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Israël : Défense au Moyen-OrientLe numéro 2 de l'armée américaine en entretien "secret" avec Ehoud BarakLe numéro 2 du commandement général de l'armée américaine, l'amiral James Winnefeld, a rencontré jeudi le ministre de la défense israélien, Ehoud Barak, une semaine après que le chef d'état-major américain ait déclaré qu'il ne voulait pas "être complice" d'une attaque israélienne contre l'Iran. Les départements de la défense américains et israéliens ont admis que Barak et Winnefeld se sont rencontrés jeudi, et on même fourni des photos, mais n'ont donné aucun détail. "Le vice chef d'état-major est en Israël dans le cadre d'une visite déjà prévue. Là-bas, l'amiral Winnefeld participera à une série de discussions sur la coopération militaire et la défense mutuelle touchant à la fois Israël et les Etats-Unis," a déclaré le bureau de l'amiral américain. La réunion avait été tenue secrète jusqu'à ce que la radio de l'armée la mentionne plus tôt jeudi, indiquant que Winnefeld était dans le pays à l'invitation de son homologue israélien, le général major Yair Naveh. Il n'est pas clair quand Winnefeld est arrivé, mais il devrait quitter le pays plus tard jeudi. La radio de l'armée a déclaré que la visite avait été tenue secrète en raison des sensibilités politiques entre Jérusalem et Washington sur la façon de gérer le programme nucléaire de l'Iran, suspecté par les deux gouvernements de fabriquer des armes nucléaires. La semaine prochaine, le lieutenant général Craig Franklin, actuellement commandant de la troisième armée de l'US Air Force, se rendra en Israël en prévision d'un exercice militaire conjoint entre les deux armées le mois prochain. Les dirigeants israéliens ont inondé les medias ces derniers mois avec des proclamations que la "fenêtre d'opportunité" pour frapper l'Iran se referme rapidement, tandis qu'un grand nombre de militaires, de personnalités politiques et publiques, ont adopté le point de vue de l'administration Obama contre un raid avant l'année prochaine, au plus tôt. Articles connexes
11 commentaires
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Pour son programme nucléaire et les réactions qu’il suscite ; pour la répression qui continue à caractériser le régime ; pour les déclarations incendiaires de son président.
Un président qui, selon Thierry Kellner, un spécialiste de ce pays, a un bilan très négatif.
Le bilan de la présidence de M. Ahmadinejad est désastreux pour l’Iran.
Jamais depuis la révolution islamique, le pays n’a été confronté à autant de difficultés internes et internationales.
Si certaines de ces difficultés ne sont pas de son fait et résultent de facteurs externes liés par exemple à la conjoncture internationale, la plus grande part de la responsabilité de la situation calamiteuse actuelle de l’Iran doit cependant être attribuée à la gestion politique et économique de M. Ahmadinejad, personnage choisi, il faut le rappeler par le Guide lui-même.
Sur le plan interne, depuis 1979, le pays n’a jamais été aussi divisé.
Le fossé qui sépare l’appareil d’Etat de la société iranienne s’est considérablement creusé du fait de la répression violente qui s’est abattue sur le " Mouvement vert " à partir de fin juin 2009.
Le pouvoir a perdu à cette occasion la légitimité dont il se réclamait.
Non seulement le président Ahmadinejad s’est déconsidéré du fait de sa réélection frauduleuse mais plus grave pour le régime, le Guide lui-même est sorti de son rôle d’arbitre pour appuyer le président et s’est associé à la répression, se discréditant aux yeux d’une large portion de l’opinion iranienne.
La façade " démocratique " du régime a volé en éclats à cette occasion et les divisions du pouvoir sont aussi apparues au grand jour. Les essais actuels de développement d’un culte de la personnalité autour de Khamenei et ses prises de distance à l’égard d’Ahmadinejad ne constituent que des tentatives pathétiques pour améliorer une image très écornée.
La répression du " Mouvement vert ", tout en démontrant la résilience du pouvoir, a aussi laissé apparaître de graves dissensions au sein même de l’appareil d’Etat.
Les factions " réformistes " ont été écartées à cette occasion au profit du seul camp " conservateur ", lui-même divisé, mais que le Guide s’est employé depuis 2009 à rassembler autour de lui, avant de renouer récemment avec certains " réformateurs " pour essayer d’éviter d’isoler davantage le régime d’une grande partie de la société iranienne.
Sur le plan économique, la situation du pays est très sérieuse.
Alors que la croissance reste anémique (environ 3 %) et que le climat des affaires ne fait que se détériorer, le taux d’inflation a atteint officiellement 21,5 % en 2011.
