Israël : Défense au Moyen-Orient

Le chef suprême des Frères Musulmans, et de leur président Mohammed Morsi, a appelé au djihad contre Israël.

Le site Jihad Watch a cité un rapport dans le journal égyptien Al Wafd paru jeudi dernier. Le rapport dit que lors de son sermon hebdomadaire, "Muhammad Badi, le guide suprême des Frères Musulmans, a confirmé la nécessité pour chaque musulman de s'efforcer de sauver Al Qods (Jérusalem) des mains des violeurs (les israéliens) et de nettoyer la Palestine des griffes de l'occupation, estimant que c'est un devoir pour tous les musulmans." Sa référence aux "violeurs" est encore plus pathétique lorsqu'on sait que pratiquement chaque femme égyptienne est violée au moins une fois dans sa vie, le viol étant devenu un sport national en Egypte.

Plus précisément, dit le rapport, Badi "appelle tous les musulmans à mener le djihad avec leur argent et leur corps pour libérer Al Qods," le même langage, exactement, qu'on trouve dans les déclarations d'Al Qaida.

Jihad Watch note que certains décrivent Badi comme le vrai pouvoir derrière la présidence égyptienne, Morsi agissant comme une marionnette.

Pire encore, le président américain Barack Hussein Obama a invité dimanche Morsi à effectuer une visite officielle aux Etats-Unis en septembre. Le secrétaire d'état adjoint, William Perez, a déclaré qu'il avait transmis l'invitation au Caire lors de sa rencontre avec le président dimanche.

Ce sera la première visite aux Etats-Unis d'un membre des Frères Musulmans à titre officiel.

Morsi a également reçu une invitation de son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, à participer à un sommet du mouvement des pays non-alignés qui se tiendra à Téhéran le 29 août. Ahmadinejad a publiquement appelé à rayer Israël de la carte, les deux hommes devraient donc s'entendre. Mahmoud Abbas, le président des arabes de Judée et Samarie sera également présent à ce "sommet".

L'Iran et l'Egypte n'avaient pas de relations depuis la révolution islamique en 1979, mais des signes vers des liens plus étroits, voir même une alliance, ont émergé depuis le départ de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak.