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Israël : Défense au Moyen-Orient

Ehoud Barak : "tout le monde sait que l'Iran est dangereux et qu'il faut agir"

Le ministre de la Défense Ehoud Barak, interrogé ce matin  par Galeï Tsahal, a admis qu'il y avait "un problème d'emploi du temps" entre certains responsables et lui-même dans le dossier iranien, alors que se poursuit inexorablement le processus de nucléarisation de l'Iran. "Tout le monde sait que l'Iran est dangereux et qu'il faut agir", a déclaré Barak. "Nous ne négligeons aucune option et nous pensons que d'autres en font de même", a-t-il ajouté.
113 commentaires
bonsoir, edmond, tu dresses une liste des villes susceptibles d etres haz vehalila, touchés, mais les villes arabes, gaza, les pays arabes proches d israel, les habitants arabes d israel, les non juifs , seront ils sacrifiés??, les degats collatéraux sont ils pris en compte par l iran??
Envoyé par Roland_017 - le Mercredi 5 Septembre 2012 à 22:17
Bonsoir, Roland. Cette liste est faite par le Professeur Ugo Volli dans son article. Je crois que l'Iran se moque a priori de faire périr des musulmans, pourvu qu'Israël soit rayé de la carte. Dans la guerre Iran-Irak ( 1980-1988 ), les dirigeants iraniens ont envoyé des centaines d'enfants à la mort dans les champs de mines disposées par les Irakiens : les enfants sautaient sur les mines : du coup, la voie était libre pour les chars iraniens. Aux enfants en question, on donnait une clé en plastique, pendue à leur cou, en leur expliquant que s'ils mouraient, ,la clé leur ouvrirait aussitôt les portes du Paradis. L'instructeur de ces petits sacrifiés était un certain Mahmoud Ahmadinejad ... Les mollahs ma'hdistes n'auront pas une seconde d'hésitation : à leurs yeux, la destruction d'Israël est un préalable indispensable à la venue du Ma'hdi : pour ces fanatiques,, les musulmans qui mourraient dans un bombardement nucléaire d'Israël verraient s'ouvrir immédiatement à eux les portes du Paradis ... Comme pour les petits bassidjis ...
Envoyé par Edmond_002 - le Mercredi 5 Septembre 2012 à 22:51
ROLAND entièrement d'accord avec Edmond. les dégâts collatéraux dont tu parles n'ont que peu de poids aux yeux de ces malades, ils s'en moquent comme d'une guigne. Tu parles comme nous d'ailleurs, comme une personne sensée, qui préfère la vie que la mort, non fanatisée, non empli d'une haine incoercible Ce n'est pas leur cas. Ils n'ont qu'une chose en tête favoriser la venue de leur M'ahdi et si pour cela il faut assassiner, ils n'ont aucun scrupule Nous avons affaires à des barbares fanatisés par leur religion J'ai lu il y a peu qu'ils viennent, ou vont, ouvrir à gaza une "université" dédiée au terrorisme!!! que dire quand on apprend çà! on ne peut que se défendre sans se laisser submerger par des scrupules qui seraient notre faiblesse et nous conduiraient à notre perte
Envoyé par Judith - le Mercredi 5 Septembre 2012 à 23:01
JUDITH ,EDMOND, mais votre analyse, ne tiens pas compte de la riposte israelienne, vu, le nombre de tetes nucleaires que posséde israel, a quoi doit s attendre la terre et le peuple iranien??, estimez vous que ces memes dirigeants, n ont pas évalués la riposte israelienne et ses conséquences ??, de toute facon cette situation est invivable, israel doit trouver une solution a court terme, réduire la menace nucléaire, et renverser ce gouvernement de fous furieux, haz véchalom, si israel est rayer de la carte, le monde est cela est inéluctable va se poser la question a qui le tour??, je demande pardon a hachem , je ne l ai pas invoquer, mais je n oublie pas qu il sera fait selon sa volonté, il sait que nous dissertons sur ce site des heures durant ,pour cacher notre angoisse, et ce stress qui nous envahit a la lecture, des journaux, des magazines, ces cris de haine de nos ennemis, oui hachem face a ces dangers, ces menaces, quels recours avons nous??, sinon ta protection, amen
Envoyé par Roland_017 - le Jeudi 6 Septembre 2012 à 00:28
L’article suivant est publié ce jour par un journal arabophone. Nous le traduisons dans son intégralité car il reflète une certaine réalité, un peu caricaturée sur certains points, mais une réalité tout de même. L’auteur de l’article met largement en valeur la puissance militaire israélienne face à tous ses ennemis. Et il explique que l’Iran a beau parler, il n’a pas les moyens, à cause de l’ONU, de s’armer et de se défendre. Il explique que la Chine et la Russie ne peuvent plus soutenir l’Iran. Une vision bien naïve des routes de l’armement vers l’Iran. Mais bien réaliste quant aux réalités militaires israéliennes…