Selon le dernier rapport de la Banque centrale iranienne, il serait désormais officiellement de 27 %.
Le taux de chômage s’élève aussi officiellement à 11,8 % mais nombreux sont ceux qui pensent qu’il est plus proche de 15%.
Les jeunes surtout sont durement frappés par ce dernier phénomène.
Le riyal, la monnaie iranienne, a perdu plus de la moitié de sa valeur face au dollar et les prix des denrées de base se sont envolés (plus 40% pour le pain pour le seul mois de juin 2012 alors que le poulet et les fruits deviennent un luxe hors d’atteinte pour une partie de la population).
Les personnes vivant sous le seuil de pauvreté dépassent les 30 % de la population iranienne.
Certains en Iran même mettent désormais en garde contre la transformation du pays en un second " Tadjikistan " (pour rappel cette république centrasiatique était la plus pauvre de l’URSS).
Les diverses sanctions internationales qui ont été imposées à l’Iran depuis juin 2010 en raison de son programme nucléaire –en particulier les dernières mesures adoptées par les Occidentaux et qui frappent le secteur pétrolier et bancaire du pays- jouent bien entendu un rôle dans la dégradation spectaculaire de l’économie iranienne mais elles n’ont fait qu’amplifier une situation déjà préoccupante et que la gestion populiste de l’administration Ahmadinejad depuis 2005 n’avait fait qu’aggraver malgré les milliards de dollars de rentrées pétrolières (la présidence Ahmadinejad a en effet été marquée par un afflux considérable de pétrodollars -114,8 milliards pour la seule année 2011-, le plus important depuis la création de la République islamique, malheureusement sans grand bénéfice pour le pays).
Sur le plan international, la politique étrangère menée par l’administration Ahmadinejad a renforcé l’isolement de Téhéran.
Le retour à la rhétorique révolutionnaire, l’utilisation du discours antisémite et la gestion de la question du programme nucléaire ont été désastreux pour la République islamique qui bénéficiait pourtant de conditions historiques particulièrement favorables avec la disparition du régime des taliban et le renversement de Saddam Hussein en Irak.
Non seulement les relations avec Washington ne se sont pas améliorées mais les liens avec l’ensemble des pays de l’Union européenne se sont en outre considérablement dégradés par rapport aux résultats obtenus sous l’administration précédente (Khatami).
Téhéran est désormais soumis aux plus graves sanctions économiques que le pays a connu depuis 1979 et l’impasse des négociations sur le nucléaire pourrait encore conduire à leur renforcement, sans compter les risques de conflit avec Israël , voire les États-Unis.
La République islamique ne peut pas non plus réellement compter sur les pays pourtant réputés proches de Téhéran (Chine, Russie) qui exploitent en fait l’isolement iranien à leur profit.
Sur le plan régional également, la question nucléaire couplée aux prises de positions de Téhéran dans le cadre des développements du " printemps arabe " ont renforcé l’isolement de la République islamique.
Les rapports avec les pétromonarchies du golfe Persique se sont considérablement détériorés en raison du nucléaire, de la question de Bahreïn et du soutien de Téhéran au régime de Bachar al-Assad.
Le soutien iranien au régime syrien est critiqué dans l’ensemble du monde sunnite et a contribué à dégrader l’image de Téhéran dans l’opinion publique arabe.
Il a également amené la Turquie à prendre ses distances alors qu’elle s’était pourtant considérablement rapprochée de Téhéran au cours de la décennie 2000.
De manière générale, la position internationale et l’influence iranienne sortent affaiblies de la présidence Ahmadinejad. Ce dernier, qui ne peut plus se représenter à l’élection présidentielle de 2013, est de toute façon déjà considéré comme quantité négligeable sur la scène politique iranienne.
Son futur successeur –des noms commencent à circuler comme Gholam-Ali Haddad Adel, Mostafa Pour-Mohammadi, Manouchehr Mottaki, Mohammad Nahavandian, Kamran Baqeri Lankarani, Said Jalili, Mohammad Khatami, Ali-Akbar Salehi, Ali Nikzad, Fereydoun Abbasi ou même Hachemi Rafsandjani en raison de sa réputation de " pragmatique " dont Téhéran a le plus grand besoin dans le contexte actuel- aura fort à faire pour redresser la barre.
Thierry Kellner, chercheur au REPI (Recherche et Enseignement en Politique Internationale – Ulb)
Thierry Kellner est est maître de conférences à l’ULB. Ses travaux portent entre autres sur l’Iran et l’évolution interne et externe des républiques d’Asie centrale maître de conférence à l’ULB ; ses travaux portent entre autres sur l’Iran, l’évolution interne et externe des républiques d’Asie centrale et sur la Chine.
