Israël : Défense au Moyen-Orient

Mahmoud Ahmadinejad, dirigeant de l'Iran, se rend en Égypte mas espère aussi un jour atteindre la bande de Gaza et Jérusalem. “J'espère prier à Jérusalem après sa libération,” a-t-il déclaré lundi.

“Gaza est une étape avant Jérusalem. Si vous me le permettez je visiterai la bande de Gaza,” a déclaré Ahmadinejad à la télévision Al-Mayadeen affiliée au groupe terroriste Hezbollah.

Parlant des informations sur un raid israélien en Syrie, il a déclaré que “les sionistes ont attaqué en raison de leur faiblesse.”

Ahmadinejad se rendra au Caire cette semaine, marquant la première visite en Égypte d'un dirigeant iranien depuis des décennies.

Mohammed Kamel Amr a décrit la visite d'Ahmadinejad comme une routine, car il assistera à un sommet de l'organisation de la conférence islamique au Caire.

“La visite de Morsi était un pas en avant, tout comme le sera ma visite au Caire,” a déclaré Ahmadinejad. Il a dit que les peuples iraniens et égyptiens ont besoin les uns des autres, et resserrer les liens entre les deux nations est donc dans le meilleur intérêt de toute la région.

Ahmadinejad a affirmé que la coopération entre l'Iran et l'Egypte pourrait faire contrepoids contre Israël. “L'Egypte et l'Iran peuvent faire pencher la balance en faveur du peuple palestinien. Si nous sommes d'accord sur la libération de la Palestine, cela arrivera surement.”

Dans son interview avec Al Mayadeen TV en l'honneur du 34e anniversaire de la révolution islamique, Mahmoud Ahmadinejad a promis que l'Iran sera toujours aux côtés des palestiniens.

“Si demain les palestiniens nous demandent d'organiser une manifestation à Téhéran, nous le ferons.”

Il a dit que la crise en Syrie ne pouvait pas être résolue par des moyens militaires et a appelé à un accord national conduisant à des élections.

« La guerre n'est pas la solution... Un gouvernement qui règne par la guerre, son travail sera très difficile. Une guerre sectaire ne devrait pas être lancée en Syrie, » a-t-il ajouté.

« Nous pensons que la décision de qui reste ou part est le droit du peuple syrien. Comment pouvons-nous intervenir dans tout cela ? Nous devons nous efforcer de parvenir à une compréhension nationale et des élections libres. »