Nous n’avons pas besoin d’une autre guerre au Moyen-Orient.

Si l’Iran devient une puissance nucléaire dans les années à venir, comme cela semble probable, le monopole d’Israël qui dure depuis quarante ans sur les armes nucléaires au Moyen-Orient prendra alors fin. Mais sa supériorité militaire sur l’Iran, elle, ne prendra pas fin ici et maintenant. Israël restera la puissance militaire dominante dans la région dans un avenir prévisible, et il (Israël) n’a pas besoin d’attaquer l’Iran pour assurer sa sécurité.



Israël est l’état qui se sent plus menacé par les ambitions nucléaires de l’Iran, et avec raison. Le fondateur de la République Islamique, l’ayatollah Ruhollah Khomeini, a été le premier à appeler à ce qu’Israël soit rayé de la carte du Moyen-Orient, et c’est lui qui a envoyé la Garde Révolutionnaire Iranienne au Liban en 1982 pour créer le Hezbollah. Il a également été assez souple, toutefois, pour acheter des armes en provenance d’Israël pendant la guerre avec l’Irak. L’actuel président de l’Iran a appelé à la destruction d’Israël souvent, la fois la plus alarmante étant le mois dernier, quand il a visité le Liban. Aujourd’hui, Israël peut réfléchir tranquillement à une attaque contre l’Iran.

Selon les Think Tank du monde entier, on estime qu’Israël a une centaine de têtes nucléaires. Peut-être 200. Même avec un programme intensif iranien, l’arsenal militaire des ayatollahs n’atteindra pas ce stock.

Israël a également des systèmes de lancement différents. Il a des missiles moyenne portée, les Jéricho, capable d’atteindre n’importe quelle cible en Iran. Sa flotte d’avions F-15 peut également supporter des charges nucléaires. Certains analystes ont suggéré que les sous-marins Dolphin peuvent aussi, avec leurs missiles de croisières, lancer des missiles nucléaires. Telle est la réalité de l’équilibre des forces au Moyen-Orient. Mais ce n’est jamais dit en public.

Israël continuera également d’avoir une supériorité militaire classique sur l’Iran et le reste de la région. L’aviation israélienne est capable de pénétrer les systèmes de défense aérienne avec une quasi-impunité, comme ils l’ont démontré en 2007 quand ils ont détruits les nouvelles installations nucléaires syriennes. Les renseignements d’Israël et ses capacités à mener une guerre électronique, sont nettement supérieures à ses rivaux potentiels. Les satellites israéliens lui fournissent une couverture des installations iraniennes, un atout majeur dans la guerre moderne.

L’Iran, d’autre part, n’a jamais entièrement reconstruit sa puissance militaire conventionnelle des dommages subis pendant la guerre Iran-Irak. Son armée de l’air survit doucement avec des avions achetés par le shah il y a 35 ans. En outre, les nouvelles sanctions des Nations Unies, imposent une interdiction très stricte des ventes d’armes à l’Iran. Pratiquement tous les systèmes importants d’armes – y compris les chars, les avions, navires de guerre et missiles – sont interdits à la vente ou à la livraison à l’Iran. La formation et l’assistance technique pour de tels systèmes est également interdite. En d’autres termes, même si l’Iran veut essayer d’améliorer sa capacité militaire conventionnelle dans les prochaines années, avec l’aide de fournisseurs étrangers, et dans l’hypothèse qu’il a l’argent pour le faire, théoriquement ce sera impossible. L’Iran n’a pas la capacité de produire des armes sur sa propre connaissance malgré ses affirmations d’auto-suffisance. Pour compenser sa faiblesse l’Iran a construit une force balistique qui sera lancée par des groupes terroristes, en forme de « revanche », si l’Iran est attaqué.