Thierry Kellner/RTBF.be
Ce sont, derrière l'ayatollah 'Ali Khamenei, les " Gardiens de la Révolution " , les " Pasdarans " , qui contrôlent totalement le pays. Ce sont eux qui, en juin 2012, choisiront le successeur de Mahmoud Ahmadinejad.
Il y a un an, ou un peu plus, je ne me rappelle plus exactement, je rompais des lances sur ce site avec un autre intervenant, Moshe_007, qui a totalement disparu de " Juif.org " depuis plusieurs mois. Moshe, qui était en désaccord avec moi sur la nécessité et l'inévitabilité de frappes israéliennes sur les installations nucléaires iraniennes, tirait argument de la crise sociale, économique, politique, culturelle que selon lui traversait l'Iran. A vrai dire, le tableau qu'il en dressait était beaucoup plus apocalyptique que celui de Thierry Kellner. Pour Moshé, il était inutile de frapper militairement l'Iran, puisque celui-ci allait imploser d'un jour à l'autre ...
Ces prévisions ne se sont nullement réalisées et l'Iran est à deux doigts de disposer de l'arme nucléaire. S'il n'en dispose déjà sous la forme de bombe(s) " sale(s) " . D'ici à l'élection présidentielle iranienne ( juin 2013 ), neuf mois s'écouleront : plus qu'il n'en faut à l'Iran pour mettre bas toute une portée d'ADM ...
Le régime nazi n'a duré " qu' " un peu plus de douze années. Néanmoins, la révolution n'a pas éclaté, même au dernier moment. Il a fallu, pour en venir à bout, la défaite militaire de l'Allemagne. Pour que le Grand Conseil Fasciste se décide à destituer Mussolini ( au bout de plus de 20 années ), il faut l'invasion de la Sicile par les troupes américaines.
L'intérêt d'Israël est-il, oubliant la doctrine Begin, de laisser l'Iran se doter d'un armement nucléaire ? De vivre avec en permanence suspendue au-dessus de sa tête la menace d'une vitrification du pays ?
Les mollahs ma'hdistes ne font pas plus mystère d'effacer Israël du paysage que Hitler ne cachait sa volonté de " résoudre la question juive " . Ces fanatiques pensent que la venue du Ma'hdi a pour condition préalable l'élimination d'Israël. On peut juger que c'est énorme, que c'est folie. Mais ce qui s'est passé en Allemagne et en Europe entre 1933 et 1945 n'a-t-il pas appris aux Juifs qu'il fallait prendre au sérieux ceux qui proclament leur volonté de les exterminer ?
L'Iran est certes un pays très vaste ( mais dont une bonne partie est constituée de déserts ). Ses ressources ne sont nullement " énormes " , comme tu le crois, en dehors des hydrocarbures ( 10 des réserves mondiales prouvées de pétrole et 15 des réserves de gaz ), lesquels sont cependant très peu traités sur place, le réseau de raffinage étant notoirement très peu développé.. Le seul secteur industriel important ( en dehors des industries militaires ) est l'automobile, en crise depuis plus de trois ans.
Les industries pharmaceutiques et biotechnologiques sont encore peu développées, de même que l'exploitation du secteur minier ( les unes et les autres auraient besoin de gros investissements, mais ceux-ci vont prioritairement aux industries d'armement et au nucléaire ; et l'embargo bloque le recours à des capitaux étrangers ).
La production de céréales ( blé, orge, maïs, riz ... ) est à limite ( à plusieurs reprises dans un passé proche, l'Iran a dû en importer ... des Etats-Unis, ce qui n'est plus possible ... ). De même que celle des volailles ...
Une attaque ne réglerait pas tout, mais elle permettrait de retarder sensiblement le programme nucléaire ; et, comme le disait il y a peu de temps l'ambassadeur israélien à Washington, Michaël Oren, au Moyen-Orient, quelques années c'est déjà beaucoup.
Quant la vision apocalyptique que tu évoques ( une attaque nucléaire ), elle n'est pas nécessaire. Tout au plus l'usage d'armes à uranium appauvri ( comme en Serbie, il y a quelques années ) permettrait-il, avec un dosage calculé ad hoc, de rendre infréquentables les sites nucléaires bombardés.
Pour preuve, les iraniens ont recours au hezbollah pour tenter une manœuvre d'intimidation, au fait , les ayatollahs geignent beaucoup mais, ils sont entrain de faire dans leur froc!!!!