Israël : Défense au Moyen-Orient

Un diplomate occidental et trois sources sécuritaires dans la région ont déclaré mercredi que la force aérienne israélienne avait frappé une cible a la frontière syro-libanaise durant la nuit, quelques heures après que le Liban ait fait état d'une série de trois survols de son espace aérien par Israël.

Israël a exprimé une inquiétude croissante sur le sort des armes chimiques et conventionnelles de la Syrie alors que ce pays glisse dans le chaos après près de deux ans de guerre civile.

Les sources, qui ont refusé d'êtres nommées en raison de la sensibilité de la question, n'avaient pas plus d'informations sur la cible qui aurait été frappée, et où précisément a eu lieu l'attaque, mais le site d'information Al-Monitor cite des sources anonymes disant que la cible était un convoi d'armes en Syrie, près de la frontière libanaise.

Un diplomate occidental dans la région a déclaré que "quelque chose s'est passé," sans donner plus de précision.

Une source sécuritaire anonyme a déclaré à l'AFP que "l'armée de l'air israélienne a fait sauter un convoi qui venait de traverser la frontière entre la Syrie et le Liban."

Un militant syrien travaillant avec les groupes rebelles dans le pays a dit qu'il avait entendu parler d'un raid dans la sud de la Syrie par ses collègues, mais n'a pas pu confirmer.

L'armée israélienne a refusée tout commentaire sur la question. "Nous ne commentons pas les rapports de ce genre," a déclaré un porte-parole de Tsahal.

Les informations sur les incursions dans l'espace aérien libanais et le raid présumé suivent une série de visites internationales de hauts gradés de Tsahal.

Le chef du renseignement militaire, le major-général Aviv Kochavi, se serait rendu mardi à Washington pour rencontrer des responsables américains au Pentagone, rapporte Al-Monitor, citant des sources sécuritaires.

Selon Al-Monitor, Kochavi aurait entre autre rencontré le chef de l'état-major américain, le général Martin Dempsey.

Par ailleurs, le chef du conseil de sécurité national, Yaakov Amidror, a pris lundi l'avion pour la Russie pour discuter de la crise syrienne.

Amidror aurait également discuté de la question des armes chimiques syriennes.