Enfin, Israël continuera à bénéficier du soutien de la seule superpuissance du monde dans un avenir prévisible. L’assistance des États-Unis est d’environ 3 milliards de dollars. C’est le programme d’aide le plus long de l’histoire américaine, qui remonte à la guerre de 1973. Israël n’est jamais contesté par le Congrès.

L’aide américaine va également bien au-delà de simples aides financières. Le Pentagone et l’armée israélienne s’engagent dans des échanges constants d’expertise technique sur pratiquement tous les éléments du champ de bataille moderne. La défense antimissile a été au centre de cet échange depuis plus de 20 ans. Les fonctionnaires de Washington et Tel-Aviv disent que l’administration Obama a renforcé et élargi la relation entre les deux partenaires, et que 20 avions F-35 vont être livrés aux israéliens. Les États-Unis et Israël ont aussi une relation solide et dynamique dans le domaine des services secrets, ce qui contribue à garantir la supériorité qualitative d’Israël.

Le soutien américain à Israël continu, malgré le refus d’Israël de signer le traité de non prolifération nucléaire. Depuis 1969, les États-Unis ont implicitement soutenu la dissuasion nucléaire d’Israël en fournissant à Israël des avions de haute performance. Tous les présidents américains depuis Richard Nixon ont été partisan du maintien de l’avantage qualitatif d’Israël sur ses ennemis potentiels. Le président Obama a réaffirmé ces engagements dès le début de son mandat, même en appelant à un monde « sans armes nucléaires ».

L’Iran, en revanche, n’a pas de grande puissance lui fournissant une aide financière. Ses relations avec la Russie et la Chine ont été coupées avec la Résolution 1929. Son seul allié militaire est la Syrie, pas exactement une puissance.

Le défi iranien est un danger grave pour la région, et même le monde. La stabilité devrait être abordée dans le contexte global de la balance du pouvoir réel dans la région. Ceux qui sont engagés dans un tel débat ne peuvent pas prétendre qu’Israël est un état faible et sans défense. Mais ils doivent aussi répondre aux préoccupations légitimes d’Israël concernant l’insouciance iranien.
Lors des primaires présidentielles de 2008 aux États-Unis, celle qui était sénatrice, Hillary Clinton, a proposé d’étendre le parapluie nucléaire sur Israël pour dissuader l’Iran de bouger. C’est une bonne idée dont la mise en œuvre est pour bientôt.

Par Bruce Riedel pour Asharq Alawsat – adaptation française JSSNews

Envoyé par Roland_017 - le Jeudi 6 Septembre 2012 à 00:36
Une nouvelle tentative de désinformation iranienne est destiné aux médias : Selon le journal panarabe Al Hayyat, Téhéran serait préoccupée par « la présence israélienne accrue dans le Caucase ». L’Iran y verrait un danger pour sa sécurité. Le journal citant un rapport publié par le Parlement iranien révèle que de nombreux responsables sécuritaires israéliens se trouveraient dans les pays voisins de l’Iran et tenteraient d’établir »des bases d’espionnage ». Téhéran affirme que ceci nuit à ses relations avec ses voisins et les incite à l’hostilité à son égard.

Pour comprendre d’abord cette région, il faut savoir que celle-ci est partagé entre le Caucase du Sud, aussi appelé Transcaucasie, englobant la Géorgie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la région de Kars (Turquie), et le Caucase du Nord, appelé Ciscaucasie, situé en Russie (incluant les républiques de Karatchaïévo-Tcherkessie, de Kabardino-Balkarie, d’Ossétie du Nord, d’Ingouchie, de Tchétchénie et du Daguestan).

