes qui pourraient nuire à la capacité de l'agence d'entreprendre des vérifications efficaces."

Les envoyés occidentaux qui ont assisté au briefing de mercredi ont déclaré que deux petits bâtiments latéraux de l'installation militaire de Parchin avaient été enlevés, l'ISIS disant qu'ils "ont été complètement rasés".

Cette nouvelle information suite des discussions stériles entre l'Iran et six puissances mondiales à Bagdad la semaine dernière pour répondre aux préoccupations quant à la nature de ses activités nucléaires, que la dictature islamique assure pacifique.

"Des traces de lourdes machines et de nombreuses preuves de déplacement de terre sont également visibles à l'intérieur et à l'extérieur du périmètre du site militaire," dit l'ISIS.

L'AIEA a demandé a plusieurs reprises à la dictature islamique d'avoir accès à Parchin dans le cadre d'une enquête longtemps gelé par Téhéran sur la possibilité d'un programme nucléaire militaire.

L'état islamique a jusqu'à présent refusé de laisser les inspecteurs visiter l'installation, décrite comme un complexe militaire conventionnel, disant qu'il faut d'abord un accord cadre plus large sur la façon d'aborder les questions de l'AIEA.

L'envoyé iranien auprès de l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, a rejeté ces accusations faites par des responsables occidentaux, déclarant aux journalistes après une séance d'information au siège de l'AIEA que "ce genre de bruit et d'allégations sont sans fondement."