Israël : Défense au Moyen-Orient

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a de nouveau appelé samedi à la destruction d'Israël.

Cette dernière provocation de Khamenei est venue dans une série de tweets dans lesquels il a lancé des tirades contre l'état juif et appelé à armer les arabes de Judée et Samarie.

"Ce régime barbare, de loups, ce régime infanticide d'Israël qui ne ménage aucun crime n'a pas de remède, seulement l'anéantissement," dit un tweet.

"Le seul moyen de faire face à un régime barbare comme Israël est d'armer la Cisjordanie," dit un autre tweet du "guide suprême".

"Nous avons vu des centaines de fois qu'Israël ne respecte pas la paix. Ils ne toléraient même pas Arafat qui a coopéré avec eux et l'ont empoisonné à mort," dit Khamenei dans un autre post.

"La Cisjordanie doit être armée comme Gaza. Les amis de la Palestine devraient faire de leur mieux pour armer les gens en Cisjordanie," dit un autre tweet.

Ce n'est évidemment pas la première fois que Khamenei appelle à la destruction d'Israël. Le mois dernier, le leader iranien a accusé Israël d'avoir "aucune limite ou frontières en ce qui concerne la méchanceté, la cruauté, et foule au pieds toutes les normes humaines et ethniques. Les crimes, le génocide, la destruction de masse, le meurtre d'enfants, les femmes et les sans-abri… ils en sont fiers."

Auparavant, il avait déclaré sur Twitter que le gouvernement israélien était "le terroriste le plus méchant" dans le monde. Sans blague.

Khamenei a également appelé Israël un "régime illégitime et bâtard", et a ensuite appelé les Etats-Unis un "ennemi souriant" qui n'est pas digne de confiance.

La dernière diatribe sur Twitter, assez ironiquement, intervient quelques jours après que des rapports aient indiqué que le président américain Barack Obama a écrit une lettre à Khamenei dans laquelle il indique que la coopération sur ISIS dépend de la conclusion d'un accord avant la date limite du 24 novembre sur le programme nucléaire iranien.

La Maison Blanche n'a pas voulu commenter ces rapports, et n'a fait que rappeler que la politique de Washington envers l'Iran n'a pas changé. La conseillère à la sécurité nationale d'Obama a toutefois déclaré vendredi que Washington n'était "pas engagé avec l'Iran" concernant l'Etat Islamique.