Sur le plan religieux, le Caucase compte au moins six religions : juive, orthodoxe, monophysite (christianisme schismatique professant que le Christ n’a qu’une nature divine), sunnite, chiite et bouddhiste. Si on fait abstraction des minorités juive et bouddhiste, le Caucase peut être sommairement divisé en une moitié musulmane et une moitié chrétienne.

Après 1989, la disparition de l’URSS a permis la création de nouveaux États indépendants La région acquiert vite une plus grande importance dans la pensée stratégique américaine. Le politologue américain Zbigniew Brzezinski met aussi l’accent sur l’importance de cette région (1). L’Azerbaïdjan a même décidé depuis, janvier 1999, d’abriter des bases de l’OTAN. Téhéran regarde aussi vers le Caucase et toute la région de l’Asie centrale. Les orientations radicales du président Mahmoud Ahmadinejad tentent d’influencer la politique caucasienne et centrasiatique. La politique aussi radicale de la République islamique et le discours populiste d’Ahmadinejad trouvent une écoute relativement positive parmi les populations musulmanes caucasiennes ou centrasiatiques. Notamment pour son anti-américanisme et anti-sionisme. En Ouzbekisténe par exemple il y’ a de plus en plus un écho relativement favorable dont bénéficie le discours d’Ahmadinejad.

En Asie centrale, l’Iran voit s’ouvrir de nouvelles perspectives, notamment dans la première tentative de rapprochement entre Téhéran et Tachkent sur fond de refroidissement de la coopération américano-ouzbèke. Les observateurs ont constatés une amélioration des relations bilatérales irano-ouzbèkes. L’Iran a développé en parallèle une relation particulière avec le Kazakhstan, seul pays ayant renoncé à l’arme nucléaire lors de son indépendance alors qu’il était la sixième puissance nucléaire mondiale. S’il aujourd’hui une présence qui préoccupe dans le Caucase, c’est véritablement celle de l’Iran et n’en pas celle d’Israël, un Etat minuscule qui se trouve à des milliers de Kilomètres de cette Zone.

Il y’ a une crainte aujourd’hui que l’Asie centrale soit une zone d’influence iranienne .Le chiisme iranien tend à pénétrer dans les pays d’Asie centrale confronté aussi à une contamination politique du wahhabisme afghan au Tadjikistan, en Ouzbékistan et au Turkménistan.



En Azerbaïdjan même, plusieurs facteurs favorisent l’influence religieuse et politique de l’Iran : identité de la religion (60 % des musulmans d’Azerbaïdjan sont chiites, et le chiisme est la religion d’Etat de l’Iran), mécontentement d’une partie de la population face au partage jugé inéquitable des biens matériels, en particulier des revenus pétroliers. Parmi les mécontents, la création d’un “Etat islamique juste” est une notion très populaire. Par ailleurs, le sud de l’Azerbaïdjan est peuplé d’environ 100 000 Talychs, une minorité nationale persanophone. L’Iran compter sur ses partisans en Azerbaïdjan pour élargir sa zone d’influence dans la région.

Les Iraniens qui craignent le rapprochement entre Bakou et Washington, entre l’OTAN et l’Azerbaïdjan , entre Israël et l’Azerbaïdjan, ont crée une section caucasienne au sein du ministère des Affaires étrangères iranien, ainsi qu’un nombres d’instituts de recherche à Téhéran.

L’Iran paranoïaque qui pense être encerclé par des pays qui entretiennent des liens particuliers avec des puissances hostiles comme les Etats-Unis ou Israël, se montre actuellement plus attentive à ce qui se passe cette région. Le régime des Mollahs a entreprit, ces dernières années, le développement du chemin de fer, des routes et des voies aériennes avec la région caucasienne : rattachement du chemin ferré iranien au réseau turkmène, développement d’une nouvelle voie qui permet de réduire de plusieurs centaines de kilomètres la distance entre l’Asie centrale et le golfe Persique ou encore aménagement des routes. Les voies aériennes ont aussi connu un développement sans précèdent. A l’époque soviétique, pour se rendre de Téhéran à Achkhabad, qui se trouve à une quarantaine de kilomètres seulement de la frontière iranienne, il fallait prendre l’avion pour Moscou, puis Achkhabad. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

Autre exemple du renforcement de la présence iranienne , le gazoduc reliant Tabriz (Iran) à la ville de Sardarian (Arménie), inauguré le 19 mars 2007 par les présidents iranien et arménien, permet aujourd’hui à l’Arménie, productrice d’électricité, de fournir 3 kWh à l’Iran pour chaque m3 de gaz importé. La ligne à haute tension reliant les deux pays sera améliorée selon un programme établi jusqu’en 2025.

