Israël : Défense au Moyen-Orient

Le dictateur syrien Bachar al-Assad a accusé Israël de "directement soutenir les groupes terroristes" en Syrie, en référence aux groupes rebelles qui luttent contre son régime, lors d'une interview exclusive avec le journal argentin Clarin, partagé samedi avec le journal Observer.

"Israël soutient directement les groupes terroristes de deux manières, d'abord il leur donne un appui logistique, et il leur dit également quels sont les sites à attaquer et comment les attaquer," a-t-il dit, en références aux récentes frappes aériennes israéliennes sur son pays.

"Par exemple, ils ont attaqué une station radar qui fait partie de nos défenses antiaériennes, qui permet de détecter tout avion en provenance de l'étranger, en particulier en provenance d'Israël," a-t-il dit au journaliste Marcelo Cantelmi durant l'interview, qui s'est tenue dans la bibliothèque de son palais.

Il a décrit l'intervention internationale comme une "probabilité claire, surtout après que nous avons réussi à repousser les groupes armés dans de nombreuses régions de la Syrie."

"Ensuite, ces pays (occidentaux) ont envoyé Israël pour faire cela pour remonter le moral des groupes terroristes." Nous nous attendons à ce que l'intervention se fasse à un certain moment bien qu'elle puisse être de nature limitée," a-t-il opiné.

Assad a nié les rapports montrant que les terroristes du Hezbollah et des Gardiens de la Révolution iraniens sont en Syrie pour aider militairement le régime, mais a déclaré que des membres des deux groupes faisaient des "va et vient" bien avant le début de la crise. Cependant, il a catégoriquement déclaré : "nous n'avons pas de combattants venant de l'extérieur de la Syrie."

Il a également nié les accusations faites par les rebelles disant que son régime avait utilisé des armes chimiques, et a prétendu que l'occident s'occupe à propager des mensonges et des fausses preuves à l'encontre de son régime.

Il a en outre rejeté les accusations selon lesquelles son armée a utilisé une force excessive, en demandant à son interlocuteur "comment définir la force excessive ? Comment peut-on décider si une force excessive a été utilisée ou non ? Quelle est la formule à appliquer ?"

Et le journaliste s'est même retenu de rire, durant toute l'interview !