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Israël : Défense au Moyen-OrientTsahal appelle un nombre limité de réservistesLe conseil des ministres a autorisé mercredi l'armée israélienne à appeler un nombre limité de soldats de réserve avant une éventuelle attaque américaine en Syrie, qui pourrait être lancée dès jeudi. "Nous avons reçu un mandat pour recruter des milliers de réservistes, mais nous allons seulement en recruter 1000 pour des postes vitaux à la force aérienne, au front intérieur et au renseignement de l'armée," a déclaré un haut responsable de Tsahal. "Nous avons chargé les unités compétentes de ne pas permettre aux soldats de partir en congé demain matin." Le ministre de la défense Moshé Yaalon a déclaré que Bachar al-Assad ne s'aventurera probablement pas à ordonner à son armée d'attaquer Israël en réponse à une opération militaire contre son régime. "Nos frontières sont stables malgré des anomalies momentanées. Nos réponses clarifient nos lignes rouges et sont basées sur la dissuasion. C'est pourquoi nos frontières sont calmes et la situation dans les territoires et dans le Sinaï est calme," a déclaré Yaalon mercredi lors d'une conférence économique à Tel Aviv. En prévision d'une possible attaque américaine en Syrie, l'armée israélienne a décidé de déployer une autre batterie Dôme de Fer dans le nord d'Israël dans les prochaines 24 heures en plus de celle déjà déployée dans la région de Haïfa. L'armée pourrait déployer une autre batterie dans le centre d'Israël, et la force aérienne peut également déployer des batteries de Patriot dans la région de Galilée. Des hauts responsables américains ont dit a NBC News que les Etats-Unis pourraient frapper la Syrie avec trois jours d'attaques de missiles, peut-être à compter de jeudi, dans une attaque qui aurait pour but d'envoyer un message au dictateur syrien Bachar al-Assad, plutôt que de le renverser ou paralyser son armée. Le ministre de la défense Yaalon a déclaré : "en Syrie, un processus se déroule, qui fait partie d'un événement historique qui se produit une fois par siècle : la dissolution d'un état-nation. La situation en Syrie est le résultat d'erreurs occidentales. Il y avait des gens en occident qui pensaient qu'ils savaient ce qui était le mieux pour les arabes et ont créé un état-nation. Ce que nous avons vu à Tunis, en Egypte, en Libye et en Irak est une situation de dissolution de l'état nation et de guerres futures." Yaalon a averti que dans un proche avenir, le Moyen Orient sera caractérisé par "une instabilité chronique. Durant cette période, les tensions vont surgir, entre autre en raison du djihad mondial. Cette situation crée des tensions qui peuvent se retourner contre nous." "Les syriens ont franchi une ligne rouge fixée par les américains : l'utilisation d'armes chimiques. Ce sont des scènes horribles, mais la question est traitée par l'occident et les Etats-Unis, pas par nous," a-t-il dit. "Nous sommes prêts, mais il n'y a pas de panique ou d'escalade. Notre doigt n'est pas léger sur la gâchette, mais quelqu'un qui assume qu'il peut nous menacer sera accueillis par notre force." Articles connexes
99 commentaires
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27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
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Effectivement, pour Israël la situation en Syrie entre les révolutionnaires et les
alaouites d'Assad peut perdurer car pendant ce temps là, Israël vit en paix..
Ce qui est inacceptable c'est le fanatisme d'Assad qui autorise son armée à se
servir d'armes prohibées par les instances internationales en gazant sa population.
Ce grand malade et menteur d'Assad appuyé par l'Iran, le Hezbollah et aussi par
l'Irak chiite espère en désespoir de cause, transformer le Moyen Orient en un
désastre de feu et de sang.
Ceux qui se frottent les mains sont les saoudites et les princes du Golf qui voient
la guerre et l'affaiblissement de leurs ennemis sans qu'ils soient mis en cause
sauf de cracher au bassinet avec les milliards de dollars qu'ils déversent actuellement
aussi bien à l'Egypte qu'aux révolutionnaires syriens.
Pour eux, l'important c'est que chez eux ils ont la paix et continuent de tenir leurs pays
d'une main de fer.
À bon entendeur salut
Hasard? Vous avez dit hasard? Cela ne peut l'être et le message est clair. DONC CONFIANCE et préparons nous pour des fêtes, encore plus sérieusement que nous le faisons habituellement
Les risques demeurent cependant considérables. Il se peut que les Russes ne montent actuellement sur leurs grands chevaux et ne menacent que pour mieux négocier ensuite un arrangement, mais si en politique,ainsi que le disait Winston Churchill, le pire n'est jamais sûr, les dérapages non contrôlés - qui peuvent y conduire - ne peuvent non plus être totalement exclus.
Et puis, il ne faut pas, je crois, se dissimuler certaines suites possibles : *
- la première serait de renforcer la main des islamistes sunnites, des " Frères Musulmans " , dans la région, et de faire peser, à moyen terme, une menace sur l'Egypte ;
- la seconde serait d'acclimater l'idée qu'au Proche-Orient les occidentaux sont légitimes à intervenir dès lors qu'ils l'estiment justifié par des perspectives dans lesquelles les considérations
humanitaires, ou présentées comme telles, servent de cache-sexe à des intentions plus tortueuses.
Certes, on dira que cette région du monde - Proche et Moyen-Orient - a connu maintes interventions, - occidentales, russes ... - , singulièrement ( et pour ne pas remonter plus loin ) depuis une vingtaine d'années : Irak en 1991 ; Afghanistan en 2001 ; Irak à nouveau en 2003. Mais on peut redouter aussi que tous ces précédents ne soient quelque jours invoqués pour monter une intervention contre Israël ...
cette guerre est perdue d'avance rien n'empêchera assad de réapprovisionner son stock d'armes chimiques!
L'article d'Emmanuel Navon, dans " Europe-Israël " ( " Obama étudié à la loupe par Israël et l'Iran " ) - cf. ci-contre dans " Derniers billets de blogs " - est également très intéressant.