Dans cette région les Iraniens craignent particulièrement l’axe Etats-Unis-Israel -Azerbaïdjan. Un axe auquel ils cherchent à faire contrepoids. Dans cette perspective, ils se sont rapprochés de la Russie et de l’Arménie (2). Cette politique active s’est traduite par des rencontres bilatérales à maintes reprises entre Téhéran et Moscou ou Erevan, et a permis d’établir un « réseau » entre ces trois pays. Téhéran qui cherche à être un acteur incontournable pour le Sud Caucase, cherche à créer la confusion en prétendant que présence israélienne dans le Caucase est danger. Alors qu’en réalité ce sont les autorités iraniennes qui, dès la fin de l’URSS, ont ouvrées pour retrouver rapidement une influence de taille sur le Sud-Caucase, en référence à l’empire perse.

Les autorités iraniennes misent aussi sur leur influence culturelle. Le Sud-Caucase et l’Asie centrale semblent y être plus ouverts qu’au lendemain de la chute de l’URSS. Ces pays se méfiaient alors des tentatives de rapprochement opérées par la république islamique d’Iran. Téhéran considère les pays musulmans du Sud-Caucase et de l’Asie centrale comme faisant partie d’une sphère culturelle propre. A la chute de l’Union soviétique, les autorités iraniennes considéraient leur politique étrangère dans ces régions comme un droit acquis. Elles s’aperçoivent aujourd’hui de leur difficulté à mener une politique régionale ambitieuse. Ils reprochent alors aux juifs israéliens, installés à des milliers de Kilomètres, d’être un danger sur cette région en les accusant d’établir »des bases d’espionnage ».

L’Iran, qui est très impliqué dans le terrorisme mondial, occupe en réalité une part importante dans les craintes régionales des populations caucasiennes. Téhéran encourage Le climat idéologique favorable à la Révolution islamique .Mais les pays du Sud-Caucase et d’Asie centrale sont des pays jeunes qui ont été effrayés par le caractère islamique de l’Iran et qui rencontrent des problèmes économiques conséquents. Reste que influence culturelle iranienne est incontestable, notamment au Tadjikistan où la population parle persan.

Le régime iranien constitue inexorablement une menace pour les régimes des pays du Sud-Caucase et d’Asie centrale. Alors que ces pays sont préoccupés par le progrès social et économique Téhéran veut un retour de la région à 1979, quand l’ayatollah Khomeiny s’est emparé du pouvoir à Téhéran et a nourri de grandes ambitions pour déstabiliser d’autres Etats de la région dans le but d’imposer la marque de l’Islam révolutionnaire. Ces ambitions se sont estompées après la mort de Khomeiny en 1989 mais elles se sont réveillées brutalement avec la présidence d’Ahmadinejad en 2005, de concert avec la construction d’armes de destruction massive et le terrorisme généralisé.

Le régime iranien suscite aussi une autre crainte accrue dans le Caucase : L’euphorie pétrolière qui règne depuis deux ans fait tourner bien les têtes perses. Les iraniens rêvent d’imposer une dictature sur les hydrocarbures de la région. Les ambitions et l’orgueil personnel de leaders iraniens, sur le Sud Caucase, les poussent aujourd’hui à vouloir mettre la main sur les ressources de ces pays riches en hydrocarbures, mais faibles militairement.

Aujourd’hui, en Caucase du Sud et surtout à Bakou (Azerbaïdjan), l’éventualité d’une guerre contre l’Iran et ses conséquences pour la Transcaucasie sont l’un des sujets les plus discutés. Beaucoup se montrent raisonnables et comprennent les raisons qui pousseraient probablement un jour les forces Occidentales à mener une attaque aérienne contre des sites iraniens, même si cela pourrait avoir des conséquences sur la stabilité régionale. Des journalistes et des hommes politiques clament leur attente impatiente d’une frappe contre l’Iran. L’idée d’un “Grand Azerbaïdjan unifié” qui pourrait naître d’un éclatement de l’Iran a déjà été lancée. Les partisans de cette idée sont séduits par la perspective de transformer l’Azerbaïdjan en une puissance régionale, un leader économique et politique de la Transcaucasie. Pour eux, si cela se réalisait, régler enfin le conflit du Haut-Karabakh serait une question facile.

Azerbaïdjan est des pays les plus stratégiques en cas d’éventuels attaques préventives contre l’Iran nucléaire. Ces derniers mois, un certain nombre de hauts responsables des Etats-Unis et de l’OTAN se sont rendus à Bakou. Ils ont proposé à l’Azerbaïdjan de créer, avec la Géorgie, un “front idéologique antirusse” uni en Transcaucasie et ont poussé Bakou à annoncer officiellement son intention d’adhérer à l’OTAN et à afficher sans honte la présence militaire américaine sur son territoire.

Selon certaines sources, plus de 2000 militaires américains stationneraient en permanence sur le territoire azerbaïdjanais. En 2006, des stations radar ont été construites aux frontières avec l’Iran (à Astara) et avec la Russie (à Khyzy). En 2012, le bail de location russe de la station radar de Gabala arrivera à expiration. A cette date, les Américains ont visiblement l’intention de la récupérer. Ils auraient aussi achevé de moderniser et de remettre en parfait état de fonctionnement sept aérodromes dans le pays.

Tout cela est présenté comme un ensemble de mesures destinées à protéger les oléoducs et surveiller la situation en mer Caspienne, mais il est évident pour toute personne de bon sens que Washington considère l’Azerbaïdjan comme une base avancée bien pratique pour porter des attaques aériennes contre l’Iran.

Lors d’un sommet des pays de la Caspienne qui s’est tenu à Téhéran, en 2008, l’Azerbaïdjan aurait reçut une mise en garde de la part des ayatollahs pour ne pas engager à mettre son territoire à la disposition de pays tiers désireux de mener une opération militaire. Téhéran a maintes fois averti que, si des avions américains (ou israéliens) prenaient part à une attaque en décollant d’Azerbaïdjan, la riposte serait immédiate. L’armée iranienne dispose de missiles stratégiques et tactiques capables d’atteindre le territoire azerbaïdjanais. Les forces antiaériennes de l’Azerbaïdjan ne seraient sans doute pas en mesure de stopper un éventuel raid iranien. L’Azerbaïdjan serait immanquablement pris dans l’orbite des actions militaires et deviendrait une cible pour une riposte iranienne.

Téhéran déploie, ces jours, une intense activité destinée à convaincre les pays du Sud-Caucase et de l’Asie centrale à ne pas se laisser influencer par les pressions des Etats-Unis Empêcher une coalition régionale et un front uni avec Washington représente une priorité pour les autorités iraniennes. A présent, la région du Caucase est confronté à deux options en ce qui concerne l’Iran : soit accepter un Etat Perse doté de l’arme nucléaire, qui aboutira à un rapport de force incroyablement dangereux, ou aider à se débarrasser de ce régime , une option qui est désormais plus accessible. En attendant, Téhéran, qui est en train de se donner un système nucléaire et balistique, tremble devant le minuscule Etat d’Israël qui n’a pas encore dit son dernier mot dans le Caucase.

Ftouh Souhail, Tunis Pour JSSNews

(1) Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller du président Carter, écrit dans Le vrai choix (2004) : « L’Azerbaïdjan et ses voisins de la Caspienne devront ainsi patienter plusieurs années, avant que la réalisation du projet américain d’oléoduc Bakou-Ceyhan ne leur offre un lien direct avec l’économie mondiale. D’ici là, la région est exposée aux manœuvres de la Russie et de l’Iran. »

(2) En même temps une alliance régionale Turquie-Géorgie-Azerbaïdjan, favorable aux Etats-Unis, viendrait contrebalancer l’axe Russie-Arménie-Iran.

Envoyé par Roland_017 - le Jeudi 6 Septembre 2012 à 00:42
D'accord avec Claude et Viviane a 1000%.
Par contre Roland fait un peu plus court, c'est trop longue, ce déjà complique les choses conça, bonne journée a tous et à toutes.
Envoyé par Julia - le Jeudi 6 Septembre 2012 à 07:56
ROLAND Bien sûr que je tiens compte de la riposte israélienne c'est de çà qu'il s'agit, des dégâts sur la population iranienne dont un certain nombre voudrait renverser cette tyrannie mais il est hors de question que notre peuple soit de nouveau sacrifié et si je dois choisir, et ce choix m'est imposé, alors je préfère que les pertes soient du côté iranien qu'israélien; Nous avons assez perdu de nos enfants durant plus de 2000 ans.
Tu as raison nous dissertons des heures et des heures pour expurger notre angoisse, hélas nous ne savons pas ce qu'il ressortira en fin de compte de tout çà. je ne peux que prier que tout étant entre les mains d'Hachem, qu'il nous protège une fois de plus. sans "lui" nous ne sommes rien
Amen
Bonne journée
Envoyé par Judith - le Jeudi 6 Septembre 2012 à 08:38
" il sait que nous dissertons sur ce site des heures durant ,pour cacher notre angoisse, et ce stress qui nous envahit a la lecture, des journaux, des magazines, ces cris de haine de nos ennemis "

Oui, Roland, c'est exactement ça : nous dissertons à perdre haleine sur ce site pour tenter par ce biais de colmater notre angoisse ...
Mais nous ne perdons pas confiance : HM inspirera les dirigeants d'Israël et les chefs de Tsahal.
Tu nous ressers pour la troisième fois l'article de Bruce Riedel dans " As-Sharq Al-Awsat " !!!! ... Il faut croire que tu l'aimes ! ... Je ne vais pas répéter - pour la troisième fois - les raisons qu'il y a de ne se fier aucunement à ce vieux routier des pressions du Département d'Etat sur Israël, partisan de longue date d'un " arrangement " entre les Etats-Unis et les mollahs ma'hdistes.
Dans deux mois exactement, les Américains voteront pour élire leur Président, et il y a hélas de fortes chances que Baraq 'Hussein Obama soit reconduit. : tout le monde sait qu'alors toutes les " fenêtres d'opportunités " pour agir se seront refermées et que l'Iran aura atteint la zone d'immunité qui en fera une puissance nucléaire intouchable. Alors, Israël, et tout le Moyen Orient seront " [ tombés ] au main de l'Iran, comme le craint Shimon Pérès.
La fenêtre des opportunités politiques se sera refermée avec la réélection probable de Baraq 'Hussein Obama, qui ne porte pas ( c'est un euphémisme ! ) Israël dans son coeur et qui sera en position de faire
Envoyé par Edmond_002 - le Jeudi 6 Septembre 2012 à 12:43
(suite)

durement payer à Bibi toutes les couleuvres qu'il a dû avaler depuis trois ans ( Bibi n'ayant jamais cédé sur tien d'essentiel, malgré d'incroyables pressions : ni sur le Golan ; ni sur les excuses à présenter aux Turcs pour leur agression maritime ; ni sur Jérusalem ; ni sur le retour des prétendus " réfugiés " arabo-palestiniens ; ni sur les prétendues " frontières de 1967 " ... ).

La fenêtre des opportunités militaires sera également close, l'Iran étant devenu puissance nucléaire. Le dernier rapport trimestriel de l'AIEA, publié le 30 août, indique que, depuis mai, " Téhéran a augmenté sa production totale d'uranium enrichi à 20 % de 145, 6 à 189, 4 kilos " ( article de Bruno Tertrais ). C'est-à-dire, en seulement trois mois, de plus de 25 % ! Les capacités de production du site de Fordo ont presque doublé ( or ce site, dont l'installation est pratiquement terminée, 12 des 16 cascades de centrifugeuses prévues y étant désormais installées, est profondément enterré ). Selon
Envoyé par Edmond_002 - le Jeudi 6 Septembre 2012 à 13:00
Membre Juif